Débuter
en électronique...
Cette page a été crée suite
à plusieurs demandes de lecteurs du site. Tout ceux qui
pratiquent l'électronique, en hobby ou en pro, et quelque soit
leur niveau, ont bien du débuter un jour...
Ces quelques conseils donnés en
toute modestie.
Partie 1 : la
motivation.
Le hobby électronique (ancienne ou
moderne) comporte quelques avantages.
Tout
d'abord il s'agit d'un activité intellectuellement
gratifiante. Il est très valorisant d'arriver
à dépanner un appareil, d'en construire un
(même s'il s'agit de quelque chose de simple) ou encore de
réussir une modification / transformation. Entendre
re-fonctionner une radio ou un équipement audio qui n'a plus
produit de sons pendant 50 ans est un genre de petit miracle, quelque
part... Réparer un appareil déclaré
«irréparable» par un ou des
«spécialiste(s)» procure un certain
sentiment de fierté...
Ensuite,
cette occupation peut aussi être
générateur de substancielles
économies. Réparer par soi même
ses appareils, qui ne pourraient pas l'être dans le circuit
commercial habituel, est financièrement intéressant.
Un exemple ? Le four à micro-ondes qui équipe la
maison date de 1993. Soit plus de 21 ans de service! Sur cette
période
seulement deux réparations mineures, qui n'auraient jamais
été réalisées autrement qu'en les
réalisant moi-même. Sans ces
dépannages, nous aurions donc acheté trois fours sur
ces 20 ans. Ici un seul, et le prix des pièces de rechange fut
très faible : un relais et quelques diodes ordinaires. Ceci
vaut aussi par exemple pour le programmateur du lave-linge :
alimentation claquée, coût d'un module complet
environ 300€, coût des composants pour
dépannage inférieur à 10€ ! Pareil
pour l'écran plat du PC, le bloc d'alimentation du portable,
le chargeur d'accus de la visseuse... et ainsi de suite...
Enfin,
ce qui peut être un hobby au
départ peut également devenir un métier
demandé. Oh, bien sur on ne voit plus de magasins de
dépannage de «radio-TV» comme dans le
temps... Par contre, des techniciens débrouillards, capables
de dépanner à peu près n'importe quoi, sont très
demandés dans l'industrie. En Belgique, dans le «top
10» des métiers en pénurie on trouve une
large part de métiers techniques. Dans le domaine du
dépannage, pratiquer l'électronique donne un certain
état d'esprit, une forme de raisonnement, un sens logique, qui
mène souvent à la résolution de bien des
problèmes techniques, même s'ils ne sont pas tout
à fait dans le domaine électronique. Les techniciens
en électricité, automation, robotique,
... sont des métiers très demandés, ou
connaître l'électronique est bien utile.
L'attrait pour
cette technique peut commencer
très tôt, avec des jeux d'initiation. Euh oui, j'ai
bien
changé depuis 1978.... :-)
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Partie 2 : la
formation.
Bien entendu, avant de se lancer dans ces
dépannages ou réalisations complexes, il faut avoir
un peu de
connaissances.
Les bases de
l'électricité: Loi d'Ohm, notion de
courant, tension, puissance,... En continu pour commencer, puis en
alternatif.
Connaissance des composants:
Résistances, condensateurs, bobinages, transformateurs,
semi-conducteurs, lampes (si intérêt), ... Savoir les
reconnaître (en vrai et sur un schéma), comprendre
leur fonction dans les circuits,...
Les montages électroniques de
base: Amplificateurs, oscillateurs, commutateurs, ...
Enfin, de la pratique:
Réalisation de montages d'abord simples (pour s'initier aux
techniques d'assemblage) puis un peu plus complexes. Ceci est
indispensable pour acquérir de la pratique, qui est bien
entendu indispensable ! Savoir souder les composants, les placer au bon
endroit,... d'abord sur plan proposé «tel
quel» puis ensuite selon sa propre imagination tout en suivant
le schéma de base. La dernière étape est la
conception de circuits, d'abord simples ensuite (un peu) plus complexes.
Bien entendu, la meilleure formation sera celle
dispensée par des pros, ou en enseignement technique. Mais il
est tout à fait possible de se former de façon
autonome et atteindre un bon niveau, du moins pour le
dépannage d'éléments simples. Le
dépannage et la conception d'électroniques complexes,
c'est autre chose...
Mais ce qui est intéressant avec
l'électronique est que l'apprentissage de
certaines lois de base peut se faire en même temps que les
premières réalisations ! Car il est possible de
commencer
très rapidement avec de
la pratique, et même de pratiquer
directement pour apprendre, et voir directement les
résultats. C'est essentiel, il faut
pratiquer, réaliser des petits montages en même temps
que l'étude.
