Re-construction d'un système
«Digimatic», troisième partie...
La première page de ce
projet a expliqué les motivations et
les premiers aspects techniques de la chose.
La seconde page relate les
choix techniques et la modification
des lecteurs CD & K7.
Voici la troisième avec la partie électronique de cette
réalisation.
La quatrième page est le
"gros morceau" avec la réalisation du rack de
base de ce
«Digimatic MKII»
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Commençons par le commencement : l'alimentation de
l'électronique de commande !
Un transformateur de réemploi (mais de qualité), avec
trois secondaires
dont un à point milieu : il est parfait !
Les redresseurs, condensateurs et régulateurs tiennent
sur une platine de 12 x 15cm...
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Le schéma de cette alimentation : vraiment rien de
spécial...
Une alimentation symétrique +/- 12V pour la partie
analogique, une alimentation 12V "puissante" pour la logique digitale,
et une alimentation 12V filtrée pour la détection audio et les relais.
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L'interfacage des deux relais est inclus sur cette
platine-ci. Il est muni d'opto-coupleurs : en effet le 12V filtré
n'aura pas son potentiel "0V" connecté avec les masses analogiques et
digitales, du à la conception du circuit de détection. Ces relais n'ont
pas de
fonctionnalité de commutation de signaux, ils vont juste servir à
re-créer les "clic-clic" que le système original pouvait laisser
entendre lors des commutations...
Toutes les liaisons se font par des connecteurs
en ligne
au
pas de 2,54mm, excepté les bobines des deux relais qui sont raccordés
sur bornes à visser. Les fils provenant du transformateur sont aussi
sur
connecteur mais de type plus "puissant"...
Et enfin, 4 LED permettent de voir d'un coup d'oeil la présence des
tensions.
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Comment va fonctionner la logique de
commutation ?
Ci-contre, un schéma-bloc de l'ensemble, il est
représenté ici avec 4 lecteurs mais le principe est identique pour 10
ou même encore plus.
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Les signaux audio des 10 lecteurs arrivent sur des
amplis-op "tampons" NE5532 (IC101 à IC1001), avant commutation par des
interrupteurs
C-MOS type
4053 (IC102 à IC1002). Une sommation audio entre les deux canaux est
réalisée et est
envoyée au circuit de détection audio, pour le lecteur en cours
d'utilisation.
Quand ce circuit ne détecte plus de signal, il envoie
une impulsion d'horloge (après
temporisations, voir ci-dessous) vers la logique de
commutation.
Cette logique est basée sur des registres à décalage
type 4035 (IC1 à IC3). Ici, ils vont être utilisés en mode parallèle.
Dans ce mode,
à chaque impulsion d'horloge, leurs entrées sont transférées sur les
sorties. Si l'on câble la sortie sur l'entrée suivante (sortie 1 sur
entrée 2 et ainsi de suite, en bouclant la dernière sortie sur la
première entrée), ces registres vont alors décaler la sortie à chaque
impulsion d'horloge, comme un "chenillard".
Seulement, à la mise sous tension, il est impossible de
savoir comment seront positionnées les sorties des registres... Il faut
donc un reset
initial, actif pendant quelques secondes après l'allumage.
Mais alors, comment initialiser les sorties puisque les
registres auront été remis à zéro ?
Par une astuce technique, qui va justement rejoindre le fonctionnement
intial du Digimatic.
En effet, celui-ci était muni de 10 boutons
poussoirs permettant de lancer la séquence de lecture sur n'importe
quel lecteur.
En connectant les boutons sur les entrées parallèles, il
est alors possible d'envoyer la sélection sur l'entrée correspondante.
A l'impulsion du bouton poussoir, une impulsion d'horloge pour les
registres est également
crée (légèrement retardée), et va ainsi transférer l'entrée sur la
sortie correspondante.
Les
sorties des registres à décalage vont donc
correspondre au lecteur qui est en cours d'emploi, et ne changeront pas
tant que la lecture sera en cours et qu'un signal audio sera détecté.
Pour éviter de
pouvoir lancer plusieurs lecteurs par les boutons poussoirs, ils seront
inhibés dès qu'une des sorties des registres sera activée (fonction
set-reset par les portes IC5C et IC5D).
