Réalisation
d'un indicateur lumineux «bike-LED» pour deux-roues.
Rien à voir avec la radio ancienne... C'est une idée qui
m'est venue en voyant une
vidéo, montrant un sac à dos équipé d'une signalisation
lumineuse. C'est simplement génial, mais ou acheter ce système, qui
semble être un «concept» pas encore commercialisé? Ceci peut aider à la
visibilité des «deux-roues»... Dès lors pourquoi pas bricoler un peu et
en construire un ?
L'affichage permet de faire défiler des motifs lumineux,
plus visibles que les petites «lucioles» rouges, même clignotantes,
qu'on trouve habituellement en accessoire vélo. Lors d'un changement de
direction, le cycliste peut alors actionner un autre motif (via une
télécommande) pour afficher une flèche vers la gauche ou vers la
droite. Il devrait être possible également d'afficher le message «STOP»
sur l'afficheur.
Il va falloir un certain nombre de LED bi ou
tri-colores, des circuits de commade et de multiplexage, une mémoire
pour contenir les motifs lumineux, un indicateur sonore (pour témoigner
de la «vie» du système), une batterie suffisamment puissante tout en
étant légère, et une télécommande à trois boutons.
Le but est de réaliser ce montage avec le plus possible
de composants de fonds de tiroir... Un lot de 100 LED RGB haut
rendement (8000mcd) acheté il y a bien longtemps fera l'affaire, avec
bon nombre de circuits C-MOS et d'anciennes EPROM 27C256. Il faudra
bien sur acheter la batterie et la télécommande.
Clic sur les petites photos pour
les voir en plus gros plan dans une autre fenêtre...
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La matrice de LED. Quelques essais sur papier (et
avec OpenOffice Calc) ont démontré qu'il faut au minimum 7 LED de haut
et 15 de large pour que les motifs lumineux soient visibles de loin et
suffisamment grands. 7 X 15 = 105 LED ! Comme je n'en ai que 100 sous
la main, certaines (non nécessaires pour les motifs) ne seront pas
installées.
Voici la platine après le montage des LED, des
supports pour les circuits décodeurs type 4514 et de l'EPROM.
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Les LED sont à cathode commune, ces cathodes
seront donc les 7 lignes horizontales de la matrice, pilotées par 7 des
8 sorties «données» de l'EPROM. Ces 7 lignes communes sont visibles sur
la photo ci-dessus. La 8e ligne de données sera la commande du buzzer.
Par contre, chaque LED comporte 3 anodes : vert -
bleu - rouge. Cela fera donc 15 lignes verticales X 3 = 45 lignes
verticales en tout ! Il va donc falloir 45 transistors de pilotage des
anodes, ainsi que 3 décodeurs binaire 4 bits - décimal 16 bits.
Les LED seront multiplexées, c'est-à-dire qu'une
seule colonne sera affichée à la fois. La vitesse de multiplexage devra
être choisie de telle façon à ce que les LED ne scintillent pas, mais
pas trop élevée afin de ne pas perdre trop de rendement lumineux. En
effet, chaque LED ne sera active au maximum que 1/45 du temps de cycle
de multiplexage ! Par contre, dans de telles conditions d'utilisation,
on peut dépasser largement le courant nominal (en continu) dans les
LED, sans les endommager.
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Voici la commande des LED. Côté anodes, c'est un
seul transistor NPN monté en collecteur commun. Vu la quantité de
lignes (45) autant faire le montage le plus simple possible... Les
bases de ces transistors sont reliées directement aux sorties des 4514,
leur collecteurs au + alim. Ils sont de type BC639 ou équivalent, mais
doivent tenir 7X le courant nominal prévu dans chaque LED. Les BC639
ont un Ic max de 1A, ca doit aller...
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Côté cathodes, deux transistors sont utilisés pour
faire la limitation de courant. Après essais (voir photo ci dessous),
le courant maximal choisi dans les LED est de 125mA. C'est un copromis
entre une bonne luminosité, une consommation raisonnable et la durée de
vie espérée des LED. Les bases des BC 639 sont connectées via une R de
4.7kΩ aux lignes de données de l'EPROM. La R d'émetteur et le
transistor BC546 forment la limitation de courant, bien facile à
calculer : Imax = 0.7 / R ; soit ici 0.7 / 5.6 = 0.125A soit 125mA. Ce
montage est reproduit 7 fois, pour chaque ligne de cathode des LED.
