Réalisation
d'un sélecteur audio / zoneur.
Encore une réalisation pour projet d'expo musée,
quand il verra le jour.
La plupart des réalisations
et réparations décrites sur ce
site sont destinées à ce projet.
Plusieurs animations sonores,
audio, et même vidéo sont prévues et
déjà réalisées pour "alimenter" des appareils anciens et leur
fournir sons et images.
D'autres
sont déjà réalisées mais pas encore
décrites sur ce site... Cela viendra sans doute.
Et enfin, une autre est encore à
l'état d'étude au moment de la rédaction de cette page-ci.
Et voici encore une réalisation supplémentaire, destinée à
l'animation
sonore de plusieurs espaces (d'une exposition) proches.
Le but recherché est de pouvoir lancer différents extraits
sonores (jingles, pubs...) différents en fonction de commandes externes
(télécommande, interrupteurs, détecteurs de présence...).
- Les entrées de commande devront être isolées galvaniquement
du reste du circuit.
- Les signaux
audio devront être envoyés vers différents amplis / haut-parleurs, en
fonction de l'extrait sonore choisi.
- Il n'y aura qu'un seul extrait
sonore joué à la fois, pour éviter la cacophonie.
- L'extrait sonore est lu tant que l'entrée correspondante
est active. Si l'entrée est désactivée, la lecture s'arrête.
- Si l'extrait sonore se termine alors que l'entrée est
encore active, la lecture stoppe (pas de répétition).
- Si plusieurs entrées sont actives en même temps, c'est
l'extrait sonore de rang le plus haut qui est joué.
- Le système devra être autonome et ne pas faire appel à des
lecteurs audio électromécaniques (lecteurs CD, K7, Minidisc ou autre).
- L'ensemble devra être prêt à fonctionner à la mise sous
tension, sans
devoir initialiser de lecteurs MP3 ou programme informatique.
- Le point précédent exclut tout système basé sur un PC ou
autre micro ordinateur et logiciel.
- Le montage devra avoir des fonctions de test incluses
(simulation des entrées de commande et pré-écoute)
Voila en quelques mots le cahier des charges de
ce projet...
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Oui ... enfin non, ce n'est pas un modèle de compacité...
Construction sur cartes format "euro" avec connecteur,
et installées dans un rack 19 pouces. Ce système est réalisé avec des
composants
traditionnels et ce type de montage permet une maintenance (ou même
modification) aisée.
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Voici le schéma synoptique ce ce système.
Les différents blocs représentés sont chacun une carte
dans le rack, voici la description ci-dessous.
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Le bloc à gauche est le module d'entrées. Les connexions
des signaux d'entrées se font sur une prise DB9 et sont directement
raccordés aux opto-coupleurs. Derrière les opto coupleurs, 8 portes
NAND à trigger de Schmitt assurent un signal sans "rebonds" vers la
logique de commande. Ces signaux "propres" vont sur le connecteur de
fond. L'alimentation provient du module sonore. 8 LED montrent l'état
des entrées. Un commutateur permet une fonction de test local, sans
devoir utiliser les entrées externes. En position "auto", ce
commutateur ne pilote aucune des entrées.
Le bloc nommé "module sonore" est le coeur du système.
Il contient le circuit sonore "SOMO" qui va lire les pistes musicales
en fonction de l'entrée choisie. Ce module contient aussi un décodeur
binaire vers BCD qui pilote le reste des IC, en fonction de l'entrée
choisie. Un afficheur 7 segments indique la piste sonore choisie, et si
elle est en lecture ou non (point décimal allumé en lecture). Les
sorties audio du SOMO sont tamponnées et passent pas un filtre
passe-bas, puis sont envoyées au module multiplexeur analogique. Un
interrupteur permet d'envoyer aussi le son (en mono) vers un ampli de
contrôle, mais aussi d'injecter un signal de 1kHz, mélangé au signal
audio : ceci permet de localiser / tester les sorties audio en fonction
de l'entrée choisie.
