Remise
en état
d'une commande lumière Coherent Light 12 canaux type "Club 12"
Oui... encore un ancien appareil
d'éclairage ! Eloigné de la radio ancienne, mais je
ne suis pas mono-maniaque !
Il s'agit d'une commande de lumières,
prévue pour l'éclairage de
scène, avec quelques fonctions
supplémentaires.
Elle traînait depuis quelques
années dans le local de stockage...
|
|
Etat cosmétique très
très moyen, cet
engin a vécu ! Des inscriptions au marqueur et de la bande
adhésive collée : la façe avant aura besoin
d'un fameux nettoyage !
Ce pupitre d'éclairage, de marque
"Coherent Light" (London), date de 1980 d'après une
étiquette qui se trouve dedans... Pas trouvé la
moindre information à propos de ce constructeur ou de et
appareil.
|
Deux jeux de gradateurs, boutons flash (à
plusieurs fonctions), séquenceur et modulateur de
lumière, elle semble assez complète point de vue
fonctions. Cet
appareil sort des signaux variant de 0 à 10 volts, et doit
être
complété par des blocs de puissance à triacs
pour piloter des lampes. Il y a 12 canaux au total.
Ce pupitre est prévu pour la commande de
projecteurs ou autres systèmes d'éclairage,
pluôt scénique (théâtre ou
concert), contrairement aux séquenceurs "purs"
(comme par
exemple un
Impulse MC8
, également restauré) qui sont
plutôt destinés aux discothèques.
Les deux
jeux de gradateurs individuels (1 potentiomètre par canal dans
chaque jeu) possèdent chaqun un
potentiomètre
"master" permettant d'agir sur l'ensemble des 12
potentiomètres individuels. Ces deux jeux permettent de
préparer
une scène pendant qu'une autre est en cours. Au changement de
scène, il
suffit d'inverser les deux "master" pour changer les
réglages de l'ensemble des projecteurs. C'est à ce
titre un pupitre assez classique.
Cela dit, cet appareil-ci comporte
également un séquenceur multi programmes, et aussi un
modulateur de
lumière (clignotement sur le signal audio). Ces modes de
fonctionnement permettent d'animer les lumières soit les
unes après les autres, soit au son de la musique.
Les boutons "flash" (1 par canal) ont trois modes
de fonctionnement, sélectionnables par boutons de
fonction. En mode "flash", ils allument simplement le canal
lors de l'activation du bouton individuel. En mode "hold", le dernier
bouton
actionné est mémorisé, et cette
mémoire est transférée au bouton qui sera
activé ensuite. En mode "store", chaque bouton
actionné est mémorisé (pour remettre la
mémoire à zéro il faut remettre en mode
"flash"). Avec ce mode "store", il est possible de mémoriser
un tableau d'éclairage grâce aux boutons poussoirs.
La fonctionnalité "flash" possède aussi un
potentiomètre master qui permet de régler le niveau
lumineux des différents modes flash.
Finalement, un appareil à fonctions
multiples, qui peut être utilisé dans
différentes configurations.
Il est à présent temps de
l'ouvir et le remettre en état ! Car s'il s'allume toujours,
pas mal de fonctions ne semblent plus être correctes : le mode
flash active les sorties en permanence, et il n'est plus possible non
plus de les faire varier en
intensité : c'est 100% tout le temps quelque soit la position
du potentiomètre "master flash". Côté
modulateur,
seules deux
voies sur 4 fonctionnent encore. Et enfin le
séquenceur fonctionne tout à fait
aléatoirement !
|
|
Ouverture de l'appareil, l'alimentation se trouve
dans le fond du coffret, et deux platines sont fixées
derrière la façade avant.
|
|
En observant de plus près, le premier
bricolage apparaît, côté câblage
secteur !
La platine d'alimentation est en bon
état, et sert aussi de connexion pour les signaux provenant
des deux autres platines, vers les fiches de sorties 0-10V.
|
|
Pas fiable et dangereux !
