LE fabricant électronique Belge: M.B.L.E. Voici les informations découvertes actuellement (dernière mise à jour : 12 février 2022) sur cette entreprise. Toujours à la recherche de toute information supplémentaire pour compléter ceci! Merci d'avance! Sources d'information et références en bas de page. Nombreux liens ci-dessous, vers d'autres pages de ce site, avec plus d'infos et nombreuses photos, ainsi que des documents d'époque à télécharger. Clic pour agrandir (dans une autre fenêtre) les photos de cette page. Note importante au sujet des documents et images présentées ici !
1 : Développement industriel de la M.B.L.E. La Manufacture Belge de Lampes Electriques fut la plus grande fabrique de composants et assemblages électroniques Belge. L'entreprise fut fondée le 18 mars 1911 et nommée au départ "Lampes Brabant", elle fabriqua tout d'abord des ampoules d'éclairage à incandescence sous la marque «MAZDA» (en référence à Ahura Mazda, le dieu qui rendait la lumière visible, dans la Perse antique). Elle fut fondée par messieurs Louis-François De Bakker et Emmanuel Pêtre, ces deux associés créant la société avec un capital de départ de 200.000 BEF. Elle succède à l'ancienne entreprise De Bakker déjà spécialisée dans les lampes électriques. De 1911 à 1913, l'entreprise était basée à Vilvoorde (adresse inconnue).
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L'entreprise déménagea le 2 juillet 1913 quai
du
Halage 55 à
Bruxelles-Anderlecht (photo
ci-contre, datant des années 50, donc après le
déménagement de la MBLE). Ce site occupait une
surface de 5000m².
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C'est le 30 juin 1915 que l'entreprise change de nom pour devenir la "Manufacture Belge de Lampes Electriques", M.B.L.E. en abrégé.
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La technologie des lampes d'éclairage fut améliorée, avec l'usage de matériaux différents, tandis que leur fabrication fut progressivement automatisée et mécanisée, afin d'augmenter la productivité et de permettre une réduction des prix de vente. Ci-contre : une des premières lampes d'éclairage de marque "Lampes Brabant", en 1912. Cette lampe est constituée d'un ballon en verre sous vide et d'un filament de tungstène. Le filament est maintenu en place par des crochets en molybdène, eux-mêmes attachés sur une tige en verre. Caractéristiques : diamètre 18cm, 225 Volts, 230 Watts. |
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Plus tard, les lampes d'éclairage devaient évoluer :
filaments spiralés, et ampoule remplie de gaz.
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Ci-contre le logo des lampes Mazda en 1936.
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A partir de 1924-25, grâce à une augmentation de capital,
certains types de
tubes électroniques furent mis en production par la MBLE, qui
disposait déjà d'une considérable
connaissance des techniques du verre, du vide, et de la construction de
filaments incandescents. Ce fut les débuts de la marque de lampes
«ADZAM»
(anagramme de Mazda), marque déposée en 1925. Les bâtiments initiaux devenant rapidement trop
petits, le 28 septembre 1946 l'entreprise acheta le site d'une
ancienne fabrique de lacets
"Fabrique de Tresses et Lacets Torley", rue des Deux-Gares
à Anderlecht (voir autres pages pour plus d'infos, liens ci-dessous). Quelques bâtiments furent construits ou adaptés, et la MBLE s'y établit le 08 novembre 1948. Le siège social de la société fut à cet endroit jusqu'à la fin. D'autres sites de production furent acquis ou construits par la suite, voir ci-dessous.
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Ci-contre, les bâtiments du site des Deux-Gares, vus du ciel, dans les années 60. Le grand bâtiment avec l'enseigne MBLE sur le toit est celui dont l'autre facade est située côté rue des Deux-Gares.
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En 1947, l'entreprise commenca la fabrication de tubes fluorescents pour l'éclairage. C'est également en 1947 qu'une grande décision fut prise
par l'assemblée générale des
actionnaires: fabriquer des composants électroniques, et démarrer des
activités nouvelles dans le domaine des
télécommunications
et de la physique nucléaire. Un tel ambitieux programme à nécessité l'obtention de licences, d'aides d'autres entreprises et aussi la création de bureaux d'études propres. Entre 1949 et 1955, l'effectif de ces bureaux de recherche avaient augmenté de plus de 160 docteurs, ingénieurs universitaires et ingénieurs-techniciens.