Les sorties des registres commanderont donc les
commutateurs analogiques, ainsi les sorties audio du lecteur en usage
seront envoyées
vers la sortie du montage. Mais les lecteurs devront aussi être lancés
en
lecture !
L'impulsion de lancement de la lecture "play", ainsi que
l'impulsion de "pause" du lecteur précédent et celle de "skip" (pour
changer de plage) du lecteur -2 seront envoyées vers les différents
lecteurs par une matrice de portes AND (4081 - IC100 à IC1000). La
génération de
l'impulsion de commande envoyée vers les différents lecteurs sera
unique, réalisée avec un demi 4098 (IC6A). Ce sea bien plus facile à
régler,
d'ailleurs, que le Digimatic original ou chaque module avait sa propre
temporisation.
Quand le circuit de détection audio ne détecte plus de
signal, cela lance une temporisation d'environ 2 secondes (ajustable
avec P2 -
IC8A).
Si cette temporisation arrive à sa fin, elle génère l'impulsion
d'horloge faisant avancer les registres, et génère également
l'impulsion calibrée
de commande des lecteurs.
Bien sur, lorsque la commutation a eu lieu, et que le
lecteur a reçu sa commande "play", une troisème temporisation est
également lancée (IC8B), pour couvrir le début de plage musicale et
éviter une
nouvelle commutation de lecteur si la plage débute par un niveau très
faible ou un silence. Si cette tempo arrive à sa fin et qu'aucun signal
audio n'a été détecté (lecteur en panne, pas de disque,...), fera
passer les registres à décalage au suivant.
Le lecteur en cours d'utilisation sera indiqué par une
LED (une par lecteur) et ces LED sont incluses dans les boutons
poussoirs. Comme il ne s'agit pas de LED haut rendement, leur courant
nominal est plus important que ce que peut fournir une sortie de
circuit intégré C-MOS. Pour
cela, 10 transistors sont utilisés pour les piloter. Ces LED et leurs
transistors ne sont pas représentées sur le schéma-bloc, voir les
schémas détaillés.
Les sorties audio (vers ampli, table de mixage,...) sont
amplifiées par un double ampli-op NE5532 entre les commutateurs et les
fiches de sortie. Le vu-mètre indique le niveau de sortie audio en
sortie de l'appareil (et donc le signal audio du lecteur en cours de
lecture).
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Voici un diagramme des temps de l'ensemble du système,
reprenant les principaux signaux qu'on retrouve dans le schéma bloc,
ainsi que la numérotation des IC qui sont sur les schémas définitifs.
Il n'y a plus qu'à réaliser tout cela, maintenant !
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L'électronique va tenir sur une grande platine d'essais
à pastilles de 20 x 30cm.
Les éléments mécaniques avec positionnement précis
doivent être installés avant tout le reste, bien entendu. Ici les 10
boutons poussoirs sont en place.
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La platine se remplit, il en faut du monde pour réaliser
les fonctions !
Les 10 connecteurs blancs seront les connexions vers les
lecteurs (tant audio que signaux).
Les supports 16 broches (devant les connecteurs) sont
les 4081 de la matrice de portes AND. Les supports à 8 broches derrière
seront les amplis opérationnels. Sur la photo, un seul support 16
broches est en place à l'arrière, ce sera pour les commutateurs
analogiques 4053.
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Voici les fiches qui assureront les connexions avec les
lecteurs.
Elles disposent de 7 broches : 3 pour les signaux de
commande, 1 pour le pôle commun, 1 pour la masse audio et 2 pour les
signaux audio gauche et droit. Les 10 prises seront installées sur le
rack.
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Voici le schéma de l'ensemble des connexions internes et
externes de ce système.
Les liaisons vers les lecteurs se feront par 2 câbles
aboutissant dans les fiches : un avec 4 fils pour les signaux de
commande, et un double blindé pour les signaux audio (connecté avec
deux fiches "Cinch" sur les prises audio d'origine des lecteurs).
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Voici le premier schéma de la partie digitale de ce
montage. Il y a 3 pages en tout, voir la suite ci-dessous...