Après relevé du câblage
modifié : l'interrupteur secteur
était cassé, et le porte fusible aussi. Tout cela a
été ponté et "isolé" à la
toile isolante lors d'un "dépannage"
précédent... Première chose à
remettre en ordre !
|
|
Derrière la facade avant, deux grands
circuits imprimés. L'un supporte toute la logique de commande
du séquenceur et du modulateur,
y compris boutons, sélecteurs et
potentiomètres.
Le second circuit, plus grand, supporte tous les
potentiomètres des gradateurs et les boutons flash, plus
quelques circuits intégrés.
De chacun de ces circuits imprimés
partent une
nappe de fils, ces deux nappes rejoignant la platine
d'alimentation.
|
|
Voici le grand circuit imprimé avec tous
les potentiomètres gradateurs et les boutons flash. A
proximité des boutons flash on trouve une série de
circuits intégrés CMOS type 4011. Deux circuits
intégrés (LM3900 et 4093) plus quelques transistors
se trouvent également sur ce circuit, près des
potentiomètres masters.
Cette platine est également
interconnectée avec l'autre, via 5 petits conducteurs jaunes.
Il va falloir relever les schémas pour comprendre comment tout
cela fonctionne...
|
|
Un premier relevé du câblage et
des circuits permet de se faire une idée de la constitution
de l'électronique, afin de comprendre comment les
différentes parties sont agençées, et
comment elles fonctionnent entre elles.
Voici un schéma-bloc de cet
appareil.
|
La platine d'alimentation fournit les tensions
nécessaires, et sert aussi de sommation pour les sorties
provenant des deux autres platines. Les connexions vers les fiches de
sorties 0-10V partent de cette platine. Des résistances de 1k
sont placées en série avec chaque sortie (protection
contre les court-circuits probablement).
La platine à potentiomètres
comporte 3 potentiomètres"MASTER" : un pour chaque jeu de
potentiomètres, et un pour les "flash". Ces 3
potentiomètres sont suivis d'un amplificateur de courant, car
ils agissent sur les 12 canaux simultanément. La sommation
entre les signaux provenant des potentiomètres de chaque
canal, ainsi que des circuits flash, est faite par des diodes.
Les
boutons flash sont suivis par des bascules R-S (circuits
intégrés 4011) qui font office de
mémoires. En mode "flash" ces bascules sont remises à
zéro en permanence par un signal provenant d'un oscillateur.
En mode "hold",
ce sont les boutons poussoirs qui envoient une impulsion de reset. Et
dans le mode "store", le reset des mémoires sera
commandé par un changement
de mode (passage en mode "flash" ou "hold").
La
platine de contrôle comporte la logique de sélection
du
mode flash (ces boutons de choix sont montés sur cette
platine), le séquenceur et le modulateur. Un bouton "blackout"
coupe toutes les sorties quand il est enfoncé, simplement en
coupant l'alimentation des "masters".
Le modulateur est
composé d'un premier préampli (avec réglage
de
gain et vu-mètre), suivi d'un filtre actif à 4 voies,
puis de 4 redresseurs actifs (à
amplis-opérationnels). Le rôle de ces redresseurs est
de procurer
des
signaux n'ayant qu'une seule polarité, pour pilotage des
sorties
0-10V. Ce signal audio peut être sélectionné
rapide
ou lent, pour chaque voie, suivant l'effet souhaité.
Les
quatre signaux
redressés vont aux comparateurs, pour envoi ou non vers les
sorties, et réglage du niveau en fonction du choix d'effet et
de
la position du potentiomètre "MASTER EFFECT".
Le
séquenceur comporte deux mémoires EPROM (chacune
n'ayant
que 8 sorties, il en a fallu deux pour pouvoir activer les 12 canaux).
Ces circuits sont très anciens, l'un est du type 2708
et l'autre de type MSM3758 : ces deux circuits sont identiques,
l'un étant plus récent que l'autre, sans doute suite
à un dépannage ancien.
Les deux EPROM sont
pilotées, côté lignes d'adresses,
par un compteur binaire activé par une horloge. Ce compteur
fait
"avancer" les séquences, et le sens de défilement
peut
être choisi. L'horloge peut être pilotée
soit par un
cadencement (réglable par potentionmètre "speed"),
soit
par la musique (impulsions provenant d'un des redresseurs) ou encore en
manuel avec un bouton poussoir.