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En 1951, l'entreprise devint la S.A. "Manufacture Belge de Lampes et de matériel Electronique", toujours MBLE en abrégé. De 1948 à 1964, l'entreprise fut dirigée par M. Marcel Hublou, administrateur-délégué (photo ci-contre). A son décès le 22 octobre 1964, la succession dans la fonction
sera reprise par
M. Jacques Lagrange.
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En 1955, l'entreprise comptait trois usines modernes (photos ci-plus bas) sur une surface totale de 56000m². Le nombre de personnes employées par l'entreprise n'a quasiment jamais cessé d'augmenter, voir tableaux ci-dessous. Dans les années 50 toujours, la M.B.L.E. avait un personnel de moyenne d'âge jeune: 31 ans pour les hommes, 24 ans pour les femmes; et enfin 35 ans pour le personnel de maîtrise. Ceci est peut-être une explication du dynamisme qu'a connu cette entreprise.
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Voici un dessin -typiquement style 50's !- de l'usine d'Anderlecht, rue de l'Agrafe. Une photo ci-dessous... |
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Dès 1954 l'entreprise s'intéressa à la fabrication des semi-conducteurs (transistors), et en lanca la fabrication dans les nouveaux bâtiments de la rue de l'Agrafe. Par la suite, il en fut de même pour les circuits intégrés hybrides (produits au même endroit). Bien sur, le développement de la télévision a conduit la MBLE a construire des tubes cathodiques ainsi que des ensembles pour les téléviseurs : blocs de déflexion, bobinages, sélecteurs de canaux (tuners) et composants spécifiques. En 1956, les résistances non linéraires furent mises en fabrication, et MBLE en devint le premier producteur mondial. En 1959, le nombre de VDR produites ainsi doublé par rapport à 1958 ! En 1959, furent mis sur la marché des nouveaux produits, notamment des ensembles de comptage industriels à prédetermination, des appareils de mesure spéciaux pour l'industrie, des nouveaux types de tubes électroniques, une nouvelle gamme de condensateurs polyester, une nouvelle gamme de transistors au germanium et de diodes de puissance silicium. Les tubes électroniques SQ (Special Quality) étaient également construits. Destinés aux applications ou, soit une grande robustesse, soit des caractéristiques très serrées étaient demandées, ces tubes étaient rigoureusement testés. La production totale de semiconducteurs fut augmentée à la fin des années 50, tant au point du vue quantités produites que nombre des modèles proposés. |
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C'est aussi à la fin des années 50 que la MBLE mit sur le marché des panneaux didactiques destinés à l'apprentissage de l'électronique. Ils étaient constitués de modules enfichables et interchangeables, qui constituent chacun un ou plusieurs circuits électroniques de base. En interconnectant les circuits entre eux, il était possible de réaliser ainsi un montage électronique et le mettre en fonctionnement. Ces panneaux mettaient en oeuvre des tubes et des transistors. Les circuits étaient réalisés en matière plastique avec support à broches sur lequel figure le symbole de l'élément. Ces supports étaient enfichés sur le panneau de base, et en mettant en place ces éléments on représentait automatiquement le circuit employé. Ces modules eurent du succès dans l'enseignement. |
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A partir de 1962, les modules d'automatismes industriels "Norbit" sont proposés. Cette gamme de relais statiques permettait de réaliser des fonctions de base en logique câblée, remplaçant avantageusement les systèmes à relais. Les condensateurs furent produits à partir de 1963 dans l'usine de Roulers. Un tiers de la capacité de cette usine était utilisée par ailleurs pour produire les potentiomètres. A partir de 1964 un second hall de production a été mis en chantier à Roulers, augmentant ainsi de 7000m² la surface de cette usine. La fabrication des lampes d'éclairage fut arrêtée en 1963 , et celle des tubes électroniques en 1970. Les
circuits imprimés furent produits dans l'usine du
boulevard Herbette, l'entreprise maîtrisait la technique du
multi-couches et des trous métallisés. Déjà en 1956, des circuits
imprimés
pré-assemblés (avec les composants) étaient proposés comme modules pour
la télévision. Les
circuits intégrés furent produits rue de l'Agrafe à
Anderlecht. Ce ne fut pas la production qui occupa le plus de
personnes, mais cela fut un très important pôle de développement de
composants électroniques. Les coûts de développement imposèrent une
fabrication en très grande série de circuits standardisés, et une
fabrication fortement automatisée. Les mémoires, indispensables compléments au développement des
systèmes programmables (automation et informatique) furent aussi au
programme, notamment les modèles à tores magnétiques, dès les
