1 : Partie alimentation :
Le montage reçoit son alimentation + 17V par les
broches A30 et C30 du connecteur. A32 et C32 sont les connexions de
masse. Un filtrage est assuré par C1, C2, C28 et L2. IC1 (7812)
stabilise la tension à 12V. Le module SOMO travaille sous 3.3V, et
c'est IC2 (LM317) qui fournira cette tension. IC1 est installé sur un
dissipateur, IC2 n'en a pas besoin. La LED1 (rouge 5mm) est installée
sur le côté visible de la carte, afin de signaler la présence de la
tension d'alimentation. Les circuits intégrés IC3 (LM324) et IC4 (4093)
sont découplés par les condensateurs C27 et C29, qui doivent être
installés le plus près possible des broches d'alimentation de ces
circuits.
2 : Partie modulateur AM (émetteur) :
L'oscillateur est construit autour des portes 6E
et 6F de IC6, un 4069. La fréquence est ajustable par R22, et dépend
aussi de la valeur de C17. La porte 6D tamponne la sortie de
l'oscillateur, et 6C permet de connecter un fréquncemètre sur la broche
C10 du connecteur. R1 protège la sortie de la porte 6C en cas de
court-circuit accidentel. IC6 est alimenté en +12V via R15 et découplé
par C11 et C18. La sortie de la porte 6D est mise en forme par les
transistors T4 et T2.
La base de T3 reçoit, via C10, le signal audio à
moduler. La modulation se fait par le couple T1-T2. Au collecteur de
T1, on trouve un signal AM modulé. C6 et L1 doivent être accordés pour
la fréquence de fonctionnement. Ici C6 est fixe et L1 est à noyau
réglable, pour l'ajustement. Il est tout à fait possible de mettre un
condensateur variable pour C6. La sortie antenne est connectée au
collecteur de T1 via C5, et ramenée à la broche C15 du connecteur.
L'ensemble T1 - T4, IC6 et leurs composants connexes se trouvent dans
un blindage fermé, représenté sur le schéma par le trait pointillé. Il
est possible de faire varier le niveau de sortie de l'émetteur en
faisant varier la tension d'alimentation du montage autour de T1 à T4
(dans une certaine mesure). Ceci va être utile...
3 : Générateur de fading :
IC3C (LM324) constitue un oscillateur triangulaire
à très faible fréquence. Celle ci dépend de la valeur de C21. La sortie
de cet oscillateur, prise sur le condensateur C21, est appliquée via
R43, à IC3C qui constitue, avec T9, un amplificateur. La tension sur
l'émetteur de T9 varie donc lentement, avec une amplitude maximum
déterminée par la valeur de R43. Cette tension variable va donc
alimenter la partie modulateur de l'émetteur AM, et créer ainsi une
simulation du fading tout à fait valable.
Pour les modules sonores n'ayant pas besoin de la
fonction fading, T9 n'est pas installé, les composants autour de IC3D
non plus, et la connexion d'alimentation de l'étage modulateur est
simplement connectée au +12V. IC3C et IC3D sont de toutes façons
présents dans IC3, nécessaire pour la partie BF...
4 : Module SOMO et sa logique de commande
:
Le module est alimenté en 3.3V, et découplé par
C22 et C23. Comme le module ne travaille pas avec la même tension que
le reste de la logique, ses entrées - sorties seront interfaçées par
des transistors. Pour démarrer la lecture, il faut envoyer une
impulsion sur l'entrée «play/stop». Une impulsion démarre la lecture,
la seconde la stoppe et ainsi de suite. Mais ici il est souhaité avoir
un démarrage automatique. Donc, il va falloir des temporisations
externes...
De plus, les SOMO n'ont pas tous exactement le
même comportement lors de la mise sous tension, dépendant apparemment
fortement du temps de montée de la tension d'alimentation. Certains
acceptent une impulsion de démarrage à la mise sous tension, d'autres
non, et certains démarrent même un instant puis se coupent. Il faut
donc une première temporisation, d'une vingtaine de secondes, pour
inhiber toute la circuiterie de commande. Cette tempo est réalisée avec
IC4D. A la mise sous tension, C19 est déchargé, et il va se charger via
R35. Tant que la tension aux bornes de C19 n'a pas atteint le seuil de
commutation de la porte NAND IC4D (à trigger de Schmitt), la sortie de
IC4D est à l'état logique 1 (soit presque +12V). Cet état logique force
la sortie de IC4B à 0 (via D4), tandis que la sortie de IC4C l'est
également via R32.