La
sélection du motif se fait sur les autres lignes d'adresses
des
EPROM. On y trouve une roue codeuse à 10 positions, et quatre
boutons
poussoirs. Il y a donc en tout 40 motifs. Les sorties des EPROM sont
connectées à des portes XOR, celles-ci permettant de
mettre hors service le séquenceur, ou encore d'inverser les
motifs envoyés vers les sorties.
Le bloc
"sélection de mode" comporte un commutateur rotatif. On peut
choisir l'effet souhaité : modulateur 4 canaux (chacun
pilotant 3
sorties) ; séquenceur avec horloge ; séquenceur en
mode
manuel (avance par bouton poussoir) ; séquenceur avancant au
son ; sorties du
séquenceur s'activant avec le son. Le niveau de l'ensemble de
ces fonctions est ajusté par le potentiomètre "master
effect".
|
|
Après ce relevé partiel du
schéma et la constitution d'un schéma-bloc, il est
possible d'identifier les différentes
parties de la platine de commande.
Les différentes parties sont
identifiées sur la photo ci-contre.
|
|
L'autre côté de la platine de
commande montre également pas mal de conducteurs, et de
composants soudés de ce côté. Plusieurs
pistes sont coupées et des modifications de câblage
sont faites, apparemment d'origine. Cet engin serait-il un prototype ?
Ou un circuit imprimé erroné, et modifié
pour être tout de même monté dans la console
? Difficile à dire, mais c'est étrange
dans un appareil commercial...
On peut ausi voir la trace d'un "coup de
pétard" (traces noires sur le circuit) à
proximité du circuit des comparateurs du modulateurs.
Probablement lors du souci sur les connexions secteur, cette partie du
circuit se trouve juste au dessus du transformateur d'alimentation
!
|
|
Les interconnexions entre les deux platines étaient assez
branlantes. Remplacement de tout cela par des conducteurs de bonne
section pour les alimentations, et des connecteurs fiables !
Rien que cette intervention rend déjà le
fonctionnement plus stable, mais les modes "flash" ne fonctionnent
toujours pas correctement à ce stade-ci. |
|
Quelques petits boutons poussoirs ont des faux
contacts, démontage et nettoyage...
Pareil (sans photo) avec certains supports de
circuits intégés, nombreux faux contacts et
remplacement de plusieurs d'entre eux.
|
|
Le relevé du schéma de la
platine des potentiomètres. Les signaux des trois
potentiomètres masters sont amplifiés en courant par
la combinaison d'un ampli-op (LM3900) et d'un transistor NPN
en montage à collecteur commun. Les 3 sorties ainsi
amplifiées vont aux deux jeux de potentiomètres
gradateurs, et aux sorties des circuits flash. Ces connexions communes
aux 12 canaux (bus commun) sont représentées sur le
schéma ci-contre.
Le 4e ampli-op du LM3900 (IC1B) est monté
en oscillateur, et son signal de sortie (nommé "flash")
retourne à la platine de contrôle.
|
Les deux jeux de gradateurs ne comportent chacun
qu'un
seul potentiomètre et une diode par canal.
Le mode flash est plus sophistiqué.
Chaque canal est muni d'une bascule S-R constituée de deux
portes NAND (4011) et d'un transistor qui est connecté sur la
sortie inversée de la bascule. Ce transistor est donc actif
pour
mettre la sortie à 0V, et bloqué pour mettre la
sortie à la tension du master (par une résistance de
5.6k).
Les
boutons individuels "flash" mettent à zéro
l'entrée "set" de la bascule (maintenue à 1 par une R
de
15k hors activation du bouton). Ceci va mettre à zéro
la
sortie pilotant le transistor, et donc activer la tension vers la
sortie 0-10V (tension provenant du master). Chaque bouton "flash" est
également relié à un circuit impulsionnel.
A chaque pression sur ce bouton, une impulsion courte (vie la
condensateur C1-1 et la diode D1-5) va être envoyée
sur
une ligne commune (nommée TP1 sur le circuit imprimé
et
sur le schéma).