années 60. Mais la MBLE ne fut pas uniquement un constructeur de composants électroniques, cette société a aussi conçu, construit et commercialisé des ensembles électroniques. Des systèmes de contrôle du trafic automobile ont été réalisés dès les années 60, notamment pour la ville de Bruxelles. Dans le domaine des radiocommunications, la MBLE a
produit des
émetteurs-récepteurs fixes ou mobiles, ainsi que des
équipements radar
destinés tant à usage civil que militaire. En 1966, le service de sémaphone fut lancé en Belgique (présent aux Pays-Bas depuis 1963) et la MBLE produisit du matériel pour cette nouvelle technique. Pour la navigation de plaisance, il fut conçu le "radio-océan"
RO-15/16/17 comprenant 3 parties : radiogoniomètre, récepteur et
émetteur. Les transmissions par fil furent également construites dès les années 50 : téléphonie interurbaine à courants porteurs, télégraphie harmonique, transmissions codées de données, centraux téléphoniques. Les équipements d'instrumentation et d'automatisation industriels furent également au programme de la M.BL.E. , dès les années 50. La MBLE fut aussi active dans le domaine de l'électronique militaire : système de guidage de missiles sol-air "Hawk", électronique pour les avions Lockheed F-104G (radars NASARR) et Mirage 5B, télécommunications cryptées, systèmes de détection par infra-rouges, radars. A partir de 1964, la MBLE travailla sur la réalisation
de systèmes d'observation sans pilotes, sur base d'un cahier
de charges de l'OTAN. Un des premiers "drones",
l'Epervier, mis au point entre 1969 et 1973. Le 8 septembre
1967, la version X-3 de l'appareil fut présenté à une délégation de
l'OTAN et du gouvernement belge sur le site d'Elsenborn. Une version
X-4 fut mise à l'étude dès 1968. L'engin
permettait de
prendre
des photos, en étant piloté à distance. Il fut
développé et construit par la MBLE (nombreuses références sur le
web avec clef de recherche "MBLE epervier"), et utilisé par l'armée
belge jusqu'en septembre 1999. (13) Les équipements de mesure et de contrôle pour l'industrie et la recherche furent aussi étudiés et mis en fabrication: spectographie d'émission, mesure et régulation des grandeurs physiques, mesure des grandeurs mécaniques, pesage et dosage, radioisotopes. Dès 1962, le département de physique nucléaire de la M.B.L.E. a conçu et commercialisé un dosimètre thermoluminescent pour radioisotopes, qui fut un réel succès. De même, ce département a également réalisé des appareils de mesure de radiations totalement transistorisés. Egalement, la réalisation de ce spectromètre nucléaire à scintillation. A noter que dès 1963-64, le laboratoire de métrologie de la M.B.L.E. fut mis à disposition des clients, pour l'étalonnage et la remise en service de leurs équipements de mesure industriels (mesures électriques mais également mécaniques). Dans le domaine industriel textile, le système de mesure
de la longueur des fibres de laine nommé "Almeter" a été conçu et
constamment perfectionné dans les années 60 afin d'être adapté pour la
mesure des fibres artificielles. Dans les années 60, plusieurs pays d'Europe ont fondé
deux organisations de recherche dans le domaine spatial : ELDO
(European Launcher Development Organisation) et ESRO (European Space
Research Organisation). La Belgique a participé à ELDO et a été chargée
de la partie étude et développement du système de guidage. Une activité mécanique existait aussi, avec la construction de diverses pièces nécessaires aux ensembles construits dans les ateliers, mais aussi avec de la construction particulière pour des clients. Au programme : étude et réalisation d'outillages, tôlerie de précision et pièces mécaniques diverses. Au milieu des années 60, la MBLE a mis en construction des moteurs de faible puissance, des "micro-moteurs" (moins de 5W de puissance). Trois sortes de moteurs étaient produits : moteurs à courant continu (DC, avec collecteurs) ; moteurs synchrones alternatifs (un ou deux sens de rotation) et moteurs pas-à-pas. En 1964, la M.B.L.E. est devenue représentante pour la
Belgique du matériel d'antennes de réception de la marque française
Portenseigne. Dès 1967, la MBLE a étudié et mis en vente des
ensembles destinés à la télévision en couleurs, compatibles avec le
système PAL et
également destinés aux appareils multi-standards. En 1968, la MBLE a construit et fourni et mis en service 4 nouveaux émetteurs de télévision pour la TV publique belge, ainsi qu'un radar destiné à la surveillance du trafic maritime sur l'Escaut. Dès les années 60, le développement de l'informatique
fit aussi partie du programme MBLE, en collaboration avec la division
Electrologica de Philips. Un laboratoire de recherche fut créé, sous la
direction du chercheur Vitold Belevitch, en 1963. Les différentes
recherches furent centrées sur les langages de programmation, l'étude
et mise au
point des systèmes, les techniques de "discrétisation" pour les
télécommunications. La construction des
équipements fut bien sur au programme de la MBLE également.
