Réparation
d'une radio Philips BX462A
Une radio Philips de 1946, modèle BX462a, réparation de
la partie mécanique...
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Entre la poulie entraînée par le bouton de
commande et l'axe du condensateur variable, on devrait trouver deux
petits câbles en métal, dans des gaines de passage. Ici cela fut
remplacé par une courroie faite d'un morceau de tissu...
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Heureusement, j'ai de ces gaines et câbles en
stock (grand merci à M. Van Humbeeck). Faut juste trouver le moyen de
remettre tout cela en état. La doc de service d'origine sera bien
utile.
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Après découpe des câbles à bonne longueur,
sertissage des oeillets. N'ayant pas ceux d'origine, des embouts de
câblage pour fil souple conviendront. Ôter la partie plastique, les
sertir à la pince, puis les souder et enfin les raccourcir de moitié en
longueur.
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Bon, voila la poulie côté axe du bouton remise en
place. Plus qu'à remettre les deux câbles dans les deux poulies : côté
bouton et côté condensateur variable. C'est pas simple et il faut
garder son calme !
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Première étape : placer les câbles sur la petite
poulie, selon les indications de la documentation de service. Le plus
simple est de créer un système permettant de les tendre. Ici une plaque
de plastique, deux vis et deux petits ressorts assez souples.
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Ensuite côté condensateur. Avec un peu de
patience, on y arrive bien... Il faut vérifier que le condensateur
variable est bien entraîné sur toute sa plage, sans aucun blocage,
avant de passer à l'étape suivante...
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Avant de tenter de replacer les câbles entraînant
l'aiguille, un coup d'oeil au mécanisme. Encore une surprise, le
support bakélite servant de support pour l'aiguille est cassé...
Démontage du chariot mobile pour réparation (photo suivante)
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Un morceau de bakélite de bonnes dimensions,
quelques petites vis et voila. Avant de remonter ce chariot sur le
rail, élimitation des anciennes graisses et lubrification.
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Le câble qui entraîne l'aiguille passe dans des
poulies atachées à la caisse, et reviennent sur la poulie noire... qui
est attachée au châssis! L'astuce est de préparer ces câbles (selon les
indications de la documentation) sur la poulie, et de mettre deux
collants pour les tenir en place. Plaçer ces câbles sur cette poulie
quand le châssis sera remis en place est impossible!
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De l'autre côté des câbles, un ressort est
installé sur la pièce qui entraîne le chariot de l'aiguille. Ce ressort
était manquant, j'en ai construit un avec les moyens du bord... Il est
serti dans le même oeillet que les deux câbles. Pour travailler, j'ai
placé cette pièce au dessus du condensateur variable...
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Une fois le châssis dans la caisse, on peut
remettre le câble en place. C'est le ressort monté sous l'aiguille qui
assure la tension. Le placer d'abord dans la poulie du fond à gauche,
puis dans la poulie de droite, puis enfin dans la poulie de devant à
gauche.
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Une fois le châssis dans la caisse, et les câbles
plaçés, on peut enlever les collants provisoires. Bien entendu, c'est
après le premier remontage du châssis et tentative de placement des
câbles que j'ai remarqué que la poulie noire avait été déplaçée d'un
tiers de tour ! Pourquoi ? Mystère... Mais cela n'allait pas, la course
de l'aiguille ne correspondait pas à celle du condensateur. Bref,
Démontage, ajustement puis remontage.
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A ce niveau, si on a bien respecté les dimensions
des câbles et les plans de passage indiqués dans la documentation de
service, l'aiguille tombe pratiquement à sa place, et on peut l'ajuster
avec la vis prévue à cet effet sur le chariot mobile. Ici un de mes
câbles n'avait par tout à fait le longueur voulue (quelques mm), et
j'ai du amener ce réglage quasiment en butée droite. Mais cela
fonctionne et l'aiguille est parfaitement en place par rapport aux
stations du cadran !
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Remplacement des ampoules de cadran, remise en
place du panneau de fond, nettoyage,... Le voila prêt à reprendre du
service pour quelques années !
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Avant de se lancer dans une telle opération, il
faut avoir bien lu la documentation et être parfaitement «zen»!
Cet engin est complexe sur le plan mécanique, et sans la documentation
de service (plus les annotations du Service-Man Henri, contenues dans
la documentation téléchargeable), il aurait été quasi impossible de
remettre ces câbles en place. Malgré cela, il y a eu quelques bordées
de jurons : j'aurai fait concurrence à un certain capitaine (de B.D.)
lors de la remise en état de cet appareil !
On peut quand même se poser la question : A
quoi donc se shootaient les ingénieurs de chez
Philips à cette époque-là ? Concevoir des trucs pareils...
Existe-t-il des statistiques sur le nombre de dépanneurs qui sont
devenus fous avec ces engins? :-)
© Radiocollection.be, Thierry Magis 2012
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Manuel technique de cet appareil (pdf)
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