Cette impulsion retourne vers le circuit de
commande, via une porte NAND à trigger de Schmitt 4093 (IC2B)
,ce signal est nommé "hold" sur le circuit.
Les entrées "reset" de toutes les bascules sont
connectées ensemble, sur une liaison commune nommée
TP3, dont le signal provient de la logique de sélection du
mode flash via une porte nand inverseuse (signal "f.common").
Le mode de fonctionnement de la bascule est
lié au choix du mode de fonctionnement du flash. Ce mode est
choisi par trois boutons poussoirs, sur la platine de
contrôle.
En mode "flash", les entrées "reset" sont
remises à zéro périodiquement par le signal
provenant de l'oscillateur (4e ampli-op du LM3900).
En mode "hold" les entrées "reset" sont
remises à zéro par les impulsions des boutons
poussoirs (via le signal TP1). Une seule sortie est donc
mémorisée à la fois.
En mode "store" les entrées reset ne sont
pas remises à zéro, permettant de mémoriser
plusieurs sorties. Le seul moyen d'effacer la mémorisation est
de repasser en sélection de mode "flash".
|
|
Premier diagnostic possible, maintenant. Deux
amplis-op du LM3900 sont morts : celui du master flash (sortie
à +12V en permanence) et celui de l'oscillateur, qui n'oscille
plus. Ceci explique que le mode "flash" ne fonctionnait plus, et que
dans les deux autres modes le potentiomètre master n'agissait
plus du tout.
Premier dépannage fait, avec mise hors
service provisoire du système "flash" : cela fonctionne. Le
fonctionnement aléatoire du
séquenceur était du à des faux
contacts dans des supports de cicuits intégrés, et
les canaux morts sur le modulateur provenaient d'un LM324
et un LM339 défectueux.
|
|
Sur la platine de commande, les conducteurs allant
vers la platine d'alimentation pendaient par leurs soudures ! Ce
n'était pas très solide, et plusieurs d'entre eux ne
tenaient plus que par quelques brins.
Fixation mécanique correcte, et nouvelles
têtes de conducteurs + soudures. Cela va tout de suite mieux !
|
|
Etrangement, il n'y avait aucun condensateur de
découplage au niveau des circuits intégrés.
Pourtant ces appareils fonctionnent souvent à
proximité d'installations pouvant perturber le secteur, ou
encore provoquant des parasites. De plus, ici on est tout de
même avec des circuits logiques fonctionnant en mode
impulsionnels (même si pas bien rapides)... Et enfin ajoutons
la présence de signaux audio filtrés et
redressés !
Ajout de condensateurs céramique de 220nF
en parallèle sur les alimentations chaque circuit
intégré : cela ne peut de toutes
façons pas faire de mal, bien au contraire !
|
|
Voila la platine rénovée :
remplacement des deux circuits intégrés
défectueux, de plusieurs condensateurs et supports de circuits
intégrés, rénovation
des boutons poussoirs, et remplacement des petites ampoules
(éclairant le vu-mètre) par des LED blanches.
A ce stade, toutes les fonctions sont à
nouveau opérationnelles. Et l'ensemble semble bien plus stable
qu'auparavant : effet des condensateurs de découplage, du
câblage rénové ou de l'ensemble des
interventions ?
|
|
La platine d'alimentation est toute simple :
génération de +5V et +12 V stabilisés, plus
une tension d'une quinzaine de volts, non stabilisée, qui sert
à générer le -5V pour les EPROM.
Le petit convertisseur pour le -5V des EPROM est
monté sur le circuit imprimé de contrôle.
|
|
Remplacement des deux condensateurs de filtrage
sur la platin d'alimentations. Rien de bien terrible à ce
niveau.
Les connecteurs pour les conducteurs provenant du
transformateur étaient pleins de faux contacts :
élimination pure et simple en soudant directement ces fils au
circuit imprimé. Il est très important que toutes ces
connexions soient fiables !
|
|
La platine à potentiomètres
avait donc le LM3900 défectueux. Après remplacement
de celui-ci, tout refonctionne. Mais une anomalie (pour moi) subsistait
: l'alimentation du LM3900 était reprise après le
bouton "blackout" qui coupe la tension de référence,
pour éteindre tout. Petite modification à ce niveau,
afin
de ne plus couper l'alimentation de ce circuit
intégré : lors du blackout, il
suffit de couper l'alimentation des potentiomètres masters...