Chacun suivra son propre cheminement pour son
auto-formation : Internet, livres, revues d'un club quelconque,
magasines spécialisés,...
Les
boîtes de jeu :
Si ces boîtes peuvent avoir un aspect
"enfantin" elles sont toutefois à usages multiples : on peut
au départ réaliser le raccordement selon le plan de
câblage ou la liste des connexions, puis ensuite refaire le
montage en suivant le schéma (pour s'habituer) et enfin
modifier un peu le montage, pour comprendre. Ces boîtes
permettent d'inverser le processus d'apprentissage : réaliser
avant de connaître !
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Ma boîte de jeu Tandy "Science Fair
75-in-1", reçue en
cadeau à l'âge de 12 ans (la photo du haut de cette
page, hum...), a été le début pour
moi. Elle n'a plus servi depuis très
très longtemps, mais je l'ai conservée... Seuls les
transistors germanium ne sont plus d'origine, je les ai sans doute
claqué en expérimentant !
A noter que ces anciens jeux peuvent
encore être trouvés sur des
sites de vente de seconde main, mais c'est plutôt
des
"collector" maintenant... Ce genre de boîtes est toujours
commercialisé
de nos jours, une recherche sur le web permettra de trouver des
résultats sur des sites commerciaux. Il serait inutile de
placer
des liens directs ici, qui seraient rapidement obsolètes.
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Ces
boîtes, et les manuels qui les accompagnaient,
étaient fort bien pensées. Les manuels comprenaient
le schéma, le plan de câblage, une liste de
connexions, l'explication du montage et de son fonctionnement. Les
montages étant plus ou moins sophistiqués,
l'apprentissage
pouvait ainsi se faire pas-à-pas.
Je n'ai pas eu en mains une boîte de
conception actuelle, mais cela semble être resté fort
similaire !
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Les livres : pour
apprendre les bases, certains anciens bouquins sont excellents :
écrits dans un style clair, très didactiques, ils
sont une bonne voie pour débuter. Bien sur ces livres sont
anciens et certaines techniques qui y sont décrites sont
aujourd'hui
obsolètes, mais les bases sont restées identiques. On
peut donc commencer à s'initier en lisant
ces anciens livres, mais
certains bouquins récents sont peut-être un
peu moins "rebutants" pour un jeune lecteur...
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Un des livres fondateurs dans la publication
électronique fut «La Radio? Mais c'est très
simple!» d'Eugène Aisberg. Ecrit en 1936,
et remis à niveau en 1957, il toujours édité
aujourd'hui. C'est un authentique «best-seller» vendu
à des millions d'exemplaires et traduit en 17 langues ! Les
explications sont données sous forme de causeries entre deux
personnages. L'un, Curiosus expliquant à l'autre, Ignotus, les
bases de la radio et de l'électricité.
Après le décès de M.
Aisberg, J-P Oehmichen s'est chargé d'une révision
de l'ouvrage, et c'est très bien fait.
Sorti en 1985, «La Radio et la TV,
l'électricité, l'électronique ... mais c'est
très simple!» reprend les deux personnages
imaginés par
Monsieur Aisberg. Le principe des causeries a été
conservé, tout en lui donnant un ton plus actuel.
Ce livre ne semble pas avoir été
ré-édité depuis, mais est toujours
d'actualité et est resté très moderne dans
le style et dans la technique expliquée.
Ceci est un excellent ouvrage
d'inititation, celui que je recommande aux
débutants.
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Il y a bien entendu d'autres livres plus
récents que celui-ci, notamment
«l'Electronique pour les débutants» de Remi
Mallard (ISBN 978-2-86661-186-6) que j'ai pu feuilleter et qui m'a paru
très très bien écrit.
Les magasines d'électronique :
Il reste quelques bons magasines, bien actuels et
de différents niveaux. Bien que plusieurs revues aient disparu
depuis les années 80, celles qui sont encore disponibles
aujourd'hui sont de bonne qualité. Elles peuvent être
trouvées via
leurs websites internet, et parfois encore en vente dans certaines
librairies. Il est
intéressant de s'abonner si on y trouve
son compte, les abonnés bénéficiant souvent
d'avantages.
Les sites Web et forums :
Ici on arrive dans un monde immense. Plusieurs
sites francophones sont excellents, et pour s'initier celui de Remi
Mallard est de très bon niveau. Il en existe
beaucoup d'autres et les lister ici serait tout à fait
impossible. Les sites anglophones sont souvent d'excellent niveau
également. D'une manière générale,
se méfier de sites truffés de fautes d'orthographe.