Le bloc nommé "multiplexeur analogique" va envoyer le
signal provenant du lecteur SOMO vers
8 sorties stéréo distinctes. La sortie en cours est
dépendante de la piste sonore choisie par une des entrées ou par le
commutateur de test. Ce bloc contient des interrupteurs C-MOS et un
étage tampon analogique par sortie. Une sortie audio permanente
(toujours avec
signal audio quel que soit la piste musicale choisie) est prévue aussi,
pour tests.
Le bloc nommé "ampli de contrôle" contient un petit
ampli mono et un haut-parleur local : ceci permet de tester la
fonctionnalité sans devoir connecter un ou des amplis extérieurs au
système. Ce bloc contient aussi le générateur de test 1kHz.
Enfin, l'alimentation fournit les tensions positives et
négatives pour le module sonore et le multiplexeur, ainsi que les
tensions pour l'ampli de contrôle.
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Le premier circuit assemblé fut le module sonore, car il
fallait faire pas mal d'essais...
Carte d'essais à pastilles et connecteur de fond (pour
aller dans le rack).
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Une autre vue...
Le lecteur SOMO est visible à l'avant plan.
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Côté soudures...
Pas mal de fils volants pour les essais, et alimentation
par une source externe : plus facile pour faire les essais que si la
carte est déjà dans le rack...
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Voici le schéma définitif de la partie logique du module
sonore.
Explication ci-dessous...
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Le
coeur du système est bien sur le lecteur SOMO
(lien vers page d'explications sur ces modules). Ces lecteurs audio
autonomes, construits par 4D Systems, sont épatants. Celui-ci est
piloté par ses entrées ADKEY1 et ADKEY2.
Placer une résistance de 100k entre la masse et
ADKEY1 arrête la lecture en cours.
Placer différentes valeurs de résistances entre la
masse et ADKEY2, permet de choisir la piste sonore (contenue sur
la carte
mémoire) qui va être lue. Par cette fonctionnalité, il est possible de
choisir entre 8 pistes sonores, ce qui est bien suffisant pour cette
application-ci. Pour pouvoir choisir plus de pistes sonores, il faut
passer par l'entrée "série" et y envoyer des ordres, ce qui nécessite
un micropocesseur. La choix est fait ici de rester avec une
électronique "simple", du moins "sans programmation"...
Ces deux entrées ADKEY se commandent par des impulsions,
donc
il faudra des monostables pilotés par les entrées digitales du système.
Pour commuter les résistances de choix de piste, il est possible de le
faire par des interrupteurs CMOS et ici c'est un 4051 qui est utilisé :
il a une sortie commune (reliée à l'entrée ADKEY2 du SOMO) et 8 entrées
(reliées aux résistances dont le point commun va à la masse). La
résistance de 100k (stoppant la lecture par action sur ADKEY1) peut
être communtée par un transitor NPN. Par contre, pour des commandes
avec résistances faibles (comme celles de choix des pistes), cela ne
fonctionne pas correctement avec des transistors, il faut utiliser des
commutateurs CMOS.
Précision importante : le point commun des résistances
de choix de piste doit être relié à la masse, selon la note
d'application du SOMO et comme représenté sur le schéma. Mais il est
apparu lors des essais que pour un fonctionnement très fiable, il est
nécessaire de connecter cela au point de masse le plus proche du SOMO,
idéalement près du condensateur de découplage et des broches de masse
du SOMO. Dans le même ordre d'idées, il est indispensable de découpler
correctement les alimentations de tous les circuits intégrés avec des
condensateurs céramique de qualité (dessiné sur le schéma).
C'est donc IC 4 (4051) qui effectue le choix des pistes
à lire. Le choix de l'entrée commutée sur la sortie commune est
dépendant de la valeur binaire sur les 3 entrées de commande A, B et C.
Mais pour que les interrupteurs commutent il faut aussi que l'entrée
INH soit au niveau logique bas. Pratique : par cette entrée INH il va
être possible de commuter un bref instant la résistance de choix de
piste... Cette fonction monostable est assurée par la porte NAND IC7B.
