Réalisation
d'une animation lumineuse pour Noël.
Encore une réalisation qui n'a rien à voir avec la radio
ancienne... Mais réalisé «à l'ancienne» pour la partie électronique !
Il s'agit ici de réaliser une commande clignotante pour
plusieurs guirlandes de Noël !
C'est de saison au moment de la
publication de cette page (fin novembre 2024).
En effet, si on trouve aisément des guirlandes avec commande
de
cignotement, lorsqu'on en place plusieurs (par exemple en extérieur)
elles ne seront jamais sychronisées entre elles. Ici
le but est de construire un
chenillard à séquence longue et la plus variée possible, pour commander
de telles guirlandes du commerce, destinées à être placées à
l'extérieur, pour mettre un peu de vie dans le jardin et sur le côté de
la maison, en cette saison de journées courtes et sombres !
Clic sur les petites photos pour
les voir en plus gros plan dans une autre fenêtre...
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Les guirlandes choisies ici comportent 240 LED de 4
couleurs différentes, 17 mètres de long.
Elles peuvent être utilisées en intérieur comme en
extérieur. Cela éclaire très bien.
Un peu moins de 9€ pour ces 240 LED, assemblées, et une alimentation
secteur : on peut se demander comment c'est possible,
commercialement...
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Ces guirlandes comportent bien sur leur système
d'alimentation.
Ici il s'agit d'illuminations à fonctionnement fixe, donc
il n'y a pas d'électronique de clignotement incluse dans cet adaptateur
secteur.
Voici un des adaptateurs : d'un côté le
connecteur standard 230V (sans connexion de terre) et de l'autre côté
un petit connecteur femelle avec filet extérieur, c'est un boîtier
"étanche" pour usage
externe.
La guirlande compoerte un connecteur mâle qui s'enfiche dans le
connecteur femelle de cet adaptateur.Ce connecteur mâle comprend une
corolle filetée qui se visse sur le filet de cet adaptateur, pour faire
étanchéité.
Ne sachant pas ce qui se trouve dans ces adaptateurs, et
s'ils peuvent être utilisés en mode clignotant, les guirlandes vont
donc être alimentées par le séquenceur (chenillard) directement en
courant continu. Ces adaptateurs ne serviront donc pas ici, mais ne
seront ni détruits ni jetés : pour le cas ou, dans le futur, les
guirlandes seraient réutilisées de façon autonome.
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Regardons avant tout l'étiquette signalétique de
l'adaptateur secteur.
Nous y lisons le fabricant et ses coordonnées, le
modèle, l'indice de protection IP44, la tension de service d'entrée
(220-240V) et la fréquence (50-60Hz), le brochage du connecteur de
sortie, la caractéristique de sortie, plusieurs homologations
européennes de différents pays (Hollande, Allemagne, Suède,
Finlande...). Pas de logo CE ici ?
Ce qui nous intéresse surtout est la tension de sortie
nominale : 31V DC pour une puissance max de 3,6W.
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De l'autre côté du bloc, gravé dans la matière plastique
:
Voilà le logo CE ! Ensuite la mention SELV pour Safety
Extra Low Voltage. A droite, on trouve le dessin représentant un
transformateur de sécurité enveloppé, et résistant aux court-circuits.
En dessous, le dessin de gauche représente un élément
mobile (non fixé), puis au milieu le symbole d'un appareil à double
isolation et enfin, à droite, l'habituel symbolique indiquant que cet
appareil ne doit pas être jeté mais recyclé.
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Double isolation et SELV (traduit en TBTS en français,
Très Basse Tension de Sécurité). Je veux bien, mais comment est
réalisée
la conversion à l'intérieur de l'appareil ?
Même pour une puissance si faible (3,6W) il ne s'agit
pas d'un transfo ordinaire qui ne tiendrait pas (mécaniquement) dans un
tel coffret. On peut donc trouver 3 systèmes : alimentation à découpage
isolée, idem non isolée, condensateur-impédance + redresseur et zener.
Dans ces deux derniers cas il y a "passage" entre le secteur et
la sortie. Ce serait étonnant pour une telle application... mais
sait-on
jamais, et vérifions tout de même (par curiosité) !
Test à l'ohmmètre puis en position "diode" entre chaque
fil de sortie et chaque connextion secteur. Aucun passage, cela semble
bien être isolé.
