Radios
«à batteries»
Dans les années 20, on savait déjà construire des
radios, mais le problème fut l'alimentation de ces premiers récepteurs.
En effet, on ne savait pas encore bien redresser et filtrer le courant
alternatif du réseau électrique. Ces radios furent alors alimentées par
plusieurs batteries au plomb, souvent une pour la tension d'anodes
(parfois plusieurs tensions) et une pour les chauffage des filaments.
Parfois on trouvait aussi une pile «sèche» pour certaines
polarisations. C'est pourquoi ces radios construites dans ces années 20
sont surnommées «postes batteries» par les collectionneurs.
Cela ne devait pas être très pratique d'utilisation,
avec les batteries, le poste, le haut-parleur, l'antenne et tous les
fils pour interconnecter tout cela! De plus, quand les batteries
étaient déchargées on devait aller au garage ou au magasin de TSF, pour
les faire recharger. Par
après sont apparus les chargeurs.
Encore un appareil en plus pour faire fonctionner la radio! Dans ces
années-là, écouter la radio fut une aventure!
On en trouve des modèles industriels ou encore des
constructions d'amateur, sans marque. A cette époque-là, les radios
coûtaient fort cher et beaucoup de passionnées par cette technique
nouvelle construisirent leur récepteur de TSF (Téléphonie Sans Fil)
eux-mêmes. Ces radios de construction amateur sont souvent bien
réalisées, parfois non... Parfois modifiées aussi... Elles n'en sont
pas moins intéressantes, même si assez peu recherchées par les
collectionneurs d'aujourd'hui. Par contre, les modèles industriels de
grandes marques renommées sont, suivant les modèles, très recherchées
actuellement.
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Inconnue,
probablement construction d'amateur des années '20
Construction typique de belle apparence, bois et
bakélite, boutons «vernier» démultipliés. Les petits boutons sont pour
le réglage du courant de chauffage des lampes. Sortie pour casque ou
haut-parleur haute impédance.
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SBR Ondolina,
1926
Vers 1924, la SBR lança la fabrication
industrielle d'une radio à réaction : le modèle Ondolina. Ce fut un des
premiers appareils de radio belge produit en grande série. Ce modèle
fut construit jusqu'en 1928, avec des petits changements de design.
Clic sur l'image pour atteindre la page spécifique.
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Loewe OE333 1927-1930
Une radio simplifiée, par l'usage d'une lampe
particulière contenant 3 triodes + les composants passifs ! Le
récepteur en lui même n'utilise que très peu de composants. Le bouton
qui n'était pas d'origine sur l'appareil acheté a été remplacé depuis.
D'autres
photos de cet appareil
ici.
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Radiola III-A
Récepteur radio américain Radiola type III-A.
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EAG 3 lampes extérieures
Récepteur radio (France) EAG 3 lampes extérieures.
D'autres
photos de cette radio, et des autres appareils achets à Chartres en
2012
ici.
Quelques infos à propos de ce constructeur
ici.
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SBR Ondolina, 1928
Second récepteur SBR Ondolina.
Plus récent que le premier de la collection (voir
ci dessus), la construction est légèrement différente. La présentation
aussi, ici la face avant est couleur brune et cuivre.
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SBR Superondolina, 1929
Récepteur SBR Superondolina.
Fin des années 20, récepteur superhétérodyne SBR,
avec son antenne cadre..
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Récepteur ELF, fin années 20
Récepteur superhétérodyne ELF (Etablissements
Labrique Frères, Brugelette).
Ici présenté avec un diffuseur électromagnétique
de bonne taille.
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PHAL super Phal type 29, 1929
Récepteur portatif Phal (France).
Plus d'info sur cet appareil
ici.
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Deux radios à lampes extérieures
A gauche: récepteur de construction amateur à 4
lampes. A droite récepteur Omégadyne (France) à 4 lampes.
Ces deux radios sont équipées de lampes triodes
colorées en bleu.
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