Juin 2019 : "seulement" deux découvertes, mais
lesquelles : un SBR Ondolina et un phonographe à cylindres !
Comme quoi les greniers
contiennent encore de ces trésors !
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Et voila encore un SBR Ondolina ! Le troisième dans la
collection, oui, mais celui-ci est en
état "concours" !
Pourquoi 3 appareils identiques dans la collection ?
Le
premier, acheté en 2004, a malheureusement sa face avant aluminium
abîmée, et le "piquage" de l'aluminium continue lentement et
inexorablement...
Le
second, trouvé en 2007, est de présentation
(couleur) différente.
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L'appareil ouvert, il faut avouer que c'est fort bien
construit. Alors que bien d'autres constructeurs assemblaient sur bois
et
ébonite, ici on trouve un châssis métallique épais et des blindages
autour des bobines.
Superbe (pour l'époque) construction belge !
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La pile de polarisation s'y trouvait toujours, mais
malgré son âge, elle n'a pas coulé !
Retirée, bien sur, de l'appareil pour éviter des dégâts
futurs...
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Le numéro de série de cet appareil est apposé sur le
châssis.
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En observant l'intérieur de la caisse en bois, on
découvre deux dates inscrites !
Juin 1927 (sans doute la date d'achat) et le 31/12/1930
: date de remplacement de la pile ?
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Une alimentation était présente avec l'appareil.
Uniquement pour le 80V des anodes des lampes, pas de tension de
chauffage ici. Transformateur, lampes de redressement, deux
condensateurs, un rhéostat et une self.
Cette alimentation a été construite par un artisan, sur
plaque de bakélite. Elle ne fonctione qu'en 110V. D'origine s'y
trouvait deux lampes de redressement (probablement mono alternances),
par la suite on l'a modifiée pour y placer une 80.
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L'appareil était accompagné également d'un diffuseur à
pavillon Brown, de type A.
Il manquait la base (le moteur), et elle fut retrouvée
par après par le vendeur !
Et cet appareil fonctionne toujours !
Un petit coup de peinture à la base du pavillon et il
sera impeccable !
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Seconde trouvaille, nettement plus ancien que l'Ondolina
: un
phonographe à cylindres Pathé type N°1 ! Cet appareil date d'environ
1904.
Deux
pavillons (dont un en carton, hélas déchiré),
deux têtes, les
accessoires... Il ne lui manque que la manivelle qui sert à "remonter"
le moteur. Le mécanisme est attaché à une planche, qui sert de
couvercle au boîtier de transport. En utilisation, on place le
mécanisme sur le boîtier, et pour le transport, on retourne la planche
et on place le mécanisme dans le boîtier. La planche est munie d'une
poignée de transport... Ingénieux !
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Les deux têtes de lecture présentes. La plus petite
(celle de gauche) est prévue pour enregistrement des cylindres en cire.
La plus grande, équipée d'un saphir, est prévue pour la lecture des
cylindres.
Les raccords en caoutchouc sont bien entendu devenus
tout
durs et sont à remplacer !
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Seconde vue des deux têtes.
L'aiguille de verre servant à la gravure (tête de
gauche) est absente, et
mallheureusement le saphir de lecture (tête de droite) est absent aussi
! De la
réparation à prévoir sur la tête de lecture...
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Le mécanisme est intact et complet, mais les anciennes
graisses se
sont figées avec le temps. De la restauration à faire ici aussi, même
si la micromécanique n'est pas mon fort.
Sur le capot métallique fermant le moteur on peut voir,
en gravure, le coq avec la mention "je chante haut et clair" !
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Vue rapprochée sur la tête de lecture. On voit bien le
support du saphir, mais celui-ci est absent.
L'ancienne colle sera devenue mauvaise, et le saphir se
sera détaché...
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L'appareil était livré avec une trentaine de cylindres,
en bon état !
Ces cylindres sont parfois recouverts d'une moisissure
blanche, les rendant illisibles. Ici, ils sont en très bel état.
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Le carton contenant les cylindres.
Certains cylindres ont un diamètre plus grand, et c'est
à cela que
sert l'adaptateur visible en haut à gauche dans le carton : pouvoir
lire ces cylindres sur ce phonographe.
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