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Pour adapter le montage à créer aux guirlandes, il va
falloir être certain de leur tension de service et de leur consommation.
Malrgé tout, méfiance, et pour les mesures en sortie de
cet adaptateur, alimentation de celui-ci par un transfo d'isolation de
faible puissance (ce transfo est dans la boîte métallique).
La tension de sortie est bien de 31,3V, conforme
à l'étiquette.
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Les guirlandes ne semblent pas comporter la moindre
résistance de limitation de courant. Pourtant avec des LED c'est
nécessaire !
Le test suivant consiste à connecter la guirlande, avec
un milliampèremètre en série (le multimètre à affichage rouge sur la
photo) afin de connaître leur courant de service, et aussi mesurer la
tension sortant de l'adaptateur secteur une fois
en charge.
Il existe bien une limitation de courant dans le bloc :
la tension chute à 29V et le courant consommé est de 112mA.
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Le cahier des charges du montage à
créer :
Il s'agira d'avoir 8 sorties en tout, utilisées ou non,
mais disponbles. Ces sorties devront pouvoir sortir les 29V nécessaires
à ces guirlandes, avec limitation du courant. Si d'autres guirlandes
doivent être utilisées, il faudra alors adapter les résistances séries
sur le montage. Il suffit de faire les mêmes mesures pour déterminer
tension et courant de service.
La séquence ne devra pas être répétitive (pseudo
aléatoire à long cycle) et avoir des passages en lumière "sautillante",
et puis à d'autres moments ralentir et passer les enchaînements en mode
fondu enchaîné.
Le générateur aléatoire est repris d'un très ancien
montage dans Elektor (swinging poster, 1981) le reste est création
personnelle. Circuits intégrés CMOS, amplis-op ordinaires,
transistors... Du grand classique !
Et enfin montage à réaliser avec le plus possible de
"fonds de tiroir", excepté bien sur les guirlandes LED !
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Voici le montage réalisé sur une platine d'essais de 100
x 160mm !
Le plus gros des deux dissipateurs est pour les deux
régulateurs de tension, le plus petit pour le transistor de commande
commun aux 8 sorties. A gauche le bornier d'alimentation et les deux
fusibles, à droite le bornier avec les sorties vers les guirlandes.
8 LED rouges permettent de voir la séquence en cours.
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Description du montage, partie
puissance :
Schéma de la partie puissance.
L'alimentation DC externe arrive sur le bornier X1. Elle
est issue d'un transformateur 24V / 100VA suivi d'un redresseur 15A et
d'un condensateur 10mF. Cette tension d'alimentation vaut donc √2 *24 =
34V. Ceci est bien sur dépendant de la tension du secteur, de plus le
transfo utilisé a un primaire prévu pour le 220V et est utilisé ici ou
la tension nominale est 230V : la tension au secondaire est donc
légèrement supérieure à 24V, donnant une tension redressée autour de
35V DC.
Le fusible F1 protège la partie puissance tandis que F2
protège toute la
partie commande. T1 est un premier régulateur de tension qui alimentera
le quadruple ampli-op IC5 (LM324), et aussi le régulateur IC1 (7812)
qui
serait survolté par la tension d'entrée sans cela.
T1 et IC1 sont montés sur un dissipateur (T1 isolé).
L'ensemble des IC de logique (IC2 à IC4 et IC6 à IC9)
sont alimentés par le +12V, chaque IC a un condensateur de découplage
de 47nF
installé en parallèle sur son alimentation.
Le transistor T2 alimente l'ensemble des sorties, il est
piloté par un ampli-op IC10 (OP97). Ce composant peut être alimenté
jusque 40V, ce que ne permet pas le LM324 utilisé pour les
fondu-enchaînés (voir schéma commande ci-dessous). IC10 est monté sur
un petit
circuit imprimé à proximité de T2 (sur dissipateur aussi).
Les 8 sorties sont identiques, et constituées de 8
transistors (T101, 201, etc...) qui travaillent en collecteur commun.