La consommation maximale de chaque colonne de LED
(toutes les LED de cette colonne allumées) sera de 7 X 125mA soit
875mA. Vu qu'une seule chaque colonne n'est active à la fois (par le
multiplexage), la consommation totale du montage sera donc aux
alentours de 900mA (avec celle des circuits intégrés), ceci dépendant
fortement de la composition des motifs lumineux.
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Beaucoup de fils et de composants «en l'air»
pendant les essais !
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Le montage est presque terminé, le circuit est
monté sur une plaque de PVC orange, pour protection mécanique.
Beaucoup de fils de liaison, oui. C'est un montage
«Old-School», avec composants de récupération mais qui doit être le
plus compact possible : ici c'est un circuit de 10 x 16 cm. Il s'agit
un prototype... Les fils de liaison seront eux aussi collés au
silicone-colle afin de rendre ce montage robuste.
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A gauche de la matrice de LED on voit le buzzer
(rond) et le dip-switch (rouge) permettant de sélectionner les modes de
fonctionnement, et les motifs à afficher. Sous la matrice, les 45
transistors de commande des colonnes (anodes), les 3 décodeurs 4514 et
les circuits de comptage et horloges. A droite de la matrice, les
transistors de commande des lignes (cathodes) , un circuit 4081 de
décodage des infos télécommande, en dessous de ceci se trouve l'EPROM
(avec étiquette de protection de la fenêtre UV), et enfin tout à
droite, le module récepteur de télécommande.
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Vue rapprochée du module récepteur de
télécommande. Il fallait trouver un ensemble comprenant émetteur et
récepteur, ce dernier devant pouvoir être installé sur un circuit
imprimé.
Les références du matériel utilisé, ainsi que les
liens vers les sites des fournisseurs sont donnés avec le descriptif du
schéma.
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Côté soudures, beaucoup de fils de liaisons
également. Tout ceci sera collé également, pour rendre cet ensemble
résistant aux chocs et aux vibrations. Cette photo a été prise juste
avant le collage.
Oui, oui, oui, c'est rustique, d'accord... C'est
un prototype, réalisé avec des pièces disponibles et avec un
encombrement minimum !
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Le montage est prêt pour placement dans le sac à
dos. Une plaque de plexiglass transparent (5mm) protège les composants
et assure la rigidité de l'ensemble. Des feuilles de «mousse» (du type
utilisé pour les enceintes acoustiques de sono) sont collés derrière le
circuit, sur le PVC orange. Leur rôle est de maintenir le montage en
place dans la poche du sac.
Le fil bleu enroulé en cadre autour des
entretoises est l'antenne du module de réception!
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Le voila simplement glissé dans la poche du sac.
Cette poche est bien entendu modifiée pour avoir une fenêtre
transparente. Il a donc fallu découper le sac d'origine, puis coudre du
plastique souple. Ce plastique est utilisé pour rendre les fenêtres
translucides (pas adhésif, celui qui se pose directement sur le verre).
Ce plastique est très solide et quasiment indéchirable! N'importe quel
plastique translucide, solide et souple peut faire l'affaire...
Le sac (bon marché) a été choisi en fonction des
poches disponibles... Une poche dorsale pour le bike-led, et une poche
latérale pour l'accu. Les fils d'alimentation vers le montage passent
simplement par l'extrémité de la fermeture.
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Le montage fonctionne, et le plastique translucide
est bien préférable au transparent, cela donne une léger effet de
«flou» et augmente la perception visuelle. La photo a été prise à 50 cm
du sac, et au flash !
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Photo sans flash, mais avec lumière artificielle
(tubes TL), prise à 2m du montage. On voit ici la flèche directionnelle
vers la gauche. Les flèches de direction sont oranges (allumage des LED
vertes et rouges) ; tandis que les motifs lumineux sont rouges ou
mauves (LED rouges et bleues). Ceci pour être quand même conforme aux
couleurs utilisées sur les autres véhicules...
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Schéma de cet
ensemble :
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Voici la première partie du schéma, et les
explications ci-dessous.