Leur contenu peut être très bon mais le fait que
l'auteur ne prenne pas le temps de se corriger peut tout de
même montrer un manque de fiabilité quand aux infos
contenues. Cela dit, un site très bien fait peut aussi
contenir des erreurs, et il faut toujours recouper
une information provenant d'un website (y compris, évidemment,
celui-ci !!) avec de
l'info provenant d'autres.
Pour ce qui est des forums, c'est plus
mitigé. Ils peuvent être d'une grande
utilité pour des questions bien précises,
mais pas pour des questions d'ordre général qui
pourraient trouver réponse en lisant d'autres sites web. Il
est toujours utile, avant de poser une question sur une forum, de faire
une recherche sur celui-ci pour voir si cette question n'a pas
déjà été abordée.
Une fois
inscrit sur un forum, on y découvre vite la présence
de «gourous» qui ont pris une sorte
d'autorité morale sur les discussions. Il s'agit très
souvent de
gens compétents, mais dont les jugements sur les
débutants ont, hélas, fait fuir plus d'un. Si une
question n'est pas jugée «de leur niveau de
science», le pauvre débutant se verra alors
répondre de travers. J'ai personellement vu et
constaté cela sur plusieurs forums (électronique
actuelle et ancienne). Ce genre de comportement semble commun,
malheureusement... C'est un peu dommage, surtout que les forums
devraient être des lieux de partage.
Les kits
:
Il s'agit ici d'ensembles composés des
pièces et de leur circuit imprimé, plus une notice de
montage. Ces ensembles constituent des projets à assembler.
Il y en a de toutes sortes, des plus simples aux plus
sophisitiqués. C'est un bon moyen de passer à la
pratique de l'assemblage et du montage, mais assez peu instructif pour
comprendre comment les circuits fonctionnent.
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Dernier mot à propos de la
formation : En ce qui me concerne, et pour
répondre à quelque-uns qui m'ont posé la
question par mail, l'immense majorité
de mes connaissances proviennent de la pratique du
métier et de l'expérimentation, associée
avec de très nombreuses lectures. Comme
bien d'autres
j'ai commencé avec des montages très simples
(clignotants,...) pour continuer avec du plus compliqué...
D'abord avec une boîte de jeu puis par des montages sur
platines sans soudures puis sur platines d'essais, et enfin avec la
réalisation de circuits imprimés... J'avais
déjà des réalisations concrètes
à mon actif bien
avant de
commencer les études techniques.
L'électronique est restée un de
mes hobbies, alors
que l'automatisme industriel est devenu mon métier.
Scolairement parlant, j'ai fait des secondaires techniques
(équivalent au BAC en France), en électronique
orientée automation et industrie.
Ci-dessous, les
dernières années d'études, dans
la chambre d'ado, en 1984 ...
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Quelques appareils électroniques avaient
déja été réalisés
à l'époque (à moins de 18 ans, donc)
: En dessous
à gauche de la photo, on peut voir un pré-ampli de
construction maison posé sur le Power APK4600. Ce gros
ampli de sono, utilisé sur deux vieilles enceintes "Vox"
modifiées (on
en voit un
morceau d'une des deux à droite de la photo), a permis aux
voisins d'entendre la musique chez eux... :-)
Egalement au dessus de la platine vinyle, un montage dont j'ai
totalement oublié la fonction et l'usage depuis ! Cela devait
être lié à de la sono, mais?
|
Le
but de montrer ces vieilles photos n'est pas de susciter de
l'hilarité (encore que!) mais de montrer qu'il n'y a pas
d'âge pour s'y mettre. C'était valable hier et cela
l'est
encore aujourd'hui. Encore un exemple ci-dessous :
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Voici un engin réalisé assez
tôt, en 1985, donc à l'âge de 19
ans... Un
de mes hobbies à l'époque
était la sono mobile, et les bons systèmes de
commandes
d'éclairage étaient hors de portée
financière d'un étudiant... Et donc, je
m'étais mis à la tâche pour
réaliser ceci ! Ce rack lumière n'était sans
doute
pas parfait, mais il a fonctionné plus de 20 ans sans la
moindre
panne. J'ignore ce qu'il est devenu aujourd'hui...