Ces transistors sont pilotés par des plus petits (T100, 200, etc...),
eux mêmes commandés par les circuits de logique (voir schéma commande
ci dessous). Il y a donc inversion de signal : quand une sortie des IC
de commande est à 1, la sortie du montage est à 0V et la guirlande
connectée est éteinte ! La séquence de commande étant pseudo aléatoire,
cela n'a pas d'importance... Et cela va permettre de réaliser une
fonction "statique" (pratique pour tester les guirlandes) très
simplement.
8 LED miniature montées sur le circuit imprimé permettent de visualiser
l'état des sorties.
Les modèles exacts de transistors n'a que peu
d'importance, j'ai fait avec ce que j'avais sous la main... Ils doivent
avoir une tension Vce minimale de 40V. Pour les transistors de sortie,
même s'ils ne passent que 110mA ou moins, autant prendre des modèles
plus solides (Ic = 3A ou plus) qui leur permettra de résister à un
éventuel court-circuit. Ici les BD437 utilisés sont donnés pour 45V et
4A.
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Une autre vue du montage réalisé.
Le circuit est placé dans un support spécial qui
permet d'installer simplement un circuit imprimé sur un rail DIN
standard en armoires électriques. Sous ce support se trouvent en effet
deux clips permettant d'encliqueter l'ensemble sur un tel rail. C'est
bien pratique !
Tous les composants utilisés ici sont anciens mais
jamais utilisés pour la plupart, et de très bonne qualité. Ce genre de
réalisation doit toujours subir un "burn-test" surveillé avant
d'être
installé pour de bon.
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Description du montage, partie
commande :
Schéma de la partie commande.
Le circuit intégré IC1 (doublon de numéro avec le
régulateur 7812 du schéma de puissance) constitue l'horloge du montage,
la vitesse est adaptable par l'ajustable P1. Le signal d'horloge est
divisé par IC6 (4040), compteur binaire. La sortie Q1 ne sert pas, une
LED y est connectée pour voir l'horloge fonctionner (pas obligatoire).
La sortie Q2 sera utilisée pour la fonction "sautillante" et c'est Q3
qui va faire avancer les registres à décalage de séquence (IC2 et IC3)
en mode normal, et en mode fondu-enchaîné ce sera Q6 qui les pilotera .
IC2, IC3 et IC4 constituent le chenillard séquenceur. Il
y a donc 16 sorties en tout et seulement 8 (une sur deux) sont
utilisées ici. Ces sorties vont vers les transistors Q100 à Q800 de la
partie
puissance, voir ci-dessus. Les entrées "données" des 4 registres à
décalage sont connectées à la sortie Q4 du registre précédent, et
l'entrée du premier registre est connectée
à une série de portes XOR de IC4, ceci
produit une "contre-réaction" qui est fonction de l'état de plusieurs
sorties. Cet ensemble crée une séquence pseudo aléatoire, un très long
cycle qui semble effectivement totalement aléatoire. Dans la cas ou
toutes les sorties seraient à zéro, D1 à D16 constituent une porte OR
dont la sortie est inversée par T3, ceci pour éviter un blocage de la
séquence : dans ce cas c'est un "1" logique qui sera envoyé vers
l'entrée du premier registre.
Les sorties Q9, Q10 et Q11 de IC6 sont connectées vers
un décodeur BCD-binaire, IC7 (4028). Ainsi les sorties de IC7 changent
d'état après un certain nombre de cycles du chenillard. Ceci va
permettre de changer de modes : enchaînement classique, sautillant, ou
encore en fondu-enchaîné.
Les sorties Q0 et Q4 de IC7 sont connectées à une
bascule S-R (deux portes NOR de IC8, 4001). Reset par Q0 et set par Q4
: lorsque la bascule est active (broche 11 de IC8 à 1) le montage passe
en mode fondu enchaîné. Via les portes AND de IC9 (4081) l'horloge de
IC2 et IC3 provient dans ce mode de Q6 de IC6, cela ralentit la vitesse
d'enchaînement.
Le fondu enchaîné lui-même (allumage est exctinction
progressive des LED) est crée par les 4 ampli-op de IC5 (LM324). En
mode normal, la sortie de l'inverseur IC8B est à 1, mettant la sortie
de IC5B à +20V (gain de 1,5 par R21 et R22). Dans ce cas la tension de
sortie des autres amplis-op est constante, et en sortie de IC5C on
retrouve aussi +20V. Ce signal va vers IC10 qui amplifie encore
cette tension pour piloter T2 et mettre à la tension maximale les
sorties vers les guirlandes (voir schéma de puissance ci-dessus).