La porte NAND IC7D fait une fonction de temporisation à
l'allumage du système. Pendant un certain temps (dépendant de R20 et
C11), la sortie de cette porte est active et via l'inverseur IC7A
"paralyse" IC7B, forçant la sortie de celle-ci à l'état haut et donc
inhibant IC4. Egalement pendant cette temporisation, T2 conduit,
forçant l'entrée
VOL+ du SOMO à la masse : ceci augmente le niveau de sortie de
celui-ci, afin d'avoir un bon rapport signal-bruit (voir partie
analogique ci-dessous).
Une fois la sortie de IC7D passée à zéro,
l'initialisation est terminée et le module est prêt à fonctionner.
IC6 est une encodeur de priorité CMOS type 4532 : il
possède 8 entrées digitales (D0 à D7) et trois sorties BCD (Q2, Q1 et
Q0). Ces trois sorties correspondent à l'entrée digitale active (entrée
D0 active, sorties = 000 ; entrée D1 active, sorties = 001 etc...). Si
deux entrées sont actives en même temps, les sorties BCD vaudront la
valeur de l'entrée digitale de rang le plus haut. Ces trois sorties BCD
sont connectées aux entrées de sélection du 4051 (IC4). Ainsi la
résistance correspondant à la piste à lire sera commutée en fonction
d'une des entrées digitales.
Pour générer l'impulsion de démarrage (par l'entrée INH
du 4051), la sortie GS de IC6 est utilisée. Cette sortie est à 1 quand
une des entrées est active. Cette sortie va piloter le monostable sur
la porte IC7B (largeur d'impulsion dépendant de C25 et R21). La sortie
de IC7B va passer un bref instant à zéro lors du choix d'une entrée, et
va lancer la lecture de la piste correspondante.
Lorsque le SOMO est en lecture, sa sortie BUSY passe à
l'état zéro. Ce signal est inversé par IC7C et commande le
transistor T1 : celui-ci allume une LED indiquant que le SOMO est en
lecture. Ici c'est le point décimal de l'afficheur 7 segments qui est
utilisé.
Pour stopper la lecture quand l'entrée de sélection
passe à zéro, il faut générer une autre impulsion qui activera T3 pour
arrêter le SOMO. Cette impulsion est générée par le monostable
construit autour de de IC8C. Quand aucune entrée de IC6 (4532) n'est
active, sa sortie EOUT est active. Cette sortie s'active quand l'entrée
repasse à zéro, et va commander IC8C via C14 : la sortie de cette porte
va passer un bref instant à zéro (largeur d'impulsion dépendant de C14
et R13). Ce signal est inversé par IC8D qui pilote le transistor T3 un
bref instant, et stoppe ainsi la lecture.
Les trois sorties Q0, Q1 et Q2 ainsi que EOUT sont
rapportées également sur le connecteur de fond, pour piloter le
multiplexeur analogique (voir ci-dessous).
Un affichage digital 7 segments montre la piste en cours
de lecture : le décodeur BCD / 7 segments est IC5, un 4543. Seulement,
si on connecte directement les entrées BCD de IC5 sur les sorties de
IC6, l'affichage vaudrait 0 pour la piste 1, 1 pour la piste 2 ect...
C'est la raison d'être de IC9 (4008). Il s'agit d'un additionneur
binaire 4 bits (demi octet). Les 3 entrées A1, A2 et A3 du premier demi
octet sont reliées aux sorties de IC6. La 4e entrée (A4) est à mise à
zéro. La première entrée B1 du second demi octet est connectée à la
sortie GS de IC6 (qui passe à un quand une des entrées est active), les
trois autres entrées de ce demi-mot étant mises à zéro. De ce fait,
lorsqu'aucune entrée n'est active, le second demi octet vaut zéro et
donc l'affichage indique zéro. Maintenant, si la première entrée de IC6
passe à 1, les sorties Q0, Q1 et Q2 valent toujours zéro mais GS vaut
1. Ainsi, l'additionneur IC9 additionne la valeur 1 du second
demi-octet au premier demi-octet : l'affichage indique bien 1,
correspondant à l'entrée en cours. Et pareil pour n'importe quelle
entrée : l'afficheur affiche 0 si aucune entrée active, et de 1 à 8
pour les 8 entrées digitales.