M. Belevitch assura la direction du laboratoire jusqu'à sa retraite, en
décembre 1984. Ce laboratoire fut reconnu internationalement. Des équipements de calcul et d'automatisme ont été conçus pour des applications particulières : analyse chimique automatisée, contrôle de production, contrôle de la pollution et du trafic routier, composition pour imprimerie. Comme il se devait pour une telle entreprise, la MBLE disposait d'un service de contrôle qualité, qui fut situé Boulevard Herbette. Ce service avait plusieurs sections : pièces mécaniques, composants électroniques, systèmes électroniques. Il disposait de locaux climatisés et à température contrôlée (pour l'étalonnage des appareils de mesure), ainsi qu'une grande cage de Faraday destinée aux tests des équipements de réception professionnels (tests de bruit de fond). Ce service testait aussi les "kits" afin de les vérifier du prototype à la construction, et valider les manuels de montage. Dans les années 70, l'entreprise réalisa des circuits hybrides, notamment pour la télédistribution (documentation téléchargeable sur cette page). Dans les années 80, les 4 grands secteurs d'activité de la
MBLE étaient les composants électroniques, les télécommunications
civiles, les appareils de défense et les fabrications mécaniques. En 1989, la RTT (Régie des Télégraphes et des Téléphones)
Belge fait appel d'offre pour la mobilophonie de 3e génération,
totalement digitale et fonctionnant sur 900MHz. Ce nouveau réseau
devait être lancé en
1991 pour remplacer le réseau de mobilophonie analogique (450MHz)
existant. Ce fut la prévision du futur premier réseau de GSM, qui sera
nommé Proximus en Belgique. 2 : Les différents bâtiments et sites de production de la M.B.L.E.
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Le bâtiment de Bruxelles (Rue des Deux-Gares,
80). L'entreprise restera en ce lieu de 1948-49 jusqu'à la fin. |
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Le bâtiment d'Evere (avenue Ciceron, 1), construits à partir de 1954. |
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L'arrière des bâtiments d'Evere, avenue Ciceron. En haut à gauche, une vue partielle des terrains de sport mis à disposition du personnel. |
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Le bâtiment d'Anderlecht (rue de l'Agrafe 68-70), utilisé à partir de 1955. S'y trouvaient les unités de production du matériel de télécommunications, de physique nucléaire ainsi que les lignes de fabrication des transistors et des circuits intégrés. |
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Fin des années 60, une autre usine sera mise en construction à Grâce-Hollogne (un dessin du projet ci-contre), près de Liège. |
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Dans une première phase pour ce site de Grâce-Hollogne, dont la fin était prévue pour 1972, il était prévu une surface de 10000m² en hall de fabrication et bâtiments divers. Le budget prévu était de 408 millions BEF et l'emploi était assuré pour 500 personnes (250 fin 1970). Le personnel devant être formé à Bruxelles. Cette usine produisit des sous-ensembles préfabriqués pour les téléviseurs : notamment des sélecteurs de canaux à diodes varicap ainsi que des bobines de déflexion. Une seconde phase de construction fut prévue, et devait durer 5 ans pour la réalisation. Cette phase devait voir la création d'un second hall de montage de 6500m² , le personnel étant alors doublé.
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Une autre usine existait aussi à Roeselare / Roulers, active dès 1961, grâce à l'acquisition de bâtiments d'une ancienne usine textile. La MBLE fit construire une extension, avec des nouveaux bâtiments plus spacieux et adaptés, à Beveren (à proximité), utilisés à partir de 1964. Photo ci-contre pendant la construction, en 1963. Cette unité-ci produisit les condensateurs en plastique métallisé, ainsi que les potentiomètres. |
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Et encore à Anderlecht (Bruxelles), la MBLE a acheté en 1960 les bâtiments de l'ancienne usine textile Fabelta, 67 Boulevard Herbette (carrefour boulevard Herbette et rue de l'Orphelinat). Y étaient construits : circuits imprimés, bobines de déflection pour TV, équipements de contrôle de pipelines. C'est également ici que se trouvait le contrôle qualité. |
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Vers 1966, une succursale fut ouverte à Bierges, au
départ pour l'activité vente de matériel de soudage Philips (pas de
photos). De même, il existait des bureaux d'études et laboratoires, sur deux sites (pas de photos) :
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La MBLE disposait aussi de bâtiments rue Bara
129,
Bruxelles. Ils furent à vocation de magasins, à partir de 1962, mais le
bureau d'étude des "kits" s'y trouvait aussi. Pas de
photos extérieures de ces bâtiments. |
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Et enfin, vers 1974 apparaît le "Fanakit", genre de club
pour les amateurs des kits
Polykit. Le lieu était rue de Manchester 7 à
1070 Bruxelles. Ci-contre un modèle de carte de membre. Quelques photos de ce club (vers 1974), à voir ici. |
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3 : Aspect social de la M.B.L.E. Le personnel bénéficiait d'avantages sociaux assez inédits pour l'époque : assurance-groupe et assurance-vie privée.
