Automatismes
construits par la M.B.L.E.
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Les années 60 ont vu les débuts de l'automatisme et de
la régulation en milieu industriel.
C'est principalement avec la généralisation des
semi-conducteurs que cette évolution aura été possible. Il était bien
sur faisable de créer des automatismes avec la technologie des lampes
(quelques illustrations ci-dessous), mais leur encombrement,
consommation et durée de vie rendait cela assez lourd et
coûteux.
L'usage des semi-conducteurs va permettre la création de
capteurs, de calculateurs et de régulateurs performants. Voici quelques
exemples de productions de la M.B.L.E. dans ce domaine.
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Fin des années 50, unité de comptage. Ce matériel
est intégralement à lampes, y compris les lampes spéciales indicatrices
type E1T.
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L'appareil de comptage à plusieurs décimales, vu
de derrière. Le câblage est conséquent. Un des modules est posé à côté
du châssis.
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L'unité de comptage avec son tube indicateur.
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Un voltmètre digital en 1960. Celui-ci affiche la
mesure sur des afficheurs nixie type Z510M, dont le pilotage est assuré
par des thyratrons Z70U. Ces thyratrons permettaient également la
réalisation des relais à seuils sur des mesures analogiques, et de
détecteurs capacitifs. Les seuils sur mesures analogiques font partie
des fonctions utilisées en automatismes industriels.
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En 1962, les relais statiques "Norbit"
apparaissent. Il s'agit d'ensembles de logique combinatoire, à
transistors, montés
dans des modules en plastique. Il ne s'agit pas encore de circuits
intégrés, mais ici d'unités pré-assemblées et prêtes à l'emploi, avec
des
fils permettant l'interconnexion de ces unités entre elles. Chaque
unité avait une
fonction particulière, et était repéré par un point de couleur. Ces
modules fonctionnaient sous 24V DC.
Cette technologie n'étant plus employée
aujourd'hui, seuls quelques modules sont montrés ci-dessous, pour
information.
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Unité de base, à fils de connexion. Ce type
d'unité pouvait réaliser différentes fonctions, selon le modèle
(fonction NI, inverseur, émetteur-suiveur, ampli...).
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Unité à moyenne puissance, permettant un courant
de sortie plus élevé qu'une unité "ordinaire";
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Châssis pour montage des unités de base, avec
borniers de connexion.
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Double unité de puissance. Ceci permet de piloter,
par une sortie d'un module, une charge plus puissante (lampe, relais,
klaxon...).
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Unité de comptage triple, chaque compteur étant
composé de trois modules de comptage (bistable), pouvant être cascadés
entre eux.
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Module de temporisation permettant des retards de
0.1 à 60 secondes.
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Cellule de détection photoélectrique, en boîtier
moulé et avec lentille réglable (1962).
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Source lumineuse pour la cellule photoélectrique
(1962). Les LED n'étaient pas encore découvertes, il était fait emploi
d'un ampoule à incandescence.
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Dans les années 60 apparaît la technique des
moteurs pas-à-pas. Ces moteurs permettent de se positionner très
précisément, et de rester "statiques" sur une position donnée. Leur
vitesse peut être contrôlée. Ces moteurs vont permettre le
développement de machines complexes, puis des robots. La M.B.L.E. a
développé ces moteurs, et bien entendu les électroniques de pilotage, à
partir de 1964.
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Un rack destiné à contenir les modules
électroniques de pilotage de moteurs pas-à-pas.
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En 1974, le développement des détecteurs de
proximité inductifs. Ces détecteurs sont encore utilisés en industrie
aujourd'hui et sont toujours basés sur le même principe de
fonctionnement.
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En 1975, le développement des calculateurs
industriels, plus tard nommés automates programmables.
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Une armoire électrique équipée de matériel
d'automation programmable, en 1975.
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