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Le partie centrale est bien sur les 3 registres à
décalage type 4035, IC1, 2 et 3. Ils sont câblés pour fonctionner en
mode parallèle, donc chaque sortie est connectée à l'entrée suivante
via une résistance. Les boutons de sélection sont également raccordés
aux entrées de ces registres, et c'est la raison d'être des résistances
(ne pas connecter les sorties directement sur les boutons).
IC4C
constitue une fonction de reset à la mise sous tension, sa sortie
passant à 1 pendant le temps de charge du condensateur C5.
Pendant cette initialisation, la LED témoin (en façe
avant) clignote, par la porte IC4D, et s'allume fixe dès que le système
est prêt pour usage. L'ensemble des circuits intégrés
(tempos et registres) sont remis à zéro pendant l'initialisation. Une
bascule R-S constituée de
IC5C et IC5D est initialisée également. Cette bascule alimente
l'ensemble des boutons poussoirs et est remise à zéro par la porte OU à
diodes, sur les 10 sorties des registres. Ceci coupe l'alimentation des
boutons dès qu'une sortie des registres est active, les rendant
inopérants, de façon à éviter de pouvoir lancer un
second lecteur pendant le cycle.
Les boutons comportent deux contacts : un vers les
entrées des registres, l'autre est câblé en parallèle sur tous les
boutons, et revient vers la temporisation IC6B. Quand un bouton est
pressé, cette tempo génère une impulsion courte sur sa sortie. Quand
cette impulsion retombe à zéro, le condensateur C2 est mis à 0V et se
décharge, passant l'entrée de IC4B pendant un temps court (dépendant de
la valeur de C2 et de R17). La sortie de IC4B passe dès lors à 1 un
bref instant et (via IC5A et IC5B) donne ainsi une impulsion d'horloge
aux registres.
La première tempo (IC6B) est nécessaire pour que
l'impulsion d'horloge (sortie IC4B) arrive aux registres un bref
instant après que
l'entrée correspondante au bouton pressé soit à 1 et stable.
Dès lors, après pression sur un des boutons, la sortie
correspondante du registre est active, et directement les boutons ne
sont plus utilisables (hors tension par la bascule R-S).
Il est possible de tester l'avancement des registres par
un bouton poussoir (monté sur le circuit imprimé) et connecté en entrée
de la porte NOR IC5A.
Pour changer de plage quand une lecture est finie, le
système est décrit sur un autre schéma (voir ci-dessous) mais
l'impulsion de commande arrive sur l'autre entrée de IC4B, via le
condensateur C6. Quand C6 est mis à 0V, cela génére une impulsion
d'horloge vers les registres, qui avanceront d'un pas (vu le câblage
des sorties sur les entrées parallèles).
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Voici le second schéma de la partie digitale.
Ici on retrouve la commande des lecteurs, par une
matrice de portes AND, et les LED de signalisation (qui sont intégrées
dans les boutons poussoirs). Les sorties des portes AND vont vers les
différents lecteurs via les connecteurs CN100 à CN1000 (représentés sur
le schéma analogique, voir ci-dessous).
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La temporisation IC6A génère une impulsion courte
(réglable par l'ajustable P1), qui sera commune à tous les signaux
envoyés vers les différents lecteurs via les portes AND. Cette
impulsion est générée par le signal d'horloge qui commande aussi les
registres, et est câblée sur une entrée de chaque porte AND.
Les autres entrées portes AND sont câblées sur les
différentes sorties des registres, pour réaliser les fonctions PLAY,
PAUSE et SKIP.
Les LED témoin sont pilotées par des transistors NPN,
connectés sur les sorties des registres. Comme il ne s'agit pas de LED
haut rendement, il leur faut un courant de commande que les portes CMOS
ne peuvent fournir.
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Voici le troisième schéma de partie digitale.
En haut du schéma, les alimentations de tous les IC :
tous sont découplés avec leurs condensateurs montés au plus proche des
broches. C'est indispensable !
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L'entrée TR+ de IC8A est à zéro quand il y a détection
du signal audio (ce signal provient de la partie analogique voir
ci-dessous). Bien sur il peut osciller, dépendant du signal audio. La
temporisation IC8A est montée en monde "ré-armable", ce qui signifie
que chaque impulsion relance la temporisation. Elle est réglable par P2
et c'est elle qui détermine le temps maximal sans signal qui va faire
avancer les registres. Sa sortie Q est le signal D2 qui génère
l'impulsion d'horloge (voir schéma digital ci-dessus).