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Un service médico-social existait dans l'entreprise, sous la responsabilité d'un médecin-chef. Il comprenait deux spécialistes (oculiste et dentiste), 4 infirmières et deux assistantes sociales. Ci-contre : le cabinet dentaire. |
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Il existait aussi un Fonds du Personnel, alimenté par la société et qui comprenait le Fonds de santé, le Fonds des Etudes et une bibliothèque de formation. Des salles de repos et des espaces de détente étaient aussi présents dans les bâtiments. L'optimisation des conditions de travail du personnel était constamment recherchée. Un cercle «Sport et Agrément» était accessible au personnel et groupait une douzaine d'activités comme le football, l'équitation, la natation, la peinture,... Les locaux et terrains de sport étaient mis à disposition par l'entreprise. Le personnel était tenu au courant de la vie de l'entreprise par un journal nommé "allo... mble". La direction générale accordait une grande importance au climat social, et défendait une politique généreuse. Les relations amicales et respectueuses entre les membres du personnel étaient recherchées et encouragées.
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La formation du personnel était considérée comme très importante, et des salles de cours et de révisions étaient utilisées. Ci-contre : l'école de montage des transistors (probablement rue de l'Agrafe). Si la MBLE améliorait sans cesse ses équipements
et méthodes, elle investissait aussi dans le capital humain. Citation
extraite du livre "50 ans avec le progrès" :
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Toujours la formation du personnel : Ci-contre, en 1963, la classe de langues (au 4e étage de la rue des Deux-Gares). Le cours était dispensé par une formatrice diplômée en langues.
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Ci-contre, le laboratoire de pratique. La prononciation était enseignée en salle de classe, au moyen des phonèmes, et la partie pratique était réalisée dans le laboratoire. Chaque participant était placé dans une cabine insonorisée équipée d'un magnétophone, pour les exercices. La bande enregistrée comportait une piste non effacable
contenant les exercices. La seconde piste était destinée à l'étudiant
pour les réponses, et pouvait être effacée. La formatrice pouvait à
tout moment entrer en communication avec le participant, qui pouvait
aussi demander l'assistance au moyen d'un bouton d'appel.
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L'entreprise mettait également le personnel à l'honneur lors de fêtes. Ci-contre, en 1986, les décorés de l'année.
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La M.B.L.E. reçut le «Prix Industriel» de la
Société Royale Belge des Ingénieurs et
Industriels (SRBII), en 1955. En octobre 1961 la M.B.L.E., entreprise belge aussi importante qu'innovante, eut l'honneur d'une visite royale. Tout cela n'empêcha pas l'entreprise d'être passée par des
difficultés conjoncturelles par la suite (baisse de vente des
semi-conducteurs et
des équipements à vocation militaire), et de devoir prendre des
décisions pénibles, comme en atteste un
passage du
rapport
d'activité de l'année 1967. Citation : Ces situations difficiles passées, la M.B.L.E. continua à croître dans les années suivantes, comme en attestent les tableaux juste ci-dessous.
4 : La M.B.L.E. en quelques chiffres. Quelques chiffres extraits de la brochure "connaître la MBLE", qui donnent un aperçu de l'extraordinaire développement de cette entreprise.
Nombre de personnes occupées au 31 décembre des années :
Répartition du personnel dans les différents services au 31 décembre 1973 :
Parmi le personnel à cette date, se trouvaient 650 dipômés de l'enseignement supérieur ce qui correspond à 12% de l'effectif total.
Evolution du capital et des réserves (en BEF ; 1€ = 40,33BEF)
Surfaces bâties des différents bâtiments (en m²), au 31 décembre 1973 :
L'investissement total pour ces différentes usines
représentait une somme
de l'ordre de 1.700.000.000 BEF en 1973.