L'afficheur, son décodeur et l'additionneur sont bien
sur tout à fait facultatifs dans le montage, qui fonctionne
parfaitement sans !
L'alimentation du module est symétrique pour la partie
analogique. le +5V sert aussi bien pour l'analogique que pour les IC
CMOS et le 7805 est monté sur un petit dissipateur. Le -5V est destiné
aux amplis opérationnels du filtre et de la préamplification (voir
ci-dessous). Le LM317 génère du +4.3V pour alimenter le SOMO. Dans tous
mes montages avec ce lecteur, je lui met toujours un régulateur de
tension indépendant : l'ensemble du montage est plus stable et
nettement moins "bruyant" sur les sorties audio.
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Cela
se remplit au fur et à mesure du montage des
composants... Circuit déjà fort chargé et pas mal modifié, qui sera
totalement reconstruit (pour être plus fiable) après essais et
validation.
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Le
SOMO donne un très bon signal de sortie mais hélas il
y reste un "résidu" (sans doute signal d'horloge interne) aux alentours
de 200kHz. Il faut donc filtrer le signal avant usage vers
installations audio. Même si théoriquement pas audible, ce signal
provoque "quelque chose" à l'audition. Détection dans les circuits BF ?
Je n'ai pas l'explication mais comme c'est audible, autant le filtrer.
Trace du haut : signal avant filtre passe-bas, signal du
bas : après le filtre (qui déphase aussi le signal c'est pourquoi les
deux sinusoïdes sont inversées).
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Voici le schéma définitif de la partie analogique du
module
sonore.
Explication ci-dessous...
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Les sorties audio du module SOMO sont connectées sur R9
et R10. Celles-ci sont amplifiées (ou plutôt tamponnées puisque le gain
vaut 1) par IC11B et IC12B.
Les amplis opérationnels IC11A et IC12A sont montés en
filtres passe-bas destinés à éliminer la composante HF présente en
sortie du SOMO. Les sorties de ces deux filtres sont rapportées au
connecteur de fond via des condensateurs. Les signaux passant par les
10µF vont directement vers les prises Cinch de sorties audio
permanentes. Les signaux passant par les condensateurs de 33µF vont
vers les sélecteurs analogiques (zoneur). Voir ci-dessous la
description du multiplexeur analogique.
Par les résistances R6 et R8 et via les amplis-op IC13A
et IC13D, il est possible d'injecteur un signal de test 1kHz si
l'interrupteur S2 est bien positionné. Ce signal provient du module
amplificateur et peut servir à tester une sortie audio même en
l'absence de signal provenant du SOMO.
Les sorties du SOMO, après préamplification, peuvent
être envoyées vers l'ampli de contrôle via IC13B et IC13C qui forment
un sommateur, avant envoi vers l'ampli de contrôle, qui est mono.
L'interrupteur S2 permet de couper ce signal vers l'ampli.
Cet interrupteur S2 est donc à double fonction : soit
pour injecter le 1kHz, soit pour envoyer le signal vers l'ampli de
contrôle. Il a un point milieu, position dans laquelle aucune de ces
deux fonctions n'est réalisée.
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La platines est encore un peu plus remplie, toujours en
version prototype... et sera
encore modifiée,
avantage des platines d'essais.
Une face avant en plastique fumé est mise en place,
permettant de voir l'afficheur.
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Une autre vue...
Par la suite une autre découpe sera
faite dans la face avant pour donner accès à la carte mémoire du module
SOMO.
Au moment de cette photo, il restait encore quelques
adaptations à faire sur ce circuit, notamment pour l'affichage 7
segments (montage de l'additionneur 4008).
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Le module est placé dans le rack, à côté du module
d'entrées. Cela prend forme !
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Voici le schéma du module d'entrées. 8 opto coupleurs
assurent l'isolation galvanique, et le commutateur S1 permet de faire
un test sans devoir connecter les entrées. A la suite des
opto-coupleurs, les portes NAND à trigger de Schmitt empêchent les
"rebonds" éventuels des entrées ou du commutateur de test. 8 LED
commandées par 8 transistors permettent de voir l'état des entrées. Les
signaux des entrées, ainsi isolés et mis en forme, sont rapportés au
connecteur de fond, pour aller piloter les entrées du module sonore
(voir ci-dessus).