Quand la sortie de IC4D passe à l'état logique 0
(fin de la tempo dépendant de C19 et R35), la sortie de IC4C va passer
un bref instant à 1, par le fait de la commutation de C24 à la masse
via la sortie de IC4D. Le temps de l'impulsion en sortie de IC4C dépend
des valeurs de C24 et R32. Cette impulsion va passer à travers la diode
D2, et activer le transistor T10. Ceci mettra l'entrée «play/stop» du
SOMO à la masse, démarrant celui-ci en lecture.
Quand le SOMO est en mode lecture, la sortie
«busy» est mise à +3.3V. Ceci bloque T6, qui ne conduit plus. Ceci
bloque également T5 et T7. Un niveau logique haut est alors présent via
R12 et R39 sur la base de T11, ce qui va allumer la LED 2, jaune 5mm,
qui est installée sur le côté visible de la carte, afin de signaler le
démarrage du SOMO. Ce niveau logique est également appliqué au
condensateur C33. Il ne se passe à ce moment rien sur la porte IC4A,
son entrée étant à niveau logique 1 par R38.
Maintenant, le SOMO est bien démarré. Mais il faut
le re-démarrer à chaque fin de lecture ! Ici aussi on ne peut pas
appliquer directement une impulsion en provenance de la sortie «busy»
sur la commande de T10. Il faut un instant de pause, puis seulement
donner l'impulsion. Il faut donc deux temporisations supplémentaires!
Lorsque la lecture du fichier sonore est terminée,
la sortie «busy» du SOMO passe au niveau logique 0, ce qui rend T6
conducteur, T5 et T7 également. Via T7, le niveau logique 0 est
transmis à T11 et la LED2 s'éteint. C33 se retrouve alors brusquement à
la masse, et entraîne le basculement de la porte IC4A, dont la sortie
passe à 1 pendant un instant, ceci dépendant des valeurs de C33 et R38.
Quand C33 s'est rechargé, la sortie de IC4A repasse à 0. Le
condensateur C30 (qui s'était déchargé dans R42 par la sortie de IC4A)
entraîne le basculement de la sortie de IC4B à 1 pendant un certain
temps, dépendant des valeurs de C30 et R41. L'impulsion positive à la
sortie de IC4B va, via la diode D3, faire conduire le transistor T10
qui redémarrera la lecture dans le SOMO. IC4A provoque donc la pause
entre la fin de la lecture et l'impulsion de redémarrage. IC4B provoque
cette impulsion de redémarrage. La présence de la diode D4 bloque IC4B
pendant la période d'initialisation à la mise sous tension.
5 : La partie basse fréquence :
La sortie «audio» du SOMO est envoyée au
potentiomètre R17, qui permet de doser le volume. En parallèle avec R17
on trouve le transistor T5, qui conduit quand le SOMO n'est pas en mode
lecture (via T6, voir ci-dessus). Ceci court-circuite la sortie audio
(via C15 et R16) afin que les bruits de commutation du SOMO ne soient
pas audibles au démarrage de la lecture. Le signal audio, après R17 est
envoyé à IC3A (LM324) pour amplification. La sortie de IC3A est
appliquée à l'entrée de modulation de l'émetteur via C10. IC3B est un
tampon audio qui envoie via l'interrupteur S1A le signal audio sur la
broche C3 du connecteur. Ceci permet une pré-écoute sur le module
amplificateur de contrôle. Toutes les broches C3 sont raccordées en
parallèle sur les connecteurs et retournent à l'entrée de l'ampli (vois
schéma de câblage du rack ci-dessous).
Enfin, sur la broche C4 du connecteur est
disponible un signal sinus de 1kHz, venant du module ampli. On peut
injecter ce signal sur l'entrée de IC3A, via l'interrupteur S1B. Ceci
permet d'envoyer un signal de test audio vers l'émetteur, afin par
exemple de localiser précisément quelle module sonore correspond à
quelle fréquence sur le cadran de la radio...
|