Fin 1924, un accord est signé entre la M.B.L.E. (alors
en partie détenue par la SEM)
et
Philips, qui devient détenteur des droits de l'entreprise sur la
construction des ampoules d'éclairage. Ceci a fait suite à une bataille
acharnée entre différents constructeurs européens conçernant les
brevets et droits de vente de ces lampes électriques dans les
différents pays (voir lien "Philips en Belgique" ci-dessous pour plus
d'infos). Après guerre, ce fut une volonté
délibérée de la direction
d'intégrer certaines unités de production dans la
structure du géant Philips dès la signature du
Traité de Rome, le 25 mars 1957. Ceci avait pour but de
renforcer la position de la M.B.L.E. sur le marché européen et mondial,
mais aussi maintenir les
activités et l'emploi dans les différentes
unités. Le groupe Philips deviendra alors actionnaire majoritaire de la
MBLE. De cette manière, à la fin des années 60, un tiers des résitances non-linéaires vendues dans le monde provenaient de l'usine d'Evere, et Roulers était la plus grande unité au monde dans son domaine (condensateurs, potentiomètres). En 1966, la MBLE commença la distribution sur le marché belge du matériel Philips pour soudure industrielle : électrodes, transformateurs et redresseurs, appareils MIG et TIG, positionneurs. En 1967, la MBLE commenca à distribuer sur le marché belge les équipements Philips d'enregistrement magnétique, sonorisation, télévision en circuit fermé et projecteurs de cinéma 16, 35, et 70mm. En 1982 le groupe Philips réorganise ses structures en
Belgique, et le 4 janvier de cette année-là l'activité est renommée
"Philips & MBLE
associated". A cette date-là, monsieur Jacques Lagrange était
toujours administrateur délégué. L'entreprise redevient MBLE S.A. en juillet 1987. D'après quelques recherches dans le Moniteur Belge, la société "Philips & MBLE associated" a cessé d'exister en septembre 1988. La suite est à lire au § 10 "la fin de la MBLE"... |
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6 : L'électronique M.B.L.E. à destination du grand public. La M.B.L.E. n'a pas proposé d'appareils électroniques de grande consommation, vendus dans la distribution classique (téléviseurs, hi-fi,...). Par contre, l'entreprise a développé de l'électronique de hobby. Dès les années 60, des boîtes de construction (nommées
"kits") furent proposés : appareils hi-fi et de mesure, petits montages
de bricolage et
plus tard même des téléviseurs (en partie pré-assemblés et réglés, ou
non).
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A partir de 1972, ces kits furent vendus sous la marque Polykit. |
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Certains de ces kits étaient très performants, notamment les appareils de mesure et amplificateurs audio de puissance. A tel point que certains furent utilisés par d'autres constructeurs / assembleurs, comme Soundex , comme base pour certains de leurs amplis de sonorisation. A noter que certains de ces kits ont été vendus sous la marque Philips (références commençant par NL....) et aussi en France sous la marque Centrad (mêmes références que MBLE), notamment le générateur BEM004 (article incomplet de la revue Radio constructeur N° 235). Vu la quantité d'informations à ce sujet, voir ci-dessous les liens vers quatre pages à propos des kits (avant 1972, les Polykit, la table de mixage, le Fanakit). Voir aussi ci-dessous un lien vers un autre site (en néerlandais), proposant de nombreuses documentations Polykit.
7 : La M.B.L.E. et l'Expo 58 ... Bien entendu, la MBLE fut présente lors de l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, avec son propre pavillon... en forme de tube électronique ! Cette création fut dessinée par les architectes Thiran, Wybauw et Lesage. |
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Une particularité de ce pavillon: un volet métallique commandé électroniquement se déplaçait sous l'action du soleil, formant ainsi un écran à toute heure du jour. Bien entendu, tout le long de la visite, on pouvait découvir des panneaux explicatifs et photographies montrant les réalisations les plus remarquables. Venez en visite virtuelle (26 pages) dans ce magnifique pavillon! |
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En dehors de son pavillon privé, la M.B.L.E. fut présente aussi dans l'exposition, notamment au palais TELEXPO avec des avec des appareils de radiocommunications, radars, télécommandes à transistors et pièces détachées. Mais aussi dans la sphère de base de l'Atomium (groupe Belgo-Congolais de l'énergie nucléaire) avec des compteurs et détecteurs de radiations et des installations particulières.