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Voici une vue du dessus des modules sonore (pas encore
totalement fini lors de la photo) et d'entrées.
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A ce stade, les entrées pilotent le module sonore, qui
lit les fichiers choisis via ces entrées.
Reste à monter le multiplexeur analogique (zoneur), l'ampli de contrôle
et
l'alimentation.
Pour ne plus avoir des fils allant vers une alimentation
de labo, l'étape suivante fut de monter l'alimentation définitive dans
le rack.
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Voici l'alimentation câblée dans le rack (à droite), et
le module de multiplexage analogique était en cours de construction au
moment de la photo.
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Une autre vue du rack, avec des marquages provisoires
sur le module d'entrées.
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Vue du dessus de l'alimentation. Le transfo torique
multi-sorties (de récupération) est fixé sur le côté du rack. Le
câblage 230V ne passe pas par un circuit imprimé et est câblé à côté du
transfo. Prise secteur, interrupteur et fusible sont
rapportés en face avant sur une tôle. Les connexions AC des secondaires
du transfo vont au
connecteur de fond de la carte alimentation.
Cette carte n'a rien de "terrible" techniquement :
fusibles côté AC (protection des secondaires),
redresseurs, condensateurs de filtrage, LED témoins...
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Vue de l'arrière du rack avec les connexions entre les
différentes cartes (modules). Certains fils n'étaient pas encore
connectés au moment de la photo... Une double prise cinch est placée
provisoirement, pour pouvoir envoyer le signal de sortie du module
sonore vers un ampli externe, le multiplexeur n'étant pas encore câblé
à ce moment-là...
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Et voila le multiplexeur (zoneur) en cours de montage !
Le circuit imprimé est fini, il faut placer les IC et
câbler vers les prises de la face avant...
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Une autre vue du montage en cours...
Les deux IC de décodage 4028 et commande LED ULN2804
sont déjà en place.
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Voici le schéma du multiplexeur.
Il possède ses propres régulateurs de tension, + et -5V.
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Un décodeur BCD vers binaire type 4028 est utilisé pour
le choix de la
sortie à commuter. La 4e entrée (de poids le plus fort) de ce décodeur
est connectée vers le signal EOUT venant du module sonore (voir ci
dessus) : si aucune entrée n'est active, ici aucune des 8 premières
sorties ne le sera non plus, isolant ainsi toutes les sorties audio si
aucune entrée n'est sélectionnée.
8 LED sont pilotées par les sorties du 4028 (via un
octuple tampon ULN2804) pour indiquer quelle sortie est active.
Les sorties analogiques sont identiques, c'est 8X le
même
montage. Un triple inverseur CMOS type 4053 est utilisé (deux
inverseurs). Lorsque la sortie correspondante du 4028 est active, les
commutateurs du 4053 sont actifs aussi et laissent passer les signaux
gauche et droit venant du module sonore. Les sorties du 4053 sont
tamponnées par un NE5532, dont les sorties vont vers les prises Cinch
de la face avant.
Si la sortie du 4028 est inactive, les inverseurs du
4053 sont inactifs aussi et mettent à la masse les entrées des
amplis-op NE5532, rendant ceux-ci totalement silencieux et coupant
ainsi le son vers ces sorties.
Un câblage direct est réalisé vers deux prises Cinch de
la face avant pour une sortie audio permanente (toujours avec signal
quel que soit la piste musicale lue).
Les prises de la face avant sont montées sur une plaque
de matériau isolant pour éviter des boucles de masse.
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Et le voila fini !
Les LED sont placées près des prises Cinch, indiquant
ainsi la sortie en cours de fonction.
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Le multiplexeur analogique est en place dans le rack,
cela fonctionne très bien...
Sur la photo ci-contre, l'ampli de contrôle est
également assemblé. Il a un schéma identique à celui de cette réalisation-ci. Il est muni d'une
petite
poignée pour pouvoir l'extraire facilement.
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Autre vue du montage...
Ici la sortie audio permanente est utilisée lors d'un
test de longue durée du système.
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Version d'essai du module sonore.