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IC1, IC2 et IC3 sont des décodeurs binaire (4
bits) vers décimal (16 bits). Leur entrée INH permet de les
sélectionner ou non : si cette entrée vaut 1, toutes les sorties sont à
0. Ces trois décodeurs ne doivent pas travailler ensemble mais en
cascade : quand la sortie S15 de IC1 se coupe, la sortie S0 de IC2 doit
s'activer, et ainsi de suite. Ils sont commandés par les sorties Q4 à
Q9 d'un compteur binaire type 4060 (IC4), qui possède son horloge
intégrée. La fréquence d'horloge (et donc la vitesse de multiplexage)
est déterminée par R15, R16, C1. On peut augmenter C1 jusque 100pF, la
vitesse de balayage des colonnes diminue, mais au-delà de 100pF le
scintillement des LED devient visible.
5 portes NAND type 4093 sont utilisées pour le
décodage des adresses Q8 et Q9, sorties de IC4, afin de commander au
bon moment IC1 à IC3. Bien entendu, ces 6 lignes de sortie de IC4
doivent entrer en adresses dans l'EPROM afin que celle-ci «sache»
quelle colonne est scrutée. Les adresses A0 à A5 de l'EPROM sont
utilisées pour cela.
Donc, quand les 6 lignes d'adresses sont à 0,
c'est les LED vertes de la première colonne qui sont activables. Quand
A0 vaut 1 et les autres 0, c'est les LED bleues de la première colonne
qui sont activables, et ainsi de suite. Le code binaire
présent sur A0 - A5 de l'EPROM est donc l'indication de la colonne de
LED adressable. Dans ce prototype, les LED tricolores sont
câblées comme suit : vert - bleu - rouge.
6 bits d'adresses donnent 64 combinaisons, mais
seulement 45 sont utilisées. Pour ne pas «perdre du temps» de
multiplexage, dès que la 45e colonne a été scrutée, on remet IC4 à 0 :
c'est le câblage entre la broche 13 de IC3 (sortie décimale S13) et la
broche 12 de IC4 (reset).
En fonction de la valeur présente sur les lignes
A0 à A5 de l'EPROM, on a donc la possibilité d'allumer n'importe quelle
LED, n'importe quelle couleur, de la matrice.
Lors des essais, il s'est avéré qu'il était
impossible d'atteindre un bon rendement lumineux des LED sous 5V DC
d'alimentation (tensions C-E des transistors de commande : 2 X 0.7V =
1.4V perdus). Augmenter la tension sur les collecteurs des 45
transistors de pilotage des colonnes ne servirait à rien puisque
ceux-ci sont montés en collecteur commun, ampli de tension. Si leur
base est à un potentiel de 5V, leur émetteur sera à 5V - 0.7V : 4,3V
seulement. Dès lors, il a fallu trouver une astuce : les circuits C-MOS
peuvent fonctionner jusque 15V DC ... mais pas l'EPROM ni le récepteur
radiocommande! Pas de souci, IC1 à IC6 seront alimentés par la
batterie, tandis que l'EPROM et le reste des circuits le seront en 5V
DC, par un petit régulateur de tension... C'est le pourquoi de la
présence des résistances R17-R22 et des zeners D1-D6 : limiter la
tension à 5V DC sur les lignes d'adresses A0-A5 de l'EPROM...
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Voici la seconde partie du schéma, et les
explications ci-dessous.
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Pour que les motifs lumineux puissent être animés
et «bouger», il faut un second compteur, cadencé lentement. IC8
(compteur binaire type 4040) et deux portes libres de IC6 montées en
horloge font l'affaire. Comme IC6 est alimenté directement par la
batterie (+8V) il faut limiter la tension sur la broche P1 de IC8,
c'est fait par R23 et D7. La vitesse de défilement des motifs est
réglable par R24. Q1 à Q4 de IC8 sont reliés aux adresses A6 - A9 de
l'EPROM, il y a 4 bits donc 16 «pas» possibles dans les motifs.
La commande du buzzer SG1 se fait par le
transistor Q66, et on peut supprimer le buzzer en ouvrant le switch
S2-1. Le buzzer donne un «bip» tous les 16 pas pendant les motifs
ordinaires. Pour indiquer que le montage affiche les flèches gauche ou
droite, le buzzer donnera le code morse des lettres G (2 signaux longs
et un court) ou D (1 signal long et deux courts) suivant la direction
choisie. Pendant l'affichage du STOP, le buzzer donnera un signal
cadençé.
