Récapitulons (voir première
, seconde, troisième et quatrième pages de
cette restauration).
Après la découverte visuelle, l'état des lieux, le
relevé de schéma, la réparation des premiers composants, le remontage
mécanique et le début de l'électronique (voir pages
précédentes), état des
lieux à ce stade :
- L'alimentation est remise en état et en ordre
- L'ampli BF final et la lampe de détection / préampli
BF
fonctionnent
Il reste donc toute la haute-fréquence (3
lampes) à
remonter et tester, puis les réparations cosmétiques et enfin remontage
final dans l'ébénisterie !
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Pour la partie HF, il reste un peu de montage mécanique
à faire.
Remise en place de l'axe du bouton de commande des
stations (sous le châssis)... Autour
de cet axe viendra s'enrouler la ficelle de commande du condensateur
variable.
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Le gros condensateur variable peut enfin reprendre sa
place.
Après le remontage, rétablissement des connexions
électriques sur cette pièce (photo prise avant les reconnexions).
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Les lampes haute fréquence (ci-contre les deux 24A)
avaient leurs connexions de grille fortement corrodées.
Nettoyage à la paille de fer... également les connexions
aux sockets de ces lampes.
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Toutes les lampes HF ont repris leur place sur le
châssis.
Mise sous tension, contrôle des polarisations de ces
lampes...
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Et en connectant une antenne (photo ci-contre), cela
donne quoi ?
En GO, musique ! Avec la bonne réception de deux stations :
RTL et Europe1. Moins forte, réception aussi de la BBC. Dans la cave, avec un bout de fil comme antenne,
pas mal pour un tel vieux cheval ! En PO une station captée faiblement
: depuis l'arrêt des puissants émetteurs de la RTBF et d'un Hollandais
proche, plus grand chose à capter avec l'antenne dans la cave... Avec
l'antenne du grenier, la situation s'améliore.
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Pour pouvoir régler plus facilement les stations et
faire un test plus approfondi, remontage de la roue de commande du
condensateur variable.
La ficelle est cassée... Et le remplacement, ce n'est
pas vraiment ce que je préfère faire...
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Sans s'énerver et avec un peu de patience, on y arrive
bien...
Il est maintenant possible de commander le condensateur
variable par l'axe du bouton.
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L'accord pouvant être règlé plus précisement, connexion
de cet appareil au générateur HF modulé.
Un simple câble BNC vers douilles bananes, connexion à
l'antenne du poste, pas trop de signal. Les petits ajustables placés en
parallèle sur chaque cage du condensateur sont réglés pour un maximum
de signal condensateur variable à mi-course. Certains ajustables ne
servent qu'en GO, réglage identique...
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Le signal en sortie de détection présente une légère
asymétrie.
Vu qu'il s'agit d'une détection plaque, c'est
compréhensible : la lampe est utilisée dans une partie non linéaire de
sa courbe de fonctionnement (justement pour qu'elle détecte). Cela
reste acceptable et en réception le son est clair et intelligible. En
1933 le concept de hi-fi n'était pas encore connu !
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Réglage final des polarisations des G2 des lampes HF.
Les grilles de ces 3 lampes et de la détectrice reçoivent la même
tension de polarisation,
issue de la grosse résistance.
Règlage
du collier de la résistance, mise sous tension, mesure et essais...
Puis coupure, règlage et nouveaux essais... C'est avec une tension de
75-76V que le meilleur point de fonctionnement des lampes (et donc le
moins de distorsion) est trouvé.
Muette depuis combien de décennies ? Cette radio revit
enfin !
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Voici le schéma définitif de cette radio, avec quelques
relevés de
tensions. Les mesures ont été réalisées avec une lampe de sortie 47
asez faible : une bonne 47 consomme plus et on doit retrouver environ
13V à sa cathode, la tension après R8 chutant à environ 245V.
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Le cadran en Rhodoïd était déformé.
Après léger chauffage de celui-ci, pour l'assouplir, il
est placé entre deux plaques métalliques, avec un lestage. Une feuille
de papier est insérée de chaque côté du cadran pour éviter qu'il ne
colle aux plaques pendant le refroidissement. Cette compression est
conservée pendant quelques heures, essais à faire...
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La façe avant est une plaque de cuivre épais et peint en
noir, mais qui a quelques manques à la peinture (autour du bouton
d'allumage notamment).
Léger ponçage avant peinture. Les deux points rouges et
bleus (qui sont emboutis et peints dans les "cuvettes") sont recouverts
d'une petite étiquette autocollante découpée à l'emporte-pièce : pour
ne pas y
mettre de la couleur noire... Cette étiquette sera enlevée après
peinture...