La seconde temporistion IC8B est déclenchée par le
signal d'horloge, sa sortie Q passe à 1 pendant un temps réglable par
P3 à chaque impulsion de l'horloge. Cette sortie, quand elle repasse à
zéro, envoie une impulsion vers
l'entrée TR- de IC8A (par le condensateur C25). Ceci déclenche cette
temporisation, et deux cas peuvent se produire :
- le lecteur lancé donne déjà du signal audio :
l'entrée TR+ de IC8A est à
zéro (ou oscille) : rien d'autre ne se passe.
- le lecteur ne donne pas de signal, dans ce cas la
tempo IC8A est lancée et génèrera une impulsion d'avancement des
registres.
Ainsi, si un lecteur ne fonctionne pas, les registres
avancent d'un pas.
Les deux tempos IC7A et IC7B sont montées en cascade et
servent à piloter les deux relais à chaque changement de lecteur (via
l'impulsion d'horloge). Ces deux relais reproduisent le fonctionnement
initial du Digimatic original, qui comportait des relais pour commuter
les lecteurs et les signaux audio. Les entrées "reset" de ces deux
temporsations sont reliées au circuit d'initialisation, de façon à
éviter l'enclenchement inopiné des relais lors de la mise sous
tension. Les sorties de ces deux temporisations vont vers la platine
d'alimentation, qui contient les opto-coupleurs et les transistors de
pilotage des relais (voir c-dessus le schéma de l'alimentation).
Si les
relais ne sont pas souhaitables (pour
fonctionnement silencieux) il suffit de les démonter, ou simplement
enlever IC7 de son support. Il est également possible de monter un
commutateur mettant l'entrée reset de ces deux tempos à zéro,
permettant le fonctionnement sans les relais.
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Voici la partie analogique.
Un morceau de ce schéma est réalisé 10 fois, c'est la
partie entre pointillés, en haut à gauche.
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Les signaux provenant des lecteurs sont tamponnés par
les amplis opérationnels IC101 à IC1001. Ceci à pour but de
s'affranchir de soucis de différentes impédances de sorties des
lecteurs et avoir une impédance de sortie faible avant la commutation.
Une sommation des signaux G et D se fait par deux
résistances de 100k, le signal issu de ces sommateurs est destiné à la
détection audio. Les valeurs des résistances sont choisies élevées pour
limiter
au possible la diaphonie.
La commutation se fait par les interrupteurs CMOS type
4053, IC102 à 1002. Les sorties des commutateurs vont vers un bus audio
: G, D et somme, via des résistances de couplage. Lorsque les
commutateurs sont au repos, les sorties sont commutées sur des
résistances de 1M, vers la masse. Ceci permet de créer des commutations
le plus "silencieuses" possible. De même, les bus audio sont également
mis à la masse par des résistances, aussi pour éviter des "plops" de
commutation par la décharge des condensateurs C3 et C4 à travers les
interrupteurs CMOS.
Les bus audio G et D vont vers des amplificateurs
sommateurs IC4 via deux condensateurs. Tels que sur le schéma, leur
gain est unitaire mais il
est possible de remplacer deux pontets par des résistances, pour
augmenter l'amplification. Les sorties de ce amplis vont vers les
prises
de sortie (CN12) via des résistances, mais également vers le vu-mètre
(CN16), également via des résistances.
L'ampli opérationnel IC2 amplifie le signal de
sommation, son gain est réglable par R25. Sa sortie va vers le montage
détecteur basé sur IC5 : un ampli op détecte les alternances positives,
l'autre les négatives. Les deux sorties sont additionnées par deux
résistances et pilotent le transistor NPN. Celui-ci commande la LED de
l'opto-coupleur OK1, active tant qu'il y a du signal audio.
L'alimentation du détecteur est différente de l'analogique car son
point de masse est différent (point commun de R47 et R49). C'est
pourquoi
la sortie de cet ensemble est réalisée via un opto-coupleur.
