Réalisation
d'un commutateur audio hi-fi, première partie
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Note importante : ce montage a été
totalement revu et
modifié en octobre 2020. Ceci est donc une page d'archive.
Voir le nouveau montage ici
!
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Voici une réalisation
destinée à l'animation d'une des parties de mon projet de
musée,
quand il verra le jour.
En effet, il est prévu de re-créer
dans l'expo un petit auditorium, comme
on en voyait tant dans les années 70. Du matériel y
sera exposé, et sera en fonctionnement.
Il sera possible d'y entendre différents couples
amplis-enceintes.
Mais voilà : l'idéal serait
d'automatiser un peu cela, pour que la source sonore soit
automatiquement commutée sur les différents "couples"
enceintes-amplis. Et bien entendu, faire cette automatisation dans
l'esprit de l'époque (les années 70), c'est
à dire avec magnétophones et systèmes
analogiques! Mettre ici un système basé sur un
ordinateur, avec fichiers numériques, serait anachronique.
Retour donc à l'enregistrement sur bande
magnétique et aux montages d'alors, en technologie
discrète! Ca tombe bien : j'adore.
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Voici le schéma bloc de cet ensemble.
Deux pièces principales : la
magnétophone, qui va lire les pistes audio
et de codage, et le commutateur audio qui va envoyer le signal
de démonstration vers les différents amplis aux
moments choisis.
Bien sur le codage ne sera pas enregistré
sur les mêmes pistes que le signal sonore. La logique de
décodage va recevoir ces signaux, les décoder et
commuter les différentes sorties audio. Ceci permettra d'avor
un synchronisme entre la bande-son de la démonstration
et les différents appareils en service.
Il faudra évidemment pouvoir enregistrer
les
signaux sur la bande, pour préparer la démonstration.
Le montage devra donc comporter un codeur, et pouvoir envoyer les
signaux vers le magnétophone.
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Le magnétophone est un appareil
quadriphonique de l'époque. La différence avec un "4
pistes" traditionnel est que ce type de magnéto est capable de
lire les 4 pistes simultanément. Il
dispose donc de 4 sorties : avant gauche, arrière gauche,
avant droit et arrière droit. Et, bien entendu, d'autant
d'entrées pour l'enregistrement. Ces magnétophones
ont été construits à l'époque de la
restitution quadriphonique analogique, entre 1973 et 1978 environ...
Deux pistes vont donc être
utilisées pour le signal stéréo, ce sera les
pistes 1 et 3, comme sur un magnétophone classique. Ceci
permettra même de préparer la bande-son sur un autre
magnétophone, non quadriphonique.
Les pistes 2 et 4 seront disponibles pour l'enregistrement du signal de
codage. A
la lecture, seule une de ces pistes sera lue (pour éviter un
mélange de signaux pouvant avoir des amplitudes
légèrement différentes), mais rien
n'empêche d'enregistrer le signal sur ces
deux pistes.
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Tout d'abord, il faut un magnétophone
adéquat, qui ne soit pas non plus un monstre de studio mais
tout en
étant de bonne qualité quand même.
Et un tel magnétophone quadriphonique, on
trouve encore cela?
Eh bien oui, sur Ebay et parfois pas bien loin de
chez soi...
C'est un bel Akaï type GX-270D-SS de 1978
que
j'ai déniché. Il est comme neuf
d'aspect, et livré avec un bon paquet de bandes de
qualité, dont certaines jamais déballées!
Cette marque a produit de très bons appareils, avec des
performances tout à fait honorables. Les 3 têtes sont
en ferrite, quasiment inusables.
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Bien que très beau d'aspect, il
nécessite certainement une bonne révision.
Commençons par la...
Belle mécanique, à trois
servos-moteurs : un par bobine, et un pour le cabestan. Celui de gauche
est caché par la plaquette avec le sélecteur de
tension.
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Vue rapprochée sur un des servos. Leur
synchronisme est assuré
par une électronique assez complexe.
Une très fine couche de
poussière à l'intérieur, mais
vraiment rien de grave. Il provient assurément d'une personne
très soigneuse.
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Le servo-moteur du cabestan.
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Vue de devant, avec la façade
démontée. La seule courroie présente dans
cet appareil est celle du compteur mécanique.
Le support des trois têtes est une belle
mécanique, très solide.
Les touches de commandes des
servo-mécanismes sont un peu dures, c'est pratiquement le seul
souci de cette machine. Toutes les commandes sont électriques,
et pilotent
la mécanique par des petits servo-mécanismes.
Un appareil bien construit, et conçu pour
durer.
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Démontage du clavier de commande,
enlèvement des anciennes graisses
et nouveau graissage. Rien de bien grave...
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Le voila réparé, plus
qu'à le refermer.
Point de vue qualité sonore, ok, c'est
pas du Revox mais à 19cm/s le son est tout à fait
acceptable et très agréable. L'essai fut
réalisé en enregistrant des CD, et en commutant entre
les positions "tape" et "source", pour entendre la différence
entre le son "traversant" l'électronique de l'appareil et
celui enregistré sur la bande (écoute juste
après l'enregistrement puisque cet appareil est à
trois têtes). La différence entre le signal d'origine
et celui enregistré est minime à l'oreille. C'est
avec l'oreille qu'on va l'écouter et non pas avec un
oscilloscope,
un analyseur de spectre audio ou encore un distorsiomètre...
Cet engin conviendra parfaitement pour l'usage
prévu !
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© Radiocollection.be, Thierry Magis 2013-2020
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La
suite de cette réalisation
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