Beaucoup de monde sur ce circuit, fort rempli... Ce
circuit (qui a été le prototype) va être rebâti en deux circuits montés
l'un au dessus de l'autre : un avec la partie digitale et le SOMO, le
second avec la partie analogique. Voir
ci-dessous la mise à jour de juillet 2020 !
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Encore une autre vue du rack complet, avec des poignées
et les marquages
"Dymo" à fond transparent.
Maintenant, le temps est venu de reconstruire le circuit
du module sonore
correctement : après tous ces essais, il est au point...
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C'est parti, reconstruction de la platine du module
sonore...
D'abord montage mécanique, avec les composants devant
avoir une place particulière sur le circuit imprimé : le support pour
le SOMO, l'afficheur 7 segments et la
LED témoin. Le montage sera donc sur deux
platines : une avec la logique de commande et le SOMO, ainsi que le
connecteur de fond. La platine plus petite, montée au-dessus,
contiendra
la partie analogique.
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Ci-contre, avancement de la partie analogique. Le signal
venant du SOMO passe par le petit câble blindé jaune : cela évitera de
"promener" les signaux audio sur la platine de base. Les connexions de
cette platine vers le connecteur de fond se font par des barettes mâle
/ femelle au pas de 2.54mm, placées entre les deux platines (non
visibles sur la photo).
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La partie analogique est terminée, et les
connecteurs (barrettes mâle / femelle) entre cette platine et la
platine principale sont visibles. Il y passe les alimentations ainsi
que les
signaux analogiques de sortie, allant au connecteur de fond.
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Sur la platine inférieure, les deux régulateurs de
tension : un pour le SOMO et un pour la logique, ce dernier sur
dissipateur. Début du montage des circuits logiques.
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Une bonne partie des circuits logiques sont installés,
reste à câbler autour du 4093 (non placé sur son support). Les autres
circuits sont en place et toute cette partie a déjà été testée lors de
la photo. Cela avance bien ! Quelques petites modifications
(simplification) du schéma ont été faites à ce stade.
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Et voila ! Les deux platines sont finies, photo avant de
placer la carte analogique pour de bon au-dessus de l'autre...
Au-dessus du 4093, placement de deux LED indiquant les
impulsions de commande du SOMO. Cela "ne mange pas de pain" et est bien
pratique pour diagnostic.
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Les deux platines assemblées... Tout fonctionne
parfaitement, et au premier coup !
Les schémas définitifs sont ci-dessous.
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Y'a pas photo, entre la platine qui a servi au
développement (à droite) et la définitive (à gauche), c'est ...
différent ! Il y eu tant d'essais et de modifications sur celle
d'essais : trop de soudures et de connexions modifiés, le matériau de
la carte s'est dégradé. De plus c'est une matière "économique",
contrairement à la platine définitive, faite sur époxy.
Plus une implantation des composants bien plus logique
sur la platine définitive, moins de longueurs dans les connexions...
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Le rack est équipé de la nouvelle carte du module
sonore. Cela fonctionne très bien même après les tests habituels de
fiabilité (mécaniques comme secouer le rack ou le laisser tomber sur la
table) et électriques (coupure sauvage de courant, retirer les cartes
en cours de fonctionnement, variation de tension d'alimentation,...)
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Le schéma définitif du module sonore, partie commande du
SOMO. Peu de grandes modifications par rapport au premier, supression
d'un 4093 et remplacement par deux transistors, plus placement de deux
LED de contrôle des impulsions de commande du SOMO...
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Le schéma définitif de la partie analogique, avec le
filtre et le préampli. Ici aussi peu de modifications par rapport au
premier schéma. Essentiellement la suppression de l'interrupteur
de test (non nécessaire ici puisqu'il n'y a qu'un seul module sonore
dans ce rack)...
Autre adaptation, les circuits analogiques ont maintenant leur propre
régulateur de tension positif, différent de
celui de la partie digitale + filtrage en amont. Cela ne saurait nuire
au rapport signal/bruit....
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Et voila encore une belle animation
supplémentaire pour le projet
d'expo !
Plus qu'à mettre ce rack dans un
flight-case...
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