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Clic sur le dessin ci-joint pour voir le plan de l'expo 58 en plus grand... |
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8 : Identité visuelle de la M.B.L.E. Au fil du temps, les logos (identité visuelle) de la firme ont évolué. Le lettrage, l'encadrement de celui-ci ont varié avec les années, et plusieurs logos ont existé. En voici quelque-uns. Il est fort difficile de dater avec précision les périodes, il est juste possible de voir leur présence au fil du temps sur différentes publicités ou publications.
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Sur les plus anciens documents (début années 50), on trouve le logo ci-contre. Les 4 lettres, avec les points de séparation, sont incluses dans un rectangle noir aux coins arrondis.
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C'est un peu avant 1958 que ce magnifique logo de "style atome" apparaît. Deux mains stylisées entourent précautionneusement un noyau autour duquel gravitent 3 électrons. Apparaît vers 1958-59 et est encore visible sur des documents des années 70. Ce logo était présent un peu partout, y compris sur les boîtes de composants !
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Une première présentation de ce logo, un peu moins épurée. Cette version-ci apparaît sur quelques revues techniques de 1956-57.
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Une autre "signature" sur certaines publicités des années 60, avec une police de caractères différente.
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Dans les années 70, apparaît cette écriture "normalisée", et sans les points de séparation entre les lettres.
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Fin des années 70, un nouveau logo apparaît. Il est encore utilisé dans des publicités du début des années 80.
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9 : Publications de la M.B.L.E. En tant que très important producteur de composants et systèmes, l'entreprise a publié nombre de dossiers techniques, documentations, livres de caractéristiques de composants (les fameux "pocket book"), publicités... mais également quelques journaux informatifs.
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La revue «Allo... MBLE» était destinée au personnel de la
société, et comportait des informations sur la vie interne :
promotions, mariages, naissances... et aussi des articles proposés par
des membres du personnel.
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Certains dossiers techniques avaient des couvertures au graphisme très moderne, totalement dans le style de l'époque, comme ce catalogue des semi-conducteurs des années 50 (clic sur la petite image pour voir la totalité)
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Editée trimestriellement à partir de 1958, la « Revue MBLE »
est une publication de niveau
universitaire présentant divers travaux de recherche et études de la
MBLE.
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Toujours dans les années 50-60, des fascicules "Informations Electroniques" sont édités : il s'agit de présentation technique de composants, ou de nouveaux schémas d'application.
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En 1960 apparaît la revue "Techniques nouvelles". D'abord éditée au format "journal", cette publication prend le format "revue" au début des années 70. Le contenu est technique, présentation d'activités de la société mais aussi de sujets de développements plus généraux.
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Dans les années 70, la présentation de la revue change un peu mais plus son format. Elle traite toujours de sujets techniques, et d'évolutions importantes (au milieu des années 70, un article présentait les scientifiques qui ont découvert l'ADN, par exemple). Cette revue cesse de paraître en décembre 1977.
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A partir de mars 1977, la division "composants électroniques" publie le News Bulletin, qui présente la gamme de pièces fabriquées et donne des conseils pour le choix et l'utilisation de celles-ci.
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En avril 1976 apparaît la revue "Hobbyrama", destinée à la présentation des kits Polykit.
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Hobbyrama était destinée à faire connaître la gamme Polykit, donner des conseils d'utilisation et de montage, des informations pour les débutants... Cette publication remplacera les numéros spéciaux de "Techniques Nouvelles" qui avaient pour but ces présentations des kits.