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L'ébénisterie dépoussièrée. Si elle est en bon état, par
contre elle aura besoin de soins tout de même (contrairement au
premiers constats, revoir la première page) : le dessus est marqué par
d'anciennes traces
d'humidité. La toile du haut-parleur présente une déchirure, et de plus
est terriblement sale.
Préparation avant rénovation...
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Vue de l'arrière, après nettoyage de l'intérieur.
Curieusement il y a une petite découpe dans le fond, et
cela semble d'origine. Accès au tambour ou à la ficelle du condensateur
variable ? C'est dans cette zone, en tout cas.
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Le premier condensateur variable est pris en série avec
la connexion d'antenne. Il est monté sur une petite plaque de bakélite,
sur le côté de l'ébénisterie. La connexion au châssis se fait par un
petit câble souple et une fiche banane (voir photo suivante).
Cette pièce est intacte, ici démontée pour la rénovation
de l'ébénisterie.
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Après plusieurs séances de chauffage puis
refroidissement entre deux plaques métalliques, le cadran a pratiquement repris sa
forme originale, il peut être remonté.
La fiche banane est la connexion d'antenne sur le
condensateur variable de la photo précédente.
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La face avant présente nettement mieux une fois repeinte.
L'aspect "craquelé" a pu être conservé, il n'y a pas eu de réaction
entre l'ancienne peinture et la nouvelle appliquée dessus en plusieurs
couches.
Les petits emboutissages avec points colorés avaient été
protégés lors de la peinture, ici on revoit la couleur d'origine après
enlèvement des étiquettes.
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Derrière la face avant se trouvait un ancien "plastique"
transparent (rhodoïd ?), supportant aussi le logo.
Hélas ! Le plastique est déformé et le logo (simple
papier imprimé) est bien abîmé...
Décidément !
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Pour refaire le logo, l'ancien a été numérisé à 600DPI.
Ensuite, traitement, pixel par pixel (agrandissement à 400%) pour le
redessiner sur base de l'ancien avec le logiciel GIMP...
Sur la capture
d'écran ci-contre, vue à 100% de l'image.
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Quand on aime, on ne compte pas... Ce fut plusieurs
heures nécessaires pour redessiner au mieux l'ancien logo. La couleur
dorée n'est pas 100% identique, mais une fois collé derrière un nouveau
plastique, cela devrait faire bonne impression !
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Préparation du nouveau film plastique qui viendra
derrière la face avant.
Découpe du passage des axes des commutateurs et
potentiomètres avec un emporte-pièce.
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Une fois le plastique collé à la face avant, collage du
logo (imprimé après avoir été refait avec logiciel de dessin, voir
ci-dessus). Cela présente tout à fait bien.
La face avant a alors pu être remontée. Elle tient au
châssis par les vis des potentiomètres.
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Les boutons nettoyés et remis en place également.
On commence à en voir la fin...
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L'ébénisterie a été superbement remise en état par l'ami
Roger.
Contrairement aux premières apparences, elle était très
abîmée : placage craquelé et boursouflé par endroits, petits manques,
jointures (bords) fissurées. Après remise en état, il a fallu utiliser
un vernis plus sombre que celui d'origine, pour masquer les réparations
assez profondes.
Et, bien sur, un nouveau tissu de haut-parleur :
l'ancien étant déchiré et irrécupérable.
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Une autre vue. Ce poste présente maintenant très bien et a un
fonctionnement tout à fait satisfaisant, eu égard à sa technique et aux
lampes qui ne sont plus performantes à 100%.
Voila un appareil qui revient de loin : il avait souffert de
conditions de stockage peu optimales entraînant corrosion et
dégradation du bois. Plus, bien sur, les pannes habituelles de ces
vieux coucous : composants, connexions, lampes...
Une belle pièce radio belge, restaurée, et qui rejoint la collection...
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Enfin !! Commencée le 18 août, cette
restauration s'est terminée le 09 novembre.
De tels travaux ne doivent être entrepris que sur des appareils
vraiment rares et en valant la peine. Celui-ci en est un, bien
sur.
Retour 4e étape de cette restauration : L'électronique !
Retour 3e étape de cette restauration : Le remontage !
Retour 2e étape de cette
restauration
: La réparation des composants !
Retour 1e étape de cette
restauration
: Etat des lieux !
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© Radiocollection.be, Thierry Magis 2019
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