Le switch S2-3 permet de mettre A14 de l'EPROM en
position «test» ou en position normal. La mémoire de l'EPROM est
divisée en deux zones. La première moitié (basse, de 0000hex à 3FFF
hex) contient les motifs utiles. La seconde moitié de la mémoire
(haute, de 4000 hex à 7FFF hex) contient des motifs de test : lignes
horizontales défilantes de chaque couleur, pareil en vertical,... Ceci
permettant de vérifier le fonctionnement de toutes les LED.
La sélection des motifs lumineux se fait par les
switches S2-5 à S2-8. Mais la télécommande doit pouvoir sélectionner
les motifs «flèches» ou «STOP» quel que soit la position de ces
switches ! C'est la raison d'être de IC9, 4 portes AND type 4081. Tant
qu'aucune sortie du récepteur de télécommande n'est active, le
transistor Q65 ne conduit pas, et les entrées communes des 4 portes AND
sont à 1 par R33. Les codes venant des switches S2-5 à S2-8 sont donc
transmis par les portes AND vers les adresses A10-A13 de l'EPROM.
Si une des trois sorties du récepteur passe à 1,
la porte OU constituée des diodes D8, D10 et D12 va mettre la base du
Q65 à 1, rendant celui-ci conducteur. Les entrées communes des portes
AND seront alors à 0, et les codes venant des switches ne seront plus
transmis aux lignes d'adresses de l'EPROM, les sorties des portes AND
étant à 0.
Si c'est OUT 1 du récepteur qui passe à 1, les 4
adresses seront à 0. Motif : FLECHE DROITE
Si c'est OUT 2 du récepteur qui passe à 1,
l'adresse A10 sera à 1 (via D9), les autres à 0 par les sorties des
portes AND. Motif : FLECHE GAUCHE
Si c'est OUT 3 du récepteur qui passe à 1,
l'adresse A11 sera à 1 (via D11), les autres à 0 par les sorties des
portes AND. Motif : STOP
Il faudra bien entendu configurer l'EPROM pour
qu'aux bonnes adresses corresponde le bon motif !
Le récepteur est configuré de telle façon que OUT1
et OUT2 fonctionnent en mode «LATCH» : une impulsion sur la
télécommande passe la sortie à 1, une seconde impulsion la remet à 0.
La sortie OUT3 est instantanée : à 1 tant qu'on pousse sur le bouton.
Ceci se fait en mettant les entrées Link1 et 2 à au 0 volt. L'antenne
du récepteur est constituée d'un simple fil souple, qui fait le tour du
circuit imprimé...
L'alimentation (notée +8V dans les schémas)
provient de l'accu. IC 10 est un régulateur de tension +5V qui sert
pour l'EPROM, le compteur de pas IC8 et le récepteur. Les multiples
condensateurs de découplage sont à installer le plus près possible des
broches d'alimentation des circuits intégrés.
Note importante : le schéma ne mentionne
pas de fusible, il est indispensable d'en monter un, en série sur le
+8V venant de l'accu ! Type T800mA, ici un fusible miniature
(à souder) est utilisé. L'accu choisi est en fait un 9.6V, selon la
disponibilité... Pas de souci, cela fonctionne !
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Programmation de
l'EPROM :
Avant de configurer l'EPROM il a fallu représenter
dans un document les différents motifs à réaliser, sans quoi il est
impossible de créer le fichier binaire !
Première étape, le fichier de dessin des motifs
lumineux. Voici celui du prototype, exporté en format .xls pour ceux
qui n'utilisent pas une version Open Office !
Télécharger le fichier xls (clic
droit sur le lien puis «enregistrer sous» ...).
Dans ce fichier xls se trouvent les adresses
binaires de début et de fin de chaque motif, ainsi que des différents
pas des motifs. Ceci permet de s'y retrouver dans le fichier binaire de
l'EPROM. Les colonnes de LED sont scrutées comme suit : 1e colonne vert
- 1e colonne bleu - 1e colonne rouge suivi de 2e colonne vert , ... et
ainsi de suite. Les 45 premières adresses de scrutation des colonnes
sont utilisées, les suivantes (jusqu'à la fin du motif) ne sont pas
lues puisque IC4 est remis à zéro au 46e pas. Les données se trouvant
entre le 46e et le 63e pas sont sans importance. Dans le fichier
binaire, chaque 47e pas est écrit avec la valeur 11111111, comme repère
de fin de scrutation des colonnes.