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Voir le §5 "la MBLE et Philips" qui décrit les dernières années de la MBLE et les multiples modifications d'organisation, suivant les changements internes du groupe Philips en Belgique dans les années 80. En novembre 1988, Philips Belgique procède à un licenciement
de 810
personnes dans le département "industrie" de Louvain, faisant craindre
pour l'emploi aussi dans la MBLE (2). Début 1989, les ateliers mécaniques de Wavre et Evere furent transférés sur le site de Philips Louvain, dans l'espace libéré par la fin de l'activité Audio. (14) A la fin des années 80, il n'est déjà plus mention nulle part
du site de Grâce Hollogne (près de Liège), date de fermeture inconnue. Début 1990 une nouvelle réorganisation fut mise en place avec
notamment la création d'une société autonome MBLE défense S.A.,
devenant une partie du groupe Thomson-CSF (association avec le groupe
Philips). Une unité de fabrication fut crée à Tubize en 1991. En août 1990, 130 licenciements ont lieu à la MBLE, suivis de 343 (dont 200 ouvriers) annoncés en décembre. Il restait 1268 personnes employées par la MBLE en décembre 1990. (4) En janvier 1991, le groupe Philips crée deux nouvelles
sociétés. La
"S.A. Philips Components Industrial" qui reprendra les usines de
Roulers et
d'Evere, et la "S.A.Philips Semiconductors Industrial" qui reprendra
les
activités des usines d'Anderlecht. (4) L'activité circuits imprimés du boulevard Herbette fut stoppée
fin 1991, avec de nouveaux licenciements de 214 personnes. (5) Dans les années 90, le groupe Philips va continuellement remanier son organisation en Belgique, revendre ses filiales, et la MBLE disparaît définitivement en 1995, toutes ses activités absorbées par d'autres structures de Philips, stoppées, ou revendues. En 1998, Philips revend sa division "Philips Components Industrial" à BC-Components. (10) Ceci concerna les anciens sites MBLE d' Evere et de Roulers. En 1999, des réorganisations ont encore lieu sur ces deux sites avec pertes de 225 emplois. (11) Le 22 décembre 2006, Philips Semiconductors Industrial devient
"NXP Semiconductors Belgium". (acte disponible sur le Moniteur Belge) L'usine de Wavre fut revendue en janvier 1998 au groupe Panta
Electronics, et la même année l'usine d'Anderlecht (rue de l'Agrafe)
fut définitivement fermée. (15) Le
grand bâtiment de la rue des Deux-Gares existe
toujours (2022) et est maintenant utilisé par
Infrabel (gestionnaire du réseau de chemin de fer belge). Tous les
vieux
ateliers à
l'arrière ont été
détruits et l'espace dégagé est maintenant à usage de parking. Il ne
reste toutefois d'origine que les murs extérieurs, l'intérieur ayant
été totalement vidé et modifié. Le site d'Evere a été utilisé après la
fin de la MBLE comme
fabrique de composants sous la marque BC-components (ex-Philips) puis
Vishay, puis
délaissé lors de la fin de l'activité en 2008 (9). Le bâtiment de la rue de l'Agrafe existe toujours. Il est
devenu en 2013 un
complexe d'appartements de luxe, nommé «La Bonneterie». (12) Le bâtiment du Boulevard Maurice Herbette existe toujours et a également été reconverti en appartements, en 2003. Le bâtiment de la Rue Bara (N°129) semble ne plus exister comme il était à l'époque de la MBLE, on voit encore des traces de l'ancien mur de pignon mitoyen au N°127. Le terrain est à usage de parking à l'heure actuelle, avec encore un bâtiment au fond dans lequel se trouve un commerce de détail. Le N°151 de la rue Bara (ou se trouvait le show-room Polykit) n'existe plus, un bâtiment récent est érigé à cet endroit et porte un autre numéro (plus de numéro entre le 145 et le 153 dans cette rue). Il est possible que ces deux adresses faisaient partie d'un même (grand) bâtiment à l'époque. L'usine de Roeselare / Roulers a encore fonctionné plusieurs années (production de condensateurs pour le groupe BC-components / Philips) mais avec réduction progressive du personnel. (10) Elle a finalement fermé en 2008, après la reprise de BC-components par le groupe Vishay. (9) Pas plus d'infos pour le moment... Documentation et information recherchées !
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11 : Sources d'information et références.
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12 : D'autres pages de ce site à propos de la M.B.L.E. : Les tout-débuts, quai du Halage Les bâtiments rue des Deux-Gares en 1948 Le site de la rue des Deux-Gares, au fil du temps Les bureaux d'études et les laboratoires sur site de la rue des Deux-Gares Quelques lignes de production, années 50-60 La construction des tubes cathodiques en 1955 La construction des varistances, dans les années 60 L'entreprise et ses réalisations en 1973 Visitez le magnifique pavillon M.B.L.E. à l'Expo 58! Les bâtiments rue des Deux-Gares en 2002 Boîtes de constructions M.B.L.E. avant 1972 Boîtes de constructions Polykit, à partir de 1972 Un Polykit particulier : la table de mixage Les accessoires pour chaîne Hi-Fi Diverses publications techniques intéressantes (page 1) Diverses publications techniques intéressantes (page 2) Quelques photos du drône "Epervier" Quelques photos des tests des tubes SQ Les débuts de l'automation industrielle La fabrication des potentiomètres ajustables "metal glaze" (cermet) Equivalences des anciens tubes de la marque ULTRON Octobre 1961 : visite royale à la MBLE.
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