En mode fondu-enchainé, c'est l'horloge lente (Q6 de IC6) inversée, qui
va piloter IC5B. Au changement d'horloge (Q6 de IC6 à l'état haut donc
0V en entrée de IC5C), IC5A (intégrateur) va décharger
C20 (via P2 et R23). Ceci est une fonction inverseuse et donc ICD va
inverser à nouveau le "sens" du signal, pour aller vers IC5C. On trouve
donc un signal à tension diminuant progressivement (fonction du
réglage de P2). Ceci éteint lentement les guirlandes. Quand la sortie
Q6 de IC6 tombe à zéro (les registres ne
bougeant pas puisqu'ils changent d'état à flanc montant), le signal à
la sortie de IC8B repasse à 1, et le cycle inverse se produit : C22 se
charge et la
tension en sortie de IC5C décroit lentement, rallumant progressivement
les guirlandes. Au changement d'état d'horloge suivant, les registres à
décalage vont changer d'état, et l'intensité lumineuse des guirlandes
va diminuer, puis augmenter... Puis nouveau changement d'état des
registres avec extinction progressive des guirlandes, et ainsi de
suite...
Il est ainsi crée un fondu-enchaîné assez convaincant, il faut trouver
le bon réglage de P2 en fonction de la vitesse choisie avec P1. Si un
effet de fondu enchaîné encore plus lent est souhaité, il est possible
d'utiliser la sortie Q7 de IC6 à la place de Q6. Dans ce cas il faudra
changer les valeurs de C22 et P2.
L'effet sautillant ne peut pas se faire pendant le fondu
enchaîné et est commandé par les portes AND IC9A et IC9B. L'équation
est : ET NON fondu enchaîné (broche 1 de IC9A) ET Q2 de IC7 ET Q2 de
IC2 (active tous les X cycles d'horloge : cette équation est alors
envoyée à la base de T4, qui va mettre le signal de commande commun des
sorties à 0V, éteignant les guirlandes. Ceci se fait en demi cycle (Q2
de IC 6 pilotant le sautillement alors que Q3 pilote les deux
registres) : donc une extinction puis allumage à chaque cycle des
registres.
Le switch S1 permet, lorsque fermé, de mettre à zéro le
compteur IC6 et les deux registres IC2 et IC3. Les sorties de ces deux
derniers pilotant les guirlandes via des transistors inversant les
signaux, toutes les sorties de puissance seront alors à 1 et toutes les
guirlandes allumées statiquement. Inerrupteur ouvert, les IC peuvent
alors compter et décaler, fonctionnant alors normalement.
On peut aussi
mettre un condensateur de quelques centaines de nF en parallèle sur
l'interrupteur : ainsi à
l'allumage tous les IC seront réinitialisés, mais alors la séquence
commencera toujours de la même façon. Sans cela, l'état de ces IC est
inconnu à la mise sous tension et cela démarre "n'importe comment"...
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Le montage est placé sur la platine de fond du coffret
électrique.
Sur le rail du dessus sont placées les bornes d'alimentation 230V, puis
à droite celles de
raccordement des câbles allant aux guirlandes. Ici c'est des bornes
double
étage avec celle du dessous qui est commune pour le négatif. A côté de
ce bornier, le fusible de protection du secondaire du transfo (4AT).
Ensuite en regardant vers la droite, le redresseur sur un petit
dissipateur, puis le transformateur
24V / 100VA.
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En dessous à gauche le montage est placé sur un rail
DIN; à sa droite le condensateur 10mF/100V et le disjoncteur de
protection primaire
du transfo. Ce condensateur est surdimensionné pour ce montage (surtout
en tension, nul besoin d'un 100V ici), mais j'ai fait avec ce que
j'avais sous la main. Et ces condensateurs Philips sont excellents...
Pour les essais c'était un disjoncteur de 2A qui était
placé (visible
sur la photo ci-dessus), mais lors de
l'installation en coffret ce disjoncteur fut changé par un 0,5A courbe
C, mieux adapté au primaire du transformateur de 100VA.
Ce montage étant prévu pour rester des heures sous
tension, il est très important de protéger convenablement les
éléments
contre les incidents électriques.