Monté dans des boîtiers racks 19
pouces de
récupération, plusieurs commandes lumineuses soit de
conception personnelle, soit selon un schéma publié
dans une revue. Un seul appareil dans ce rack n'est pas de construction
maison. Composition, de haut en bas :
Chenillard 8 voies, multi-zones, multi-programme
(conception personnelle, à circuits
intégrés C-MOS)
Matrice programmable (mémoires RAM statiques) 30 voies, selon
un schéma paru dans Elektor février 1984
Séquenceur "commercial", marque Dalton type LP8 (le seul
appareil que je n'ai pas construit)
Chenillard 8 voies multi programme (conception personnelle à
circuits intégrés C-MOS)
Dispatching (interrupteurs) avec système de priorité
pour certains d'entre eux (allumage de stroboscopes,...) +
ampèremètre permettant de
surveiller le courant consommé par le "light-show"
+ un ou
deux accessoires dont j'ai oublié la fonctionnalité
!
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Partie 3 :
l'équipement de base.
Bien qu'il soit possible de commencer à
faire de l'électronique avec un équipement minimal
(et même pourquoi pas une boîte de jeu),
il faudra tout de même, pour démarrer :
Un
multimètre ayant les fonctions de mesure de
tension AC et DC, mesure de courant DC, Omhmètre et
éventuellement test de
composants. On trouve aujourd'hui ce genre d'appareil à
très bon prix. Pas besoin au départ d'investir dans
un appareil de laboratoire, le modèle entre 11 et 25
€ conviendra très bien pour les premières
mesures !
|
|
Voici mon tout premier, au début des
années 80. Hélas, suite à une chute, le
cadre mobile s'est bloqué et il ne fonctionne maintenant plus
!
Il
s'agissait à l''époque d'un modèle
relativement
basique, mais qui m'a servi de longues années, durant toutes
mes
études et après. Sa précision
n'était pas mauvaise du tout.
Une fois les études
terminées, je me suis offert un Fluke 73 qui sert encore
aujourd'hui. Et ce multimètre ci m'a encore servi ensuite,
comme
second appareil de mesure, pour certains dépannages. Un tel
appareil à cadre mobile, malgré son aspect
"démodé" est encore bien utile pour certaines
mesures,
notamment de signaux variant lentement. C'est bien plus "visuel" sur
cadre mobile que sur un afficheur numérique...
|
Un
fer à souder sera utile si les montages doivent
conserver un caractère plus ou moins définitif
(circuit imprimé ou platine d'essais). Tout sera question de
budget et d'intérêt : inutile d'investir dans une
coûteuse station de soudure "pro" en débutant. Un bon
fer de 15-25W suffira pour les premiers montages sur platines d'essais
à pastilles.
Une
petite alimentation basse
tension sera utile, pour
éviter de travailler avec des coûteuses piles ou
autres
accus. Un bloc d'alimentation de PC portable, ou provenant d'un autre
appareil
hors-service (mais toujours fonctionnel) conviendra pour alimenter
ses premiers essais. Ces petites alimentations ont d'ailleurs
l'avantage d'être protégées contre les
court-circuits... Attention les chargeurs de GSM ne conviennent pas
très bien, de plus ils sont équipés de
mini-fiches
pas très pratiques.
Un
peu de matériel pour commencer : un petit lot de
composants passifs (résistances et condensateurs), quelques
diodes universlles (1N4148 et 1N4007), quelques transistors
passe-partout (BC547 eet 557), quelques LED de toutes les couleurs,...
on trouve ce genre de lots sur les sites de ventes bien connus. Et
ça,
c'est une fameuse chance pour les débutants d'aujourd'hui :
quand j'ai
vraiment commencé mes premiers montages (au
tout-début des années 80) on ne
touvait pas ce genre de lots bon marché. Il fallait
récupérer si
on voulait des pièces pas trop chères... Bien sur il
faudra sans doute d'autres composants, selon les montages, mais ceux-ci
sont nécessaires dans bien des montages basiques !
Une
platine "experimenter board"
(contacts sans soudures) est utile pour
réaliser les premiers montages ou essais sans devoir
souder.
Voici mon
système de montage rapide pour les essais (clic pour ouvrir
une plus grande photo dans
une autre fenêtre).
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Sur une planchette de bois, la plaque d'essais
sans soudures (à l'avant plan), une fiche BNC sur le
côté (pour connecter un oscilloscope) et à
l'arrière, une platine
assemblée reprenant quelques LED pilotées par des
transistors. C'est bien pratique pour pouvoir visulaliser des
états sur le montage en test. Sur le côté,
la partie noire est tout bêtement une base de recharge d'un
vieux téléphone sans fil, dans laquelle j'ai
monté un stabilisateur de tension 5 volts, un interrupteur
et une LED témoin ! Le petit
bloc secteur (non visible sur la photo) est celui qui servait
d'origine à la recharge du téléphone sans
fil... Au
moment de la photo de cet ensemble, je testais un montage à
circuits logiques CMOS. Ce genre de système de prototypage
peut
parfaitement convenir pour faire des essais de montages à
micro-contrôleurs, par exemple...