Si ce bouton était actionné plusieurs fois (pour
créer un effet de clignotement sur l'ensemble des sorties),
l'alimentation de ce CI était coupée,
rétablie, coupée,... Pas idéal pour sa
santé... Et enfin,
ici aussi, ajout de condensateurs de découplage sur les
alimentations des circuits intégrés.
Ensuite, dépoussièrage
et nettoyage des potentiomètres, suivi de la remise
en place de la platine.
|
|
La façe avant après un bon
nettoyage ! Les affreux "autocollants" enlevés, on
découvre même le nom de modèle de l'appareil
: "club 12".
Il subsiste quelques éraflures et coups
dans la peinture (l'engin a du pas mal servir), mais c'est tout de
même bien plus propre ainsi !
|
|
Quelques composants remplacés,
finalement. Les trois circuits intégrés
et le transistor étaient défectueux (du moins en
partie, certains
amplis-op claqués et pas d'autres). Les condensateurs sont
changés par
sécurité, car ils sont anciens. Les deux petites
lampes
du vu-mètre et une LED d'un des boutons poussoirs
étaient claquées. Les connecteurs étaient
ceux qui reliaient les deux platines, pleins de faux contacts !
|
A ce stade, l'engin est réparé
et remis en état. Cependant, il reste une chose à
faire avant de le refermer et le tester en mode "endurance" (test de
plusieurs heures)...
En effet, les
EPROM 2708 ont bien tenu leurs données pendant 3
décennies, mais il
est temps de les sauvegarder et même les remplacer par des
modèles moins "antiques".
La copie des EPROM sur une autre page...
|
|
Voila les EPROM 2708 d'origine remplacées
par des 2716.
Il faut toutefois apporter une modification au circuit pour pouvoir
uiliser de ces mémoires plus "modernes". En effet les
broches 19 et 21 reçoivent des tensions incompatibles avec les
fonctions des 2716 qui remplacent les vieilles 2708 ! La broche 21 est
en effet connectée à la sortie du petit
générateur -5V, et elle devra être
connectée à un +5V avec les 2716. Pareil avec les
broches 19, connectées au +12V et qui devront être
mises à 0V pour les 2716. On voit ici deux pistes
coupées et un
pontage pour essai (fil brun).
|
|
Un autre pontage (entouré sur la photo)
qui relie ici les broches 21 au +5V. Il faut évidemment couper
les anciennes pistes pour éviter les court-circuits
!
|
|
Test avec les 2716 reprogrammées... et
cela fonctionne ! On peut donc souder des pontages définitifs
(un est visible près d'une EPROM, entouré sur la
photo).
Tant qu'à faire, autant supprimer aussi
l'ancien convertisseur -5V, qui ne servait que pour les 2708 (seconde
zone entourée sur la photo) ! C'est
une source de soucis - et de parasites ! - en moins...
|
|
Les composants de l'ancien
générateur -5V, il s'agissait d'un oscillateur
à un transistor pilotant un petit transformateur sur noyau
"pot" ferrite. Au
secondaire, on trouvait un redresseur à une diode Shottky, une
stabilisation par
zener et un condensateur de filtrage...
|
|
Remontage de l'engin, enfin ! La
réparation s'est étalée sur plusieurs
semaines...
Avec les conducteurs et connecteurs remis en
ordre, c'est tout de même plus costaud...
|
|
Prête à reprendre du service
!
C'est finalement un appareil assez
intéressant, simple d'utilisation et
complet.
|
Pour pouvoir piloter des
lampes, spots, projecteurs,... il faut des "blocs de puissance", qui
vont convertir les signaux 0-10 volts sortant de cet appareil en une
commande de lampes, de projecteurs, connectés au secteur
230V...
Quelque-uns de ces "blocs" ont pu être
trouvés, mais ont
nécessité réparation et restauration
également !
La restauration des blocs Pulsar
|
© Radiocollection.be, Thierry
Magis 2015
Retour
page restaurations
Page accueil
|