Voici le fichier binaire de l'EPROM. Il peut être
modifié avec un éditeur spécifique. J'utilise «Okteta» sous Linux. Le
circuit EPROM peut être directement programmé avec ce fichier, par
exemple avec un des excellents produits de la marque Elnec.
Télécharger le fichier binaire
(clic droit sur le lien puis «enregistrer sous» ...).
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Quelques infos
supplémentaires et liens utiles :
Pour l'alimentation, un pack de batteries destiné
au modélisme a été utilisé. Il s'agit de la référence Racing-pack NiMh
9.6V 1100mAh 8x mignon TamiyaST. Ce pack est livré avec un connecteur
type ST Tamiya. Pour alimenter le montage, il suffit d'acheter un
connecteur type BU Tamiya (livré avec 15 cm de fils sertis). Origine : Kessler
Electronic, en Allemagne. Références de commande : TAMI-BU
pour les connecteurs, AKKUPP2 pour l'accu.
Le système de télécommande est construit par RF
solutions et ce matériel a été acheté chez Syscom
GMBH , en Allemagne. Références : Le récepteur est le
AM-HIRK-433, et le boitier de télécommande à 3 boutons est le
AM-110C3-433.
S'il fallait une
conclusion :
Alors, ce montage ? Il
fonctionne très bien ! La batterie a plusieurs heures d'autonomie, ceci
dépendant évidemment des motifs choisis et de l'utilisation des flèches
(consommation). Pas de circuit imprimé dessiné pour cet engin : c'est
un prototype !
Améliorable ? Bien sur ! Il est
possible de réaliser ceci avec des composants plus modernes, avec un
petit processeur (PIC ou autre). Mais que gagnerait-on? Il faudra
toujours les LED, les transistors de commande et les décodeurs
binaire-décimal ... pour ne pas devoir utiliser des contrôleurs avec
plus de 45 sorties! Nécessaire également: le système de télécommande...
Et, in fine, il faudra une mémoire EEPROM ou FLASH pour contenir les
motifs ! A moins d'un microcontrôleur ayant de la mémoire embarquée en
suffisance... On n'y gagnerait que quelques portes logiques et
compteurs... L'intérêt réel d'un processeur serait que celui-ci possède
une interface USB ou autre, permettant de reconfigurer les motifs sans
devoir effacer et reprogrammer l'EPROM... Pour cela il faut développer
du software, et pas un peu !
Le grand intérêt de réaliser ceci avec des
composants modernes serait l'utilisation de SMD, permettant de réduire
la taille du circuit, par le montage sur les deux faces. Pour cela il
faut développer un circuit imprimé, et surtout le faire réaliser...
Une meilleure amélioration
possible serait l'utilisation de diodes bi-colores (rouge et verte ou
mieux : rouge et orange) plutôt que des tri-colores. Car ici les LED
bleues ne sont pas utilisées, sauf pour faire des motifs mauves, qui
n'apportent pas grand' chose... Le bleu étant normalement réservé aux
véhicules d'urgence, il n'est pas employé ici !
L'utilisation de LED bi-colores diminuerait le
coût et la compexité du montage, car au lieu de 45 colonnes à scruter
(pour 15 LED de large), il n'y en aurait plus que 30 (pour le même
nombre de LED)... Cela apporterait un gain sur temps de multiplexage
(donc en efficacité lumineuse), gain d'un décodeur 4514, d'une série de
transistors et de quelques portes logiques, gain de place dans l'EPROM
(on retrouve une ligne d'adresses libre) pour ajout de motifs
supplémentaires,...
Autres utilisations ? On peut
imaginer de monter les LED dans des tuyaux PVC transparents, et les
câbler vers la commande... pour guirlandes de Noël ou autre ! Il est
possible, en reprogrammant l'EPROM, de varier le nombre de lignes
(max8) et de colonnes (autant qu'on veut...) Une matrice de 8 X 8 LED
tricolores, disposées en étoile (8 branches de 8 LED chacune), par
exemple... Les effets pourraient être très beaux !
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© Radiocollection.be, Thierry Magis 2012
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