- Le transformateur a donc côté
primaire un disjoncteur de 0,5A (pratiquement le courant nominal du
transfo).
- Le secondaire du transfo est protégé par fusible (en cas de
court-circuit dans le redresseur ou au niveau du condensateur, ou
encore dans le câblage) : 4A étant le courant nominal du secondaire de
ce transfo. Il doit être retardé pour ne pas claquer à la mise sous
tension avec l'appel de courant de charge du gros condensateur...
- Et enfin, sur la platine on trouve également
deux fusibles, un protégeant l'électronique de commande (F2) et un
protégeant la partie puissance (F1). A noter d'ailleurs que la valeur
de F1 peut être réduite au minimum par rapport à la consommation totale
de l'ensemble des guirlandes, la protection électrique n'en sera que
meilleure.
Toujours garder à l'esprit l'aspect protection des
circuits, surtout ici ou les câbles passent de l'intérieur vers
l'extérieur du bâtiment, et ou les
boîtes et guirlandes sont totalement à l'extérieur pendant une saison
fort
humide (voire neigeuse, ici dans la région c'est fréquent). Les
guirlandes sont prévues pour usage extérieur, bien sur, mais tout peut
arriver...
Un rongeur peut aussi très bien attaquer les câbles, ou encore un autre
incident comme l'arrachement par le vent... Et même si tout ceci (côté
guirlandes) est en basse tension,
cela doit être protégé tout de même !
Il faut d'ailleurs veiller à faire des connexions
étanches lors de l'allongement des câbles d'alimentation des guirlandes
! Gaines thermorétractables de qualité ou boîtes hermétiques ! Et
fixation correcte des câbles à l'extérieur et aux supports des
guirlandes !
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Une autre vue de la platine avant son installation dans
le coffret.
Le montage est sous tension et on peut voir des LED allumées (présence
tension, et certaines sorties).
Sur le transformateur et le gros condensateur, présence
de plaques isolantes de protection contre les contacts directs. Il n'y
a pas de danger de toucher les bornes du gros condensateur mais autant
éviter les soucis...
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Et voila le montage placé dans le coffret électrique.
Les câbles arrivent par le dessus.
Ce coffret est métallique et mis à la terre, y compris
la porte (liaison
visible en-dessous à gauche sur la photo). L'alimentation électrique
provient d'un circuit spécifique du tableau de distribution domestique,
circuit servant également pour les éclairages extérieurs, protégé par
un disjoncteur de 10A.
Les câbles de plus faible section vers les guirlandes
(0,34mm²) sont connectés au
bornier, et partent vers des boîtes de connexion hermétiques installées
à l'extérieur du bâtiment. Ceci permet le démontage aisé des guirlandes
quand la saison des illuminations est finie, tout en laissant tout le
câblage en place...
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Ce montage est mis en service par un interrupteur
crépusculaire et une horloge active de
17h00 à minuit. Cette horloge se trouve dans le tableau de
distribution de la maison.
Hors saison des illuminations, il est possible de mettre
la sortie de l'horloge en mode manuel inactif "off" (fonction sur le
module horloge) ou encore de couper le disjoncteur du petit
coffret. Si un fonctionnement permanent est souhaité (par exemple les
soirs de réveillon), il est possible de commuter la sortie de l'horloge
en permancence sur "on" : dans ce cas le fonctionnement est uniquement
sur la sonde crépusculaire.
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Le résultat vu depuis la rue...
Seules les guirlandes extérieures sont pilotées par le
montage, tout ce qui est intérieur est soit fixe (aux fenêtres) soit
avec son pilotage propre (le sapin visible par la grande fenêtre
latérale).
Pour le moment seules 6 sorties sont utilisées, reste à
imaginer l'usage des deux autres pour l'année prochaine !
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Sur le terrain latéral, 6 petits "arbustes" lumineux ont
été placés.
Ces illuminations sont vendues à la pièce et
fonctionnent sur 3 piles de 1,5V : la tension en sortie de boîte à
piles est de 4V. Ici pour les faire aller sur
l'animation, les connexions de ces arbustes sont sont toutes reliées en
série
: cela fait 24 volts en tout.
La
méthode fut la même que pour les autres guirlandes : mesure tension et
courant sur l'alimentation d'origine, et calcul de la résistance de
limitation...
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