Le
transistor de sortie de OK1 va commander une temporisation (voir 3e
schéma
digital), qui générera une impulsion d'horloge après un certain temps :
cela sera
une absence de
signal audio pendant X temps.
Les entrées de commande des 3 interrupteurs CMOS de
chaque canal sont commandées par une porte AND (IC100 à IC1000). Une
des entrées de ces portes provient des registres. L'autre entrée
provient
d'une détection de présence de l'alimentation analogique (réalisée
simplement avec OK2, actif si le + et le - 12V analogique sont bien
présents).
Pourquoi une telle précaution ? En fait, les
commutateurs 4053 sont alimentés par le +12V analogique. Si cette
tension est manquante, mais qu'un de ces IC reçoit la commande
provenant des registres, l'ensemble de ce qui est connecté sur le +12V
analogique va se retrouver alimenté par cette sortie, via les diodes
internes de protection des entrées CMOS des 4053 ! Bien entendu la
sortie qui va ré-alimenter tout cela n'appréciera pas et claquera...
Seconde raison de cette protection (qui détecte aussi la
présence du -12V analogique) est qu'en l'absence d'une des tensions
analogiques, les amplis op vont fortement distorsionner. Autant ne rien
envoyer vers la sortie audio si l'alimentation analogique n'est pas en
ordre.
Pour des raisons de câblage, la matrice des portes AND
(voir second schéma digital) a été réalisée avec 10 IC type 4081,
contenant chacun 4 portes, dont 3 utilisées pour la matrice. Une porte
dans chaque IC n'avait donc pas de fonction
dans la matrice, et donc est utilisée ici pour réaliser cette fonction
de protection.
L'ensemble des amplis opérationnels est découplé avec
pour chacun 2 résistances et deux condensateurs. Les commutateurs 4053
sont également découplés avec deux condensateurs, c'est indispensable
pour éviter les bruits parasites dans le signal audio. Ainsi réalisé,
le sytème est parfaitement silencieux en l'absence de signal audio.
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Et enfin... La platine est totalement câblée et bien
remplie !
Pas mal d'heures de câblage, et quelques essais mais
finalement peu de modifications par rapport aux schémas initaux.
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Voila l'engin fonctionnel !
Ne reste qu'à placer le couvercle supérieur, mais cela
se fera après quelques heures de tests.
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Le circuit imprimé du vu-mètre
d'origine est déformée,
et quasiment impossible à remonter dans le rack sans risque de casse
(voir aussi page 4).
Voici le relevé de schéma, qui a servi à la
reconstruction d'un vu-mètre de remplacement, avec les mêmes circuits.
Oui, sans doute, le UAA170 est "périmé" en 2020, mais comme il m'en
restait en stock... autant refaire à l'identique, d'autant que ces
circuits intégrés Siemens sont quasiment indestructibles !
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Voila pour la partie électronique du rack de base, qui
est terminé (31/01/21). Encore un gros paquet de circuits intégrés de
logique combinatoire ! Comme dans bien d'autres réalisations...
Alors, ici, toujours pas d'usage d'un quelconque
microprocesseur ou contrôleur ? Tout d'abord, comme expliqué sur la
première page, il était souhaité une réalisation restant plus ou moins
dans l'esprit de l'époque de la conception (vers 1986). Ensuite, ici
quelle aurait été la simplification apportée par un microcontrôleur ?
Il faut de toutes façons l'ensemble de la partie analogique et des
commutateurs. Dès lors ce qui aurait pu être remplacé par du logiciel
sont les registres à décalage et les temporisations. La matrice de
portes AND peut bien sur être des sorties du contrôleur, et
justement... Il faudrait au minimum un ou deux gros IC
permettant d'étendre les entrées sorties du processeur choisi. Il
faudrait pas moins de 43 sorties et 11 entrées digitales... Alors,
peut-être que oui : il y aurait un peu moins d'IC avec l'usage d'un
processeur.
La première page de
ce
projet a expliqué les motivations et
les premiers aspects techniques de la chose.
La seconde page
relate les
choix techniques et la modification
des lecteurs CD & K7.
La quatrième page est
le
"gros morceau" avec la réalisation du rack de
base de ce
«Digimatic MKII»
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© Radiocollection.be, Thierry Magis 2020-2021
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