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Ensuite,
selon l'intérêt - et le
budget ! - on s'équipera mieux, voir partie 5...
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Partie 4 :
démarrer, enfin !
Le mieux, pour démarrer l'apprentissage
de
l'électronique, est de commencer avec quelques montages
très simples. D'abord sur système de connexions
rapides (dans le genre de ce qui est illustré en fin de partie
3),
puis, pour s'initier à la pratique de la soudure, sur platines
d'essais à pastilles.
Premier
conseil : ne pas démarrer avec
des
montages connectés au secteur. Utiliser des piles ou une
petite
alimentation externe, ceci par mesure de sécurité. Le
230V distribué par les "prises de courant" est mortel en cas
de
contact direct ou indirect. Tant qu'on n'est pas familiarisé
avec les techniques de câblage, il faut éviter les
raccordements sur le secteur. Cela viendra avec l'expérience !
Second
conseil : ne pas "sauter" les étapes. Prendre le
temps de
réaliser des choses très simples au départ,
puis
les adpter légèrement afin de comprendre ce qui se
passe.
Commencer par des montages en courant continu (diviseur de tension, LED
en série avec une résistance, LED pilotée
par un
transistor (montage émetteur commun et collecteur commun),
puis
progresser.
Troisième
conseil : même si vous
êtes déjà un as de la programmation des
micro
contrôleurs (félicitations si c'est le cas!), avant
de
mettre un de ces circuits en oeuvre dans un montage "réel",
habituez-vous à mette en service les autres composants ! En
cas
d'erreur, autant claquer une LED ou un transistor, ou encore
rôtir une résistance, plutôt que
détruire un
micro contrôleur... bien sur ils ne sont pas très
chers,
mais si vous n'en avez qu'un seuil sous la main...
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Partie 5 :
progresser, et mieux s'équiper !
Une
vraie alimentation de labo, réglable, et si
possible à deux sorties, sera vite indispensable, ainsi que
quelques bons cordons de connexions.
Voici la mienne,
réalisée à l'âge de 18 ans...
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Elle est réglable de 0 à 30V et
peut débiter jusque 10A. Son seul inconvénient est de
ne pas avoir de limitation de courant (utile pour les premiers
montages, afin de ne pas griller tout en cas de
court-circuit).
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Un
bon multimètre deviendra vite indispensable en
complément du premier (pour plusieurs mesures
simultanées) et surtout sera plus précis et robuste.
Un
oscilloscope double trace, même ancien et de
performances "ordinaires", deviendra vite un commpagnon de labo
précieux, surtout dès qu'on commncera avec des
montages "courant alternatif" : petits amplificateurs, oscillateurs,
filtres, ou même de la logique digitale dont la
fréquence de fonctionnement dépassera les 10-20Hz, et
que les résultats ne seront plus visibles à l'oeil ou
au multimètre. Ici aussi, et c'est un vrai "plus" par rapport
à la situation d'il y a 20 ou 30 ans, on trouve des bons
oscilloscopes d'occasion via les sites de vente internet. Nul besoin de
se ruiner : un bon scope 2X10MHz conviendra parfaitement ! Mon bon
vieux Hameg
HM203-6 me sert encore au moins une fois par semaine, et il
s'agit d'un instrument très basique (mais robuste).
Un
générateur de fonctions devient vite
indispensable dès qu'on veut commencer à "jouer" avec
des signaux audio. Il bien sur est possible d'en
construire un avec le
fameux
circuit XR2207, mais ici aussi on trouve à l'heure actuelle de
très bons appareils à coût abordable... Cela
dit, construire son générateur (même si par
la suite on le remplace par un appreil du commerce) est une excellente
expérience !
Ensuite,
on envisage en fonction de ses
intérêts et de son budget... Un
générateur HF modulable est nécessaire
dès qu'on souhaite réparer d'anciennes radios (ou
même des récentes)... Si on veut entrer dans le monde
de la mesure de précision, un bon multimètre de
table, dûment calibré, est utile... Si c'est
plutôt l'électronique digitale qui a les faveurs, un
programmateur de micro-contrôleur sera très utile
(ici aussi il vaut mieux l'acheter tout fait que de tenter la
construction
: expérience perso...)
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