C'est en février 2019 que cette grande enseigne a été récupérée, du moins ses plexis peints. L'idée est de la remettre en état pour le projet d'expo.

Le caisson ayant été reconstruit pour cette enseigne en juillet 2024, il faut maintenant y remettre les éclairages.

L'électronique de commande pour les 60 lampes du bandeau rouge a été réalisée en mars 2019, voici maintenant l'installation de tout ceci, plus la commande des lampes des lettres "hi-fi".

Les cabochons achetés en 2019 étaient livrés sans LED. Il faut donc les équiper...

Pour ne pas coller directement les LED dedans, usage de morceaux de tube d'isolation. Celui-ci a le bon diamètre par rapport au corps du cabochon. L'idée est de les couper à bonne longueur, glisser la LED dedans et la coller au silicone. Ainsi s'il faut remplacer une LED, il suffira d'extraire le tube (et la LED), de la remplacer dans le tube puis glisser celui-ci à nouveau dans le cabochon.

Voilà à quoi cela ressemble. Le conducteur "+" de chaque LED (qui est câblé en commun pour toutes les LED), est isolé avec un bout de thermorétractable.

La LED se positionne sous le capuchon du cabochon et tient dans le tube isolant, qui est glissé dans le corps du cabochon.

Plus qu'à faire cela 95 fois !

Et voila, du travail en série... Les 95 cabochons sont équipés de leur LED, et sont tous testés.

Prêts pour installation sur le panneau de l'enseigne !

Pour le câblage des LED, les anodes seront reliées toutes ensemble, il est préférable d'utiliser du fil de bonne section. Ce sera donc du 2,5mm² rigide qui va passer près des cabochons, et les conducteurs des LED y seront soudés.
Pour tenir en place ce conducteur "+" commun, construction d'une trentaire de supports, en fil rigide 2,5mm² également. Ces supports seront montés sur 1 cabochon sur 4 ou sur 5.

Ci-contre essai de montage de deux cabochons + 1 support sur un morceau de plexi cassé, pour essai.

Les LED des lettres hi-fi seront toutes câblées en parallèle, avec chacune leur résistance série de 270Ω installée derrière le cabochon. Elles fonctionneront donc toutes ensemble.

Voici le schéma de la platine de commande de ces LED.
Il y a une interconnexion avec le chenillard des LED du bandeau, revoir la première page pour la description de ce chenillard.

Un transistor de puissance NPN (T3) monté en émetteur-suiveur est commandé par un ampli opérationnel (IC1). L'entrée de l'ampli opérationnel est reliée à un condensateur (C3) de 100µF et un ajustable de 100k (R5). C3 se recharge brusquement par les transistors T1 et T2 (R200 limite un peu le courant de charge), le signal de commande de T1 provenant du chenillard des LED du bandeau rouge. Chaque fois qu'une extrémité du bandeau de LED, est atteinte, T1 et T2 conduisent, rechargeant C3. Quand la séquence reprend, T1 et T2 ne sont plus commandés, C3 se décharge alors lentement dans R5+R6.  R5 est ajustable, permettant de régler le temps de décharge.
Les valeurs de R8 et R9 ont été déterminées expérimentalement pour un effet lumineux intéressant : il faut qu'avant la fin du cycle chenillard les LED soient encore allumées mais à intensité moindre. En réduisant la valeur de R8, les LED commencent à diminuer en intensité plus tôt dans le cycle.
N.B. : dans le montage final, R8 a été ramenée à 1,8kΩ.

Pour piloter T1, la fiche X2 est connectée sur la carte chenillard (connecteur X2) : le signal sur la broche 3 provient de la temporisation de pause fin de cycle. Pendant toute cette pause, ce signal est au niveau logique 1.
Cette platine-ci sert aussi à l'alimentation du chenillard (par la fiche X1 connectée sur X1 de la platine chenillard), la tension provenant d'une alimentation externe viendra sur le bornier X5. Les conducteurs desssinés en gras sur le schéma vont véhiculer environ 3A, ils doivent être suffisamment épais. La réalisation de cette platine, ainsi que celle du chenillard, sont faites sur des plaques d'essais à pastilles. Les lignes d'alimentation sont réalisées avec du fil rigide de 0,75mm².

Ainsi réalisé, l'effet lumineux de l'enseigne est le suivant : les LED du bandeau sont au départ toutes allumées, et les LED des lettres "hi-fi" sont également allumées à leur intensité maximale. La séquence chenillard commence, un "trou noir" dans le bandeau se déplace de gauche à droite et l'intensité lumineuse des lettres diminue lentement. Quand la séquence du chenillard atteint l'extrémité droite du bandeau lumineux, les lettres repassent d'un coup à leur intensité maximale. Puis le cycle reprend dans l'autre sens, piloté par la logique du chenillard.

Ceci produit un effet de passage de gauche à droite (puis l'inverse) avec les LED du bandeau, et comme un effet de coeur qui palpite pour les LED du mot "hi-fi".

Le câblage des LED du bandeau rouge est en cours. Un conducteur commun est réalisé en fil de cuivre rigide de 2,5mm². Ce conducteur sert également de support pour les 60 fins fils allant aux LED.

Tout cela revient sur la platine chenillard, installée dans le fond du caisson.

L'électronique de commande. A gauche, la platine chenillard et à droite la platine de commande des LED du mot hi-fi. Ces deux platines sont fixées sur un morceau de PVC transparent, lui même fixé au fond du caisson.
Les raccordements des fils vers les LED sont réalisés via des connecteurs, permettant un démontage aisé des platines pour intervention.

L'avancement des travaux. Les 60 LED du bandeau sont en place et raccordées. La lettre "H" est également équipée de ses cabochons avec les LED.

La lumière émise par les LED est rouge, mais le cabochon translucide donne un effet un peu rosé... Le courant dans les LED n'est pas encore réglé de façon optimale non plus.

Premier essai avec 4 tubes de 58W et les LED.

Sur la photo ci-dessus on peut voir quelques défauts.

Tout d'abord il y a un manque de luminosité de l'éclairage au niveau de la lettre «C» : c'est l'endroit ou les tubes de 58W ne se rejoignent pas.La photo a été faite dans le noir total (excepté bien sur la lumière de l'enseigne !) et c'est n'est pas super visible...

Ensuite la luminosité des LED n'est pas optimale, c'est à régler (tension d'alimentation) pour avoir le courant nominal dans ces diodes.

Enfin, des fuites de lumière sont visibles à l'arrière du caisson (sur la photo on les voit surtout au-dessus).

Tout le "bazar" est installé dans le caisson..

4 tubes de 58W avec leurs ballasts, qui sont positionnés depuis les parois extérieures gauche et droite.

Au milieu, pour compenser le manque de lumière au milieu du plexi, deux plus petits tubes de 18W, avec leur ballast également. Ils se chevauchent avec les tubes de 58W, mais l'effet rendu est très bon (et c'est fait ainsi dans les enseignes professionnelles). Le câblage entre les TL et les ballasts n'est pas des plus esthétiques, mais il est réalisé au plus court possible, comme préconisé sur les notes d'installation de ces ballasts.

A l'avant plan, l'électronique de commande des cabochons LED et l'alimentation.

Le solutionnement des fuites de lumière est décrit en page 3, réalisation du caisson.

Les ballasts électroniques de pilotage des tubes TL sont montés à distance du panneau de fond, pour une meilleure circulation de l'air.

Le chevauchement des TL 18W et des 58W est visible sur cette photo. Avec cette disposition le panneau est éclairé de façon bien homogène.

L'électronique de commande des cabochons LED a finalement été tournée d'un quart de tour par rapport à son montage original, pour permettre le placement des tubes. Le bloc d'alimentation à découpage 12V / 6,5A se trouve juste à côté. Cette alimentation est réglable en tension, cela va permettre d'ajuster au mieux le courant dans les LED. L'électronique de pilotage est réalisée avec des circuits intégrés CMOS, qui permettent une large plage d'alimentation.

L'effet obtenu avec le clignotement des LED, et les tubes allumés. La lumière de ceux-ci est trop forte pour le capteur de la caméra, qui semble saturé par cette lumière blanche.

Tubes éteints et LED seules : c'est vu "tout rouge" par le capteur !

Bien sur, en situation réelle l'effet est bien plus beau que sur les deux petites vidéos ci-dessus, qui ont en plus vu leur qualité réduite par la conversion en fichier animé gif !
Il faudrait pouvoir filmer avec la caméra plus éloignée, sans doute, mais la place ici est resteinte dans mon garage : pas possible de prendre plus